L'Église, ses contradictions. (Partie 2)
Le bien, ce mal qui ferait du bien
Un même dieu pour s'entretuer.
Sans réécrire la bible il faut savoir qu'à l'origine des deux plus importantes religion il y a un dieu unique, une autre religion s'en répond, le judaïsme.
Les chrétiens ont eu leur messie, puis ensuite les musulmans, les israélites attendent encore le leur.
À l'origine, Abraham, descendant de Noé, serait le père du monothéisme, il y a dont 4 000 ans, soit l'équivalent du début du moyen empire égyptien, 800 ans avant Ramsès II.
Les civilisations perses étaient tout aussi avancées que l'Égypte, peut-être même que la Mésopotamie pourrait être à l'origine de la civilisation égyptienne, mais ça ce n'est que ma déduction personnelle, puisque remonter au sumériens ça revient à presque effleurer la préhistoire évoluée.
Il y a d'excellents livres sur la civilisation sumérienne, les lire c'est passionnant, le berceau de la Perse (en gros les actuels Irak et Iran) nous fait remonter plus de 7000 ans en arrière, maintenant les écrits de ces époques sont rarissimes, écriture cunéiforme sur les tables de pierre on doit plus à l'archéologie qu'aux écritures ce que l'on en connait, personnellement je ne m'en lasse pas.
Les dieux de ces époques n'ont aucun point commun avec le dieu monothéiste de nos principales religions, encore qu'on pourrait faire le lien à travers les découvertes archéologiques mais c'est très ténu.
Les dieux c'est d'abord le commandement, la soumission des peuples par la loi divine puisque Abraham, originaire du pays de Canaan en Palestine, combat les perses, déjà à cette époque, dieu lui aurait révélé que sa descendance seraient des rois. (C'est plus compliqués mais je simplifie, c'est juste pour en venir à la suite)
Roi ça signifie maitre, le plus haut, le plus puissant, donc celui qui règne sur une population qu'il soumet à sa volonté, le prophète Zacharie n'a-t-il pas annoncé la venue du roi des juifs en Jésus !
Comment devenir roi sans l'être ? En devenant prophète ou guide spirituel, prêcher l'impalpable, prêcher l'inconnu, prêcher le mystère, c'est ce qui est en tout le plus attractif ; d'ailleurs encore aujourd'hui, pour être élu, de n'importe quoi, on promet sur du vent, sur des hypothèses, sur ce qui n'existe pas encore mais qu'on promet de faire exister, c'est la religion de la politique et accessible à tout le monde.
En fait pas à tout le monde, juste à ceux qui ont les capacités de soumettre, comme écrit dans ma page précédente — "L'Église, ses contradictions (partie 1)" du 13 Octobre 2024 — l'humanité est composée de ceux qui sont créés pour soumettre et ceux qui sont créés pour être soumis, de loin les plus nombreux.
La persuasion c'est un don et un art, celui de savoir s'imposer par la parole, mais aussi par des artifices, s'entourer d'objet divers, parfois ésotériques, la plupart du temps matériels et immobiliers, plus on possède et plus on est respecté, même si la possession des uns est le résultat des dons des autres, les dons de ceux qui sont soumis.
Ce qui a basculé ce sont les orientations et les déplacements de croyances, nous avons, ne serait-ce qu'en France et en Belgique, plus de monde dans les mosquées que dans les églises, ce, dû au fait que les peuples s'instruisent, que l'évolution permet de découvrir des moyens de preuves qui vont à l'encontre de certaines croyances.
Et c'est bien pour cela que la soumission des populations passe aussi par leur manque d'éducation, ce qui ressort nettement dans la religion musulmane qui ne tolère pas d'instruire autres que ceux qui sont choisis, pas par les populations mais par leur pairs, comme en politique.
La désaffection religieuse.
Il n'y a pas besoin d'être instruit pour réaliser que les églises d'aujourd'hui n'attirent plus les fidèles, je l'ai constaté personnellement tout au long de ma vie religieuse, en qualité de pratiquant, mais aussi de servant à travers le scoutisme et en étant enfant de chœur.
Dans les années 1960, alors que j'étais au catéchisme, mais aussi et déjà enfant de chœur, les églises étaient remplies, restaient exceptionnels les pratiquants qui manquaient la messe dominicale, c'était presque un devoir, c'est aussi sur ces critères qu'on été mis en place certains jours fériés et le dimanche non travaillé, pour que les fidèles restent assidus à la religion, même si à longueur d'année et répétitivement on leur ressassait toujours la même chose, l'objectif n'étant pas de leur saturer le crâne de ce qu'ils connaissaient déjà mais de faire des émules pour prendre la relève, la progéniture la plupart du temps.
Je n'y ai pas échappé, ayant à mon tour désiré inculquer à mes enfants les principes de la religion catholique.
Sauf que ! Le train de ma vie n'a pas pris le bon aiguillage, me trouvant embringué dans des situations à l'opposé des principes religieux, du moins ceux qui sont dispensés à l'inverse de ceux qui sont pratiqués par des gens d'Église, je n'ai pas voulu imposer des principes, dont je m'éloignais, à mes enfants ni à mon entourage, laissant à chacun le libre choix de ses croyances et de son fonctionnement. Partant du principe que nos enfants ne nous appartiennent pas, sachant que chaque individu à son propre raisonnement et son propre fonctionnement, je ne me suis pas entêté à imposer ce qu'ils auraient refusé, à juste raison.
J'ai commencé à me poser des questions en 1966 alors que j'ai fréquenté, très peu de temps, le petit séminaire, c'était sous le "règne" de Jean XXIII — parce que là déjà on parle de règne en rapport direct avec roi — mais surtout la cloture du concile Vatican II qui a bouleversé les rouages immuables de l'Église, créant de ce fait des antagonismes au sein même du Vatican, on va y revenir plus loin, ou une autre page parce que le sujet est si vaste qu'une troisième page se profile.
Puis ces questions sont devenues des interrogations légitimes sur l'application des doctrines de la foi, mon dernier camp scout ayant été révélateur des inversions de valeur, du partage appris pourtant déjà naturel chez moi, j'ai découvert le particularisme, l'égoïsme, contraires aux préceptes qui m'étaient enseignés jusqu'alors.
J'ai vécu l'insulte et le rejet là ou j'attendais la compassion et la fraternité, au début j'ai mis sur le compte de mon particularisme cette attitude à mon endroit, puis, au fils des jours de ce camp scout, je suis devenu aussi l'objet de plaisirs d'autres alors insoupçonnables, faisant de ce fait de moi un désir et un remède.
Le pire c'est que ce que justifiait ma participation active valait aussi insultes et mépris. (voir mon livre, de ma série "Onze métiers — Cent galères", tome 1 partie "scoutisme", de la page 200 à la page 284, quelques passages délicats déconseillés aux moins de seize ans, aux prudes et aux serviteurs de l'enfant de Marie)
Quand j'ai quitté les scouts, début 1967, mon état d'esprit était devenu tout autre, ma considération de la religion aussi, j'ignorais encore les extraordinaires déviances de ceux qui pourtant sont supposés être des exemples et des repères.
Peut-être aussi la raison, ou le motif, de ce que j'allais devenir et vivre intensément quelques mois plus tard, et ce pendant une bonne dizaine d'années. (Voir les tomes de ma série ci-avant)
De Frédéric Martel.
Après avoir suivi un échange littéraire, sur YouTube, j'ai entrepris d'acheter son livre, un pavé de 630 pages dont aucune insipide contrairement à d'autres ouvrages. Mes livres ne font que 550 pages dont pas mal indigestes, non parce qu'elles sont insipides mais parce que leur contenu risque de provoquer des crises cardiaques chez certains ou des séances de paluchage chez d'autres nettement plus jeunes, raison de la limitation d'âge pour les lire, et encore, ce ne sont que les reprises de ma série ADHOMO qui, là, m'envoie directement en enfer. Ou chez les fous.
Cette série n'est plus éditée pour le moment (J'en ai encore quelques exemplaires), mais j'ai préparé un condensé des passages les plus hards avec renvoi dans mes autres livres, à paraitre dans quelques mois.
Bien que j'ai un très large aperçu de ce que j'ai découvert, durant des décennies, je ne m'imaginais pas à quel point la corruption religieuse pouvait descendre ; toutefois ça recoupe mes intuitions, si j'avais connu ça en 1966 je serais peut-être resté au séminaire, que pourtant j'ai quitté pour des préceptes inverses.
J'ai pris contact avec l'auteur, qui m'a répondu presque instantanément par quelques phrases (Copie d'écran ci-dessus), tout comme avec Claude Arnaud (Primé au FÉMINA) les contacts littéraires sont d'une grande utilité de ces échanges épistolaires.
Ce remarquable travail de titan, de Frédéric Martel, méritait bien un livre, et les autres à la suite, parce que là j'ai une plus grande ouverture sur ce que je savais déjà.
Le monde et la tolérance.
Déjà rien que ce mot, tolérance, ça m'agace, parce que tolérance veut dire accepter ce qui ne serait pas normal, hors la nature est normale, pour peu qu'il y ait des normes dans la nature, mais c'est un autre sujet que j'explique aussi dans mes livres.
Refuser ce que la nature crée c'est une aberration, il faut juste se demander ce qui est le facteur déclenchant de ce refus, si on fait le lien avec mes articles précédents on revient à la case départ en Mésopotamie il y a 7 000 ans, les premiers conflits religieux connus, le choc des cultures et des croyances ; on ne parle pas encore réellement de religion.
Ces deux civilisations, nettement plus avancées que ne l'est la gaule à la même époque, encore habitée de peuplades diverses ne correspondant pas entre elles comme on pourrait le penser, et aux rudiments d'existence de la fin de la préhistoire, avaient une conception de l'adoration de leur dieu qui les mettait en conflit, sur la possession d'espace vital mais aussi sur les mœurs et coutumes, les uns dépendant de la mer et les autres d'immenses terres.
Savoir qu'à cette même époque les Étrusques étaient très loin de fonder une peuplade qui sera le début de l'empire romain, tout comme les peuplades européennes vivaient encore à l'âge du fer, la civilisation minoenne n'est pas encore à devenir la Grèce antique. Ce retard d'avancée dans l'évolution, par rapport à l'Égypte et à la Perse, ne génère que des adulations locales basée sur des évènements climatiques ou astraux.
Comment savoir ce qui déterminait les humains de par leur fonctionnement ? Aucun document ne fait état de la vie sociale de ces époques en ces derniers lieux, on a commencé à étudier les mœurs des humains qu'à dater de la civilisation méditerranéenne, particulièrement grecque.
Là aussi il y a des tas d'ouvrages sur le sujet. Ce qu'on sait c'est que la désignation "homosexualité" est toute récente, même si ça existe depuis le début de l'humanité, encore faut-il déterminer à quel moment est ce début.
Toujours est-il que cette désignation, qui date de la fin du XIX ème siècle, à été l'étincelle qui a encore plus divisé les hommes, même si depuis le moyen-âge, du moins en France, l'acte de sodomie était soit toléré, soit proscrit, voir puni de mort.
En France il y a eu des périodes de forte acceptation, puis d'autres de rejet total, fonction des monarques mais aussi de la position de l'Église et des divers papes et religieux d'importance qui ont défilés, certains complaisants (puisque pratiquants), d'autres farouchement hostiles (bien que pratiquants aussi (lire SODOMA)).
Des religions sont nés la plupart des conflits, mais il y a aussi le problème démographique qui entre en jeu, procréer étant l'objectif principal de l'évolution, mais aussi le potentiel pouvoir de ceux qui dirigent les peuples, hors à ces époques les maladies mortelles et les décès infantiles sont très élevés, pour y pallier il faut faire des enfants, beaucoup d'enfants, afin qu'au moins 20 % arrive à l'âge adulte.
L'enfant, en ces temps reculés, n'a rien n'a voir avec l'enfant d'aujourd'hui. Juste considéré comme une bouche à nourrir dans l'espoir de les voir passer le cap de la mortalité infantile, la mort d'un enfant, à ces époques, ce n'était pas un drame mais une fatalité. Donc les actes de sodomie, considérés contre nature alors que c'est la nature qui crée les sodomites, étaient vus comme une entrave à la fécondité indispensable pour garder un équilibre viable des peuples, et ce quel qu'ils soient.
Notre époque actuelle, qui réussi même à faire vivre ce qui n'est pas viable, que d'ailleurs la nature rejette, le problème de la démographie ne se pose plus, du moins pas dans ce sens parce que maintenant c'est presque le contraire, il y a trop d'enfants.
D'où le libéralisme sexuel et l'acceptation, comme ils disent, même si les religieux y sont encore réticents. Dans la religion musulmane, du peu que j'en connais, l'homosexualité est punie de mort, pour l'expliquer il faut revenir au début de cette page concernant l'éducation et le savoir.
Savoir qu'à la naissance le "destin" sexuel est déjà en place et immuable, et ce quel que soit le médecin qui voudrait s'y intéresser, ça regarde plus la psychologie que la médecine ; encore que maintenant on considère la psychologie comme une médecine, ce qui m'agace aussi parce que pour être psychologue il n'y a pas besoin d'apprendre, on l'est ou on ne l'est pas, tout comme l'homosexualité, on l'est ou on ne l'est pas. C'est l'humain qui s'invente des normes et des spécialités.
Cette carte du monde sexuel est intéressante parce que les religions sont représentatives de ces particularités, la religion musulmane reflétant parfaitement l'homophobie caractéristique qui en est une de ses doctrines, et pas la moindre.
Encore qu'en France les homophobes sont légion, mais il faut savoir que parmi ces homophobes beaucoup sont des homosexuels refoulés, ce que j'explique aussi dans mes livres, d'ailleurs une loi de Pétain, du 6 Août 1942, qu'aucun parlement n'a pourtant voté (et pour cause mais on y reviendra), pénalisait l'homosexualité alors que Pétain aurait été lui même homosexuel, et que ceux qui me disent qu'il était marié n'oublient pas que d'avoir une femme n'empêche pas d'avoir aussi une vie sexuelle particulière.
Ce sujet sera développé dans la prochaine page, parce qu'il y a tellement à écrire que je clos là celle-ci sur laquelle je travaille depuis plusieurs heures. Même si j'ai l'habitude d'écrire il faut aussi à un moment interrompre, je ne suis pas comme Frédéric dard à me lever la nuit pour reprendre un livre en cours. Quoi que !!!
Bonne soirée à tous et bientôt la suite, parce que finalement il va y avoir pas trois, mais quatre pages.
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