Ça pique et ça va faire mal
C'est la nouvelle ère du profit de masse
Le vaccin du doute
On prétend vouloir protéger les anciens. Mais de quoi ? De la mort, ou de la conscience qu’ils ont encore ?
Depuis quelque temps, tout semble tourner autour de ces campagnes de piqûres massives, de rappels, de seringues brandies comme des totems du progrès. On vaccine pour “sauver”, on vaccine pour “prévenir”, on vaccine pour “rassurer”.
Mais au fond, qui rassure-t-on vraiment ? Le patient… ou le système ?
Je me méfie des évidences officielles, chaque fois qu’on me parle de santé publique, je sens pointer la statistique derrière le sourire. Comme si l’humain devait désormais se fondre dans la moyenne, pour que les courbes restent lisses et que les comptes tiennent debout.
La vieillesse n’est plus vue comme une sagesse, mais comme une charge, alors on la gère — à coups de pilules, de vaccins, de bilans médicaux bien alignés, et plus on prétend prolonger la vie, plus on l’étouffe sous le contrôle.
On parle de prévention. Moi, j’y vois souvent la peur de la nature. On redoute les maladies, mais on ne redoute plus la déshumanisation. On vaccine pour empêcher le corps de tomber malade, mais on oublie que l’âme, elle, dépérit de ne plus être libre.
Je ne crois pas à la bonté absolue d’un système qui dépend du profit, et quand on sait que chaque piqûre rapporte, on comprend vite que la santé n’est plus qu’un marché. Le doute, chez moi, n’est pas une rébellion, c’est une alarme intérieure.
Je ne dis pas qu’on cherche à éliminer les vieux pour faire de la place, mais je ressens cette sourde impression que la société ne veut plus s’encombrer de ce qui ne produit plus.
Alors, sous couvert de protection, on endort les consciences, on infantilise, on programme, et peut-être qu’un jour, on appellera “soin” ce qui n’est qu’une autre forme de tri.
Je ne veux pas être un cobaye poli, un patient docile qu’on pique sans l’écouter, je veux rester maître de mon sang, de ma peau, de mon choix. Parce que le vrai vaccin, pour moi, c’est le doute, celui qui empêche de mourir vivant.
La médecine du nombre
On dit que la médecine sauve des vies. C’est vrai, parfois, mais depuis quelque temps, j’ai le sentiment qu’elle ne soigne plus — elle gère, elle administre la santé comme on administre un stock, avec ses quotas, ses bilans, ses cibles de couverture vaccinale, et dans tout ça l’humain se perd au profit du chiffre.
Je ne doute pas des médecins qui croient encore à leur mission, mais je doute de ceux qui les dirigent, car quand les décisions de santé dépendent des laboratoires, des actionnaires ou des campagnes d’image, la médecine devient un marché et le patient un client renouvelable.
On nous parle de prévention, de progrès, de sérums miracles, mais derrière la blouse blanche il y a un monde financier gigantesque, organisé, froid, qui ne pense plus en termes de malades, mais de volumes.
Chaque vaccin, chaque médicament, chaque protocole standardisé, alimente un rouage mondial où la vie humaine est cotée comme une ressource naturelle, on prétend protéger l’espèce mais on commence à la trier.
Les vieux coûtent trop cher ? On les vaccine encore plus, on les rassure jusqu’à l’épuisement. Les jeunes sont trop nombreux ? On les habitue à dépendre du médicament avant même d’être malades.
La prévention devient une stratégie de contrôle : non plus prévenir la maladie, mais prévenir la révolte.
Je ne crois pas au hasard quand la peur sert toujours les mêmes, la peur du virus, la peur du manque, la peur du vieillissement. Chaque angoisse est une niche économique, et plus l’homme a peur plus il consomme ce qui le rassure — ou du moins ce qu’on lui vend pour cela.
L’espèce humaine se croyait libre parce qu’elle avait vaincu les épidémies, mais, à force de vouloir dompter la nature, elle s’est laissée dompter par le marché. On ne soigne plus pour vivre, on soigne pour durer et pour rapporter. Et pendant qu’on s’injecte la promesse du lendemain, on oublie que le vrai remède c’est la lucidité.
Je ne rejette pas systématiquement la médecine, je rejette l’idée qu’elle soit devenue un instrument d’équilibre démographique, un moyen de gérer la masse sous couvert d’humanisme.
Car la prévention de l’espèce humaine c’est effectivement d’éviter le surnombre, mais c’est aussi — et surtout — d’éviter qu’elle devienne un cobaye.
Le problème fiscal français
C’est le dangereux système du serpent qui se mord la queue, un mécanisme vicieux que personne ne semble plus capable d’arrêter.
La dette nationale enfle d’année en année et, avec elle, les intérêts à rembourser, chaque point de dette supplémentaire creuse le fossé, et chaque hausse d’intérêts renforce la pression sur le contribuable.
Pour payer ces charges, l’État augmente la fiscalité.
Mais cette hausse, censée rétablir l’équilibre, étrangle en réalité ceux qui produisent encore un peu de richesse, les petites entreprises ferment, les artisans abandonnent, les ménages réduisent leurs dépenses. Résultat : les rentrées fiscales diminuent, la consommation s’essouffle, et le moteur économique cale.
Alors l’État, prisonnier de son propre système, emprunte à nouveau, toujours plus pour boucher les trous qu’il a lui-même creusés. Et comme la dette augmente encore, il faut… augmenter la fiscalité.
C’est le cercle infernal d’un pays qui vit à crédit depuis trop longtemps, et qui fait semblant de ne pas voir la falaise devant lui.
Les gouvernements changent, les promesses aussi, mais la mécanique reste la même, on repousse le mur un peu plus loin, à coups de milliards fictifs, d’emprunts maquillés, de “plans de relance” qui ne relancent rien. Le tout pour rassurer les marchés — pas les citoyens, parce qu’en France on ne gère plus une nation, on gère une dette.
Pendant ce temps, les classes moyennes s’effritent, pilier après pilier, elles portent sur leurs épaules le fardeau d’un État obèse, incapable de se réformer mais toujours prompt à ponctionner.
On taxe le travail, l’énergie, le carburant, l’habitat, même la mort, tout devient prétexte à remplir les caisses vides.
Et pourtant, malgré ces milliards extorqués chaque année, le trou se creuse encore, car le système dépense plus qu’il ne produit, et distribue plus qu’il ne récolte. Les aides s’empilent, les subventions pleuvent, les gaspillages se multiplient, on entretient la dépendance, on rétribue l’inaction, pendant que les forces vives s’épuisent.
Nous avons franchi le mur. Nous sommes désormais de l’autre côté — celui du non-retour. Comme la Grèce en son temps, nous allons souffrir longtemps pour financer à fonds perdus, non pas pour rebâtir, mais pour maintenir l’illusion d’une prospérité qui n’existe plus.
Et pendant que les technocrates calculent, pendant que les ministres se congratulent, le pays réel, lui, se vide, se tait et se lasse. La France n’est plus dirigée par la raison, mais par la peur du défaut, et tant qu’on refusera d’affronter la vérité le serpent continuera à se mordre la queue — jusqu’à finir par se dévorer tout entier.
L’immobilisme à la française
Ça pique sans douleur, parce qu’on cache la merde au chat.
Les problèmes sous le tapis et les avantages à l’Élysée.
Le vrai drame de la France, ce n’est pas le manque d’intelligence, ni le manque de moyens, c’est le refus obstiné d'affronter le réel. Chaque fois qu’un sujet dérange, on le maquille, on le repousse, on le transforme en polémique pour noyer le poisson, et comme ça fait trop mal de regarder les plaies ouvertes, on préfère repeindre le pansement.
Dès qu’on ose parler franchement — d’économie, d’immigration, d’éducation, de religion, ou de sécurité — on se fait accuser de stigmatiser, de diviser, de “faire le jeu de…”.
Résultat : plus personne n’ose rien dire, les uns par peur d’être catalogués, les autres par peur de perdre leurs privilèges, alors le silence devient la norme, et la médiocrité, un modèle d’équilibre.
La France a inventé la grève de la pensée, on discute pour ne pas décider, on débat pour ne pas trancher. On crée des commissions, des comités, des observatoires — tous chargés d’observer surtout qu’il ne se passe rien. Pendant ce temps, les problèmes s’entassent : insécurité, dette, chômage, perte de repères. Mais comme le vernis républicain brille encore sous les dorures, on se persuade que tout va bien.
Le plus triste, c’est que tout le monde le sait, dans les cafés, dans les bureaux, dans les écoles, on en parle à voix basse, mais à haute voix on se tait, parce que la vérité dérange et que déranger, en France, c’est presque devenu un crime moral.
Cet immobilisme à la française c’est le triomphe du confort sur le courage, on préfère préserver les apparences plutôt que d’assumer les conséquences. On gouverne en évitant les vagues, comme un capitaine qui confond prudence et lâcheté, et à force d’éviter le choc, on finit par couler doucement, sans même faire de bruit.
C’est la politique du faux-cul, celle qui regarde ailleurs pour ne pas avoir à affronter la réalité, celle qui promet tout à tout le monde, sachant très bien qu’elle ne tiendra rien à personne, celle qui parle de liberté pendant qu’elle multiplie les contraintes, et qui s’étonne ensuite de voir les gens se détourner des urnes.
En France, on ne réforme pas : on repousse. On ne tranche pas : on négocie. On ne construit plus : on gère la ruine. Et quand la maison brûle, on crée un ministère du feu.
Alors oui, ça pique sans douleur, parce qu’on a tellement anesthésié la conscience collective que même la vérité ne fait plus mal.
Ce sera la chute d'où la cinquième république ne se relèvera plus.
Pendant qu'on le peu encore, bonne journée à tous.
Ou presque tous, il y a des gens qu'il faut exclure des bons souhaits.
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