La dégradation du journalisme

Publié le par François Ihuel

 

Vue par les lecteurs

 

La dégradation du journalisme

Un métier captivant.

J'ignore si, étant jeune, j'aurais été passionné par le journalisme, certainement puisque je m'intéresse à tout, toutefois le journalisme des années 1970/1980 avait une autre valeur que le journalisme d'aujourd'hui, du moins le journalisme local.

Certes, un journaliste local ne va pas sur des théâtre de guerre, il ne va même pas sur des lieux d'agitation, se contentant des informations locales via des correspondants locaux et les informations ciblées qui lui sont envoyées. J'avais d'ailleurs postulé comme correspondant local mais à l'époque mes prises de positions politiques ne correspondaient pas aux critères gauchistes du Dauphiné Libéré, pourtant même sans évoquer le moindre sujet politique il y a bien d'autres occasions de faire de l'information locale.  

La discrimination est dans tous les secteurs mais j'ai survécu à cet abominable rejet.

 

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Au hasard.

Il arrive, quand je vais au café, l'Eden ou le Black-Jack la plupart du temps — puisque je ne monte pratiquement plus en vieille ville où tout est fermé — histoire de boire mon petit café du matin, que je tombe sur un Journal à disposition des clients, quand il est disponible, rarement parce qu'il y a des adeptes qui l'épluchent, surtout les pages sport. Je prends donc une photo Iphone de la page sucrerie afin de prévoir une page de blog en ce sens, dont acte.

Je ne choisis pas, c'est juste quand l'occasion se présente, à chaque fois je constate la navrance de cette page "Briançon", pourtant la seconde ville d'importance du département avec 10 500 habitants, puisqu'elle en a perdu 2000 en dix ans.

Des niaiseries cul-cul il en faut, il y a des amateurs(trices) que ça intéresse certainement, ne serait-ce que ceux qui y sont placés, ce qui se comprend pour connaitre de leurs animations et autres.

Juste du remplissage, un sujet de deux phrases il faut en faire plusieurs paragraphes, un peu ce que je voyais dans les journaux locaux d'autres régions mais pour des villages de 500 habitants.

C'est formidable Briançon, il ne se passe presque jamais rien, en dehors des faits divers d'importance comme les saisies de drogue ou les exactions de leur dealeurs.  

 

La dégradation du journalisme

Il y a huit mois.

Ma page blog du 2 Août 2024 (Il m'est souvent reproché d'écrire les mois avec une majuscule, défaut d'enfance qui ne me quitte pas, et puis moi j'aime bien considérant que la nomination d'un mois c'est un nom propre) dans laquelle vous pourrez trouver des informations (personnelles) sur le journalisme. Il ya bien entendu quelques articles sur le Dauphiné Libéré local, je ne vais donc pas réécrire ce qui y est, juste aller y voir (Bas de page 7 ème position à la date du jour).

Pourtant être journaliste c'est fonctionner de façon neutre afin que tous les lecteurs puissent avoir une vue globale des articles, quelle que soit la tendance des uns et des autres, un peu comme mon blog toutefois boudé par ceux qui trouvent ma position politique incompatible avec la leur, ce qui détonne parce que j'accepte tout de quel que parti que ce soit. 

En matière de politique je ne suis pas bloqué sur une ligne de conduite dite, j'ai tâté un peu de tout, de l'extrême droite à l'extrême gauche, je n'ai pas adhéré partout, juste que pour connaitre et pouvoir m'exprimer il est important de connaitre de tout. 

Si certaines obédiences m'insupportent ce n'est pas pour autant que je les déconsidère, puisque dans tous les mouvements il y a des positions intéressantes et des prises de paroles intelligentes, et puis il faut de tout pour faire un monde et ce n'est pas parce que j'ai des idées bien arrêtées que celles des autres ne valent rien, le particularisme ne doit pas entraver des idées collégiales.

Et c'est bien là le défaut de certains personnels journalistes du Dauphiné Libéré, faire montre d'hostilités non déguisées envers ceux qui ne cadrent pas avec la personnalisation de ces gens persuadés que ce qui n'est pas de leur obédience est forcément néfaste et à rejeter, la aussi de la discrimination.

Certes, j'ai eu l'occasion d'avoir des articles me concernant, en payant bien entendu, pour faire de la publicité pour mes livres (Onze métiers — Cent galères et mes romans) il faut bien investir, même si en retour il n'y a rien, c'est le risque et tant pis si on perd, on s'en relève toujours.

Lorsque que j'avais postulé, en qualité de correspondant local, c'est parce que mes déplacements et mes constatations amenaient à avoir de la matière première pour le journalisme local, certes pas mal de points négatifs considérant que c'est en informant la population de ce qui ne va pas qu'on fait avancer les choses et qu'on corrige les problèmes locaux.

La force médiatique c'est justement d'attirer l'attention sur les désordres municipaux, ce qu'évite soigneusement le Dauphiné Libéré mais peut-être que les "subventions" municipales, avec l'argent des contribuables, y est pour quelque-chose.

Ce qui sert beaucoup le maire actuel qui n'a pas envie de voir dans les journaux les désordres qui lui incombent, surtout financiers, de ce côté là il peut dormir tranquille puisque je suis peut-être le seul qui le dénonce ouvertement, ce dont il se moque royalement comme il se moque bien des gens qui l'interpellent sur des sujets sensibles.

Le maire actuel, d'un parti politique fut-il lamentable et minoritaire, n'est pas le maire des citoyens de sa ville, c'est juste le maire de ceux qui l'adulent, qui le servent avec une déférence de faux-cul et qui l'encensent afin de garder les quelques avantages que procure le fait de sucer là où il le faut. Ne supportant pas la contradiction je me doute que parmi les membres du Conseil Municipal il doit y avoir des frictions, du moins c'est ce qui m'a été révélé par la bande.

Alors de faire pression sur le journalisme local ne m'étonne en rien, d'autant qu'à l'approche des JO de 2030 il va tout faire pour être réélu, il y a pas mal à gagner dans tous les domaines, y compris les petits cadeaux occultes qu'une majorité des maires de France acceptent en échange de complaisances, de préférences, et autres facilités permettant aux divers solliciteurs d'avoir les coudés franches et les autorisations diverses, même celles qui dérangent et coutent un bras aux contribuables.

 

La dégradation du journalisme

Monsieur Yoann Gavoille.

Que je ne connais pas personnellement, juste à travers ses articles et son sobre site Linkedin, sur lequel je suis également, mais aussi d'avoir été la cible d'une menace de plainte suite à un article que j'avais fait paraître sur mon blog. Ça concernait la période d'inondation migrante par le col du Montgenèvre et le col de l'Échelle. La position d'alors du Dauphiné local, et ses prises de positions instrumentalisées, ne laissait personne indifférent, le tapage entre le forcing du poste frontière, par les pro-migrants", et le pacifisme des Identitaires, faisait qu'il était difficile de ne pas faire le rapprochement avec la complicité flagrante du journalisme local qui prenait position favorable envers la migration invasive tout en dénonçant l'action identitaire.

On sait qu'il existe des journaux de gauche comme des journaux de droite, leurs positions politiques clairement affichées font qu'on sait à quoi s'en tenir, ayant été interpellé par le rédacteur du Dauphiné Libéré, quelques temps après, sur le fait que je fasse état de la tendance politique qui va à l'encontre de la déontologie du journalisme local, m'ayant dit que le journal est neutre laisse à penser que certains membres passeraient outre, ce qui ressort toujours d'ailleurs. 

Et puis localement les gens parlent, s'expriment, ce qui fait que j'en apprends assez pour conforter cette position gauchiste qui entrave le reste. Maintenant chacun a ses opinions, ses positions, ce qui est honorable parce qu'on a encore le droit de choisir son camp, sauf s'il y a tendance à l'imposer par la censure lascive et le refus d'informations pourtant nécessaire à la vie locale, ne serait-ce que, comme écrit plus avant, pour faire bouger les choses et faire prendre conscience aux élus qu'ils n'ont pas le monopole de décisions qui sont contraires au fonctionnement.

Par-là j'entends que les finances publiques sont en priorité en faveur de la sécurité, du bien-être et du fonctionnement à l'avantage les administrés. Qu'on fasse des travaux hors fonctionnement normal rien d'extraordinaire, à condition d'en avoir les moyens et surtout de ne pas passer avant l'indispensable, hors l'indispensable, à Briançon, c'est de seconde zone, ça passe après les caprices de Monsieur le Maire, et ça le journalisme est en devoir d'en faire état, d'une part pour que la population sache ce qui la concerne, autre que les niaiseries sucrées de la page Briançon, mais aussi parce que les médias sont là pour ça.

Dans cette ville aux anachronismes flagrants il serait raisonnable de le faire savoir publiquement afin d'en faire fléchir les excès, ça c'est le travail du journalisme local. Parce que ce que je vois, que je photographie (même si parfois ça parait excessif), c'est ce qui ne va pas, non parce que ça ne va pas, puisque dans tous les lieux il y a des désordres, mais parce que ça perdure sans qu'il ne soit fait quoi que ce soit pour y pallier alors que ça relève de la responsabilité municipale. 

Si un média me menace (où plutôt un membre du personnel) de saisir la Justice parce que je dénonce ce qui ne va pas c'est que quelque-part il y aurait un motif pour le taire, et ça ce n'est pas normal. Dès lors qu'on censure, qu'on occulte, qu'on menace à cause de ce qui doit se savoir, c'est parce qu'il faut le cacher, où du moins ne pas en parler. Comme à la mairie c'est l'étanchéité totale, Monsieur le Maire n'ayant même pas voulu répondre à mes demandes de factures malgré l'injonction de la CADA, ne pas divulguer les coûts des dépenses anormales ne fait que confirmer qu'il y a un dysfonctionnement, quand on cache c'est qu'il y a une raison à ne pas connaitre.

Monsieur Yoann Gavoille a le devoir de sa profession, pourquoi ne le fait-t-il pas dans son entier en excluant ce qui pourtant servirait la cause des briançonnais ! Si encore le maire actuel était de gauche je comprendrais, mais le maire est macroniste — du moins pour le moment, avant que le vent politique ne change, ce qui lui permet de jouer les girouettes, parce qui si M Mélanchon était élu il deviendrait LFI — donc occulter une politique de "droite" alors qu'on est à gauche. Je me demande ce que pourrait bien en penser Monsieur Edwy Plenel, directeur de publication de Mediapart, journal de gauche. 

Malheureusement la dégradation du journalisme est générale, au service de l'État les journaux nationaux ne font que désinformer et transformer l'information afin de servir tel ou tel personnage ou politique. Hormis bien entendu les médias privés qui parviennent à un équilibre fragile, d'ailleurs dans le collimateur de l'État même eux doivent moduler pour ne pas être interdit. C'est tout sauf de la démocratie.

Qu'attend donc le journalisme local pour servir ses lecteurs afin qu'ils réalisent les problèmes locaux ? 

Je n'ai pas la réponse mais je continuerai à dénoncer ce qui ne va pas, ce qui est anormal dans une ville qui détruit l'esprit de Briançon pour en faire un dortoir pompe à fric pour touristes abusés.

Bonne soirée à tous

 

 

Publié dans Briançon et politique

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