Journalistes - journaleux - pisse-copies
Dans tous les métiers il y a des taches
Léon Zitrone.
C'est le seul journaliste français que j'ai vraiment connu, brièvement certes, mais pas des moindres puisqu'il était une figure de l'antenne française, un monument à lui tout seul.
Homme jovial et très professionnel je l'ai rencontré à l'occasion de la cérémonie organisée par Jacques Chirac, alors maire de Paris, en août 1984, à l'époque j'étais (entre autre puisqu'exerçant deux emplois je conduisais aussi le métro sur la ligne 4) chauffeur de car chez Lecaplain et nous avons été sollicités pour transporter les milliers d'anciens combattants qui ont participé à la libération de Paris en 1944.
Alors que nous étions dans la grande salle de réception de l'Hôtel de Ville, et que Jacques Chirac faisait son allocution à tout ce monde, du moins ceux qui ont pu rentrer en ces lieux devenus trop petits tellement ils étaient nombreux, je suis sorti pour prendre un peu l'air, la chaleur de ce mois d'août, ajoutée à cette foule trop nombreuse pour cette salle pourtant immense, m'incommodait quelque peu.
Dehors, alors que je traversais la cour centrale, j'ai légèrement bousculé un homme qui ne m'a pas vu et qui reculait, un micro encore à la main. C'était Léon Zitrone.
Me confondant en excuse, de ce heurt involontaire, il m'a rassuré qu'il allait bien, vu son gabarit je ne risquais pas de lui faire grand mal. Me demandant d'où je venais, puisque ma jeunesse de l'époque ne me classait pas dans les invités, je lui ai expliqué que la salle où discourait Jacques Chirac était saturée et que je sortais prendre l'air.
Il m'a demandé qui y était encore, puisque les autres cérémonies de la journée étaient terminées ; ayant reconnu Mme la Maréchale Leclerc, à la tribune officielle de laquelle Philippe De Gaulle partait, je lui comte donc ça en lui précisant, d'un ton badin, que le buffet était submergé de mains à tel point que je n'ai même pas pu saisir le moindre toast, ce qui ne me dérangeait pas vraiment parce que ce tripotage, de milliers de mains certainement douteuses dans les divers buffets bien garnis, devait regorger de bactéries.
Il venait de finir un interview avec le Général de Boissieu qui quittait lui aussi les lieux ; me prenant pour un officiel (Savoir que les chauffeurs de l'époque, dans cette entreprise, étaient en tenue impeccables, cravate et veston de rigueur, pantalon gris et chaussure cirées (photo de moi, de mauvaise qualité, aux bateaux parisien en 2000), pas comme maintenant où pas mal de chauffeurs ressemblent parfois à des SDF, presque en guenilles, possédant le permis de conduire ; mais c'est un autre sujet) je lui ai donc expliqué ma présence en ces lieux et ma fonction très simple de chauffeur, lui précisant que des anciens combattants que j'ai transporté jusqu'ici un m'a expliqué avoir une haine viscérale des boches (dixit).
Quand ce dernier cité m'a demandé de quelle marque étaient nos autocars (nous étions soixante de chez Lecaplain) je lui ai dit que c'était des véhicules allemands, SETRA Kässbohrer, ce qui l'a un moment interloqué, puisqu'il venait de me dire tout le bien qu'il pensait de ces gens. Aussi, après quelques secondes d'étonnement, il m'a dit que les allemands de maintenant n'avaient plus rien à voir avec ceux qu'il a combattu pendant la guerre.
Mon récit intéressant Léon Zitrone il m'a demandé comment était l'état d'esprit de ces anciens combattant, ne pouvant lui donner des détails, puisque je n'ai fait que les transporter, même si j'ai échangé quelques phrases, je lui ai dit qu'il pouvait aller à leur rencontre, il m'a répondu que comme moi les lieux surchauffés et surchargés il les évitait.
On a échangé d'autres sujets concernant mon métier et mon employeur, lui précisant que je suis parisien, né à Paris, d'où ma connaissance des lieux. Après lui avoir demandé des précisions sur son métier et sa notoriété j'ai découvert un homme simple et très conciliant, il m'a remis une carte de visite en échange de la mienne, puisque j'en ai toujours quelques-une avec moi. Puis il est reparti ayant autre chose à faire que de converser avec un vulgaire chauffeur.
Je l'ai revu deux fois à la maison de la radio dans le 16ème arrondissement, toutefois, ses occupations intenses étant très loin des miennes, les entrevus ont été brèves, j'en sais toutefois assez pour savoir ce qu'est un journaliste reporter et la complexité de leur métier.
Journalistes de renom. (parmi d'autres)
Que je ne connais pas personnellement, juste qu'ils ont à mes yeux la valeur de leur profession.
Je ne m'arrête pas à leur vie privée, pas plus qu'à leurs détracteurs, je me contente d'apprécier leur travail et leur professionnalisme, sans écouter tout ce qui gravite autour.
Ces gens, qui se déplacent sur des théâtres d'opération, qui créent l'information sur des faits constatés, qui savent reproduire, à travers leurs reportages, ce que le public en attend, c'est du vrai journalisme.
J'ai souvenir de l'interview qui m'a été faite en 2014 alors que j'étais candidat à la mairie de Briançon, interrogé sur mon programme la première question qui m'a été posée c'est "êtes-vous d'accord avec Jean-Marie Le Pen sur le dénie des chambres à gaz entre 1940 et 1945".
Candidat sous les couleurs du FN, à l'époque, il fallait forcément orienter le sujet sur le passé à défaut de connaitre de mes intentions sur le présent, puisque puiser dans les poubelles du passé reste la meilleure méthode des petits journaleux sans envergure, la particularité des journaleux engagés étant de démolir ceux qui ne rentrent pas dans leur ligne politique, comme la majorité est de gauche, donc tout ceux qui ne cadrent pas avec leurs idées extrémistes sont forcément des fascistes.
Je me demande bien ce que le fait de connaitre, ou de ne pas connaitre, ce qui est mon cas parce que je n'ai pas vécu la guerre, aurait comme incidence sur la gestion d'une ville, ces dérives journalistiques ciblées pour mettre hors circuit un candidat potentiel.
L'entretien a été bref et on m'a coupé avant que je ne puisse m'exprimer librement, interrompre l'interviewé étant la meilleurs façon de couper court à la contradiction, Les journaleux ayant cette tendance à couper la parole afin que leur interlocuteur n'ait pas le temps de répondre, faisant de fait passer pour une réponse ce qui n'est qu'une question.
Le Dauphiné Libéré "Briançon".
Je m'y était abonné, toutefois, comme on n'a pas droit à la parole si notre avis sort de la politique gauchiste de ce journal, la censure agit de façon à ce que nos avis soient mis aux oubliettes, par un motif fallacieux on nous fait bien comprendre que seuls les journaleux autorisés peuvent se prononcer sur la vie locale, du moins sur ce que quelques journaleux sans talent glanent de la vie locale en évitant très soigneusement les sujets délicats ou qui fâchent.
Je n'ai donc pas renouvelé mon abonnement, il est vrai modeste parce que ce qui m'intéresse c'est la réalité, pas les berceuses pour lecteurs crédules.
C'est la raison pour laquelle la page sucrerie de Briançon, appelée aussi page locale, ne fait état que de querelles de clocher, de spectacles de patronage mais surtout de glorifier la municipalité en place, puisque cette dernière semble subventionner, avec l'argent du contribuable, le bureau local du DL.
Loin, très loin, de la déontologie journalistique qui laisse à supposer que l'actualité locale puisse englober également les sujets délicats.
Donc la page Briançon c'est minauderies et douceurs, des images ciblées en des lieux encore intacts de nuisances diverses, peu nombreux d'ailleurs, mais surtout sur ce que téléphoniquement on leur demande d'écrire, encore qu'écrire est un bien grand mot vu la logistique qui est derrière pour rectifier un écart possible.
Sinon on a la moitié du journal qui retrace ce que l'Équipe à diffusé la veille, mais aussi des informations nationales qu'on connait déjà aussi de la veille, puis la rubrique nécrologie, et les diverses niaiseries locales habituelles qu'on enchéri pour faire du remplissage.
Je n'ai plus vu depuis longtemps, en dehors de la réunion du conseil municipal, un journaliste local dans les rues de Briançon à connaitre des opinions diverses des briançonnais, ce qui serait d'ailleurs trié de façon à ne garder que le côté positif qui met en avant les prouesses municipales à gaspiller l'argent public dans des constructions incessantes à la gloire des promoteurs et investisseurs.
Moi, les pisses-copies ça me fait bien marrer.
Transcrire un FAX, reproduire une demande téléphonique, recopier des documents dont parfois la véracité laisse à désirer, c'est le travail du journalisme local, pourtant il y a à dire, à découvrir surtout, tout comme mes demandes de factures que je réclame à la municipalité depuis des mois, bientôt des années, sans réponse bien entendu parce qu'à la mairie de Briançon c'est le status Quo, aucune réponse à mes courriers, aucune réponse à mes demandes de RDV, la mairie de Briançon c'est le blocus en sens inverse.
Il va sans dire que ma possible candidature à la mairie, en 2026, sera étouffée, ce qu'on appelle aussi censure officieuse, il va sans dire que là aussi les subventions complaisantes seront peut-être augmentées pour dorer et encenser le maire actuel qui se vantera, sans en dévoiler les inconvénients, d'avoir bétonné la ville en vendant à prix cassés les quelques terrains encore disponibles de la ville, certainement par quelques enveloppes discrètes.
En fait, depuis l'avènement Mitterrand, les médias ont doucement basculés dans le préférentiel choisi, mais surtout imposé, savoir que des sommes énormes, avec l'argent du peuple, sont attribuées aux médias engagés pour ne produire que ce qu'on leur demande, et autorise, de produire, on peut donc comprendre que les insignifiants petits journaleux locaux suivent le système, après tout faire du fric en racontant des conneries ça rapporte plus que de dévoiler ce qui ne doit pas se savoir.
Il y a tant à écrire que vous ne verrez jamais dans un canard.
D'ailleurs, pour connaitre des désordres de cette ville, parcourez mes pages, de plus en plus lues d'ailleurs et j'en remercie mes nouveaux visiteurs, là vous verrez la réalité d'une ville qui se veut digne des visiteurs mais qui fait tout pour les chasser.
Bonne soirée à tous, et pour les informations attendez la fin des JO, en ce moment il n'y a plus que ça pour que les français ne regardent pas de trop près les magouilles d'État et les impensables dispositions qui vont venir nous soumettre encore plus à la rentrée.
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