Conseil du 7 Septembre
Suivre sans pouvoir intervenir c'est du gâchis
Conseil au pas de courses.
Je n'ai pas relevé les lamentations de l'opposition ni les énumérations cadastrales camouflant des cessions de terrains pour d'obscures clients, du moins obscures pour les administrés, les mots ayant ce pouvoir de révéler tout en restant opaques.
M le Maire informe donc que des travaux de canalisation d'eau — encore — doivent se faire, tout comme l'enfouissement des conduites de "chaleur" du réseau chauffage.
Réseau prétendument chauffé au bois, donc déjà un non sens écologique, la plupart du temps cette chaufferie est alimentée en gaz, gaz dont nous prive M Macron en punissant le fournisseur principal, c'est à dire demander au peuple de ne pas se chauffer pour que M Poutine, qui est plié de rire, puisse vendre son gaz à d'autres pays, parce que si l'Europe à besoin de la Russie, la Russie n'a pas besoin de l'Europe.
J'y suis allé de mon commentaire, bien qu'il ne sera jamais pris en compte, un emmerdeur comme moi on l'évite.
En 2009, son prédécesseur avait voté une augmentation de l'eau de 30% d'un seul coup, pour quatre ans, mais toujours en vigueur ; savoir que dans nos montagnes nous n'en manquons pas, même pendant une sécheresse médiatique loin d'équivaloir celle de 1976 sans tapage médiatique, pourtant on nous a clamé que tout va mal, l'instillation de la crainte pour mieux soumettre, puisque ça marche.
M Murgia, inspecteur des finances (Ou contrôleur, je m'y perd un peu mais c'est pareil), pourrait peut-être nous éclairer sur cet "impôt" déguisé pour supposément remettre en état un réseau qui le demandait effectivement, en onze ans les socialistes se seraient-ils moqués de nous ?
Bref, encore et toujours des travaux d'assainissement, il est vrai qu'aucun administré n'est instruit de ce qui se passe dans les couloirs de la mairie, alors ce prétexte ou un autre, le tout c'est de ramasser du fric.
L'opposition soulève le problème des couts de l'électricité en France, pas fort pour des briançonnais qui se savent pas encore qu'EDSB est une régie indépendante qui n'a pas besoin d'EDF pour alimenter la ville, donc je ne vois pas en quoi on augmenterait les factures d'électricité des briançonnais. Factures qui seraient donc indexées sur les contrats EDF ? Ce serait du vol.
Puis on en vient au futur emplacement du parking de covoiturage, c'est que c'est très prioritaire les parkings, surtout s'ils sont payants, parce que ce dernier sujet n'a pas été abordé mais je ne doute pas un seul instant que ces places soient soumises à péage journalier.
De là, une intervenante, je ne sais plus si c'est Madame Poyau ou Madame Daerden, soulève la sécurité des cyclistes de la piste cyclable, comme si ces derniers n'avaient pas l'habitude, à Briançon, d'être en danger à chaque tour de pédale, vu l'état de certaines rue et routes, et vu le manque cruel de piste pour eux, des vrais pistes, pas des tracés qui réduisent la largeur de la chaussée, mettant encore plus en danger ces dits cyclistes.
Et puis ils ne roulent pas tête baissée ces cyclistes, du moins je l'espère, même si certains — rare j'espère — laissent leur cerveau à la maison dès qu'ils montent sur une bicyclette.
Un élu de la majorité à donc dit qu'il fallait faire en sorte de diminuer les accidents. Diminuer comme si c'était incontournable ? J'ai donc mis en commentaire qu'il fallait les éviter, ce qui est tout-à-fait différent.
Et puis j'ai aussi mis en commentaire qu'il n'y a qu'à faire passer la piste de l'autre côté du parking, côtoyant la Durance, comme ça le problème ne se pose même plus. Étonnant que personne n'y ait pensé.
Un comité d'alerte !!
C'est la mode les comités, et puis ça permet de caser quelques copains, ou copines, dans un poste rémunéré pour ne rien faire, après tout, c'est la tirelire des contribuables. Donc, comme je l'écris, c'est du vent.
Madame Daerden voudrait des aires de lavage pour vélos — non, vous ne rêvez pas, c'est exactement ce qu'elle a proposé — parce que tout le monde sait que personne n'a une éponge chez lui pour nettoyer ce désuet véhicule.
Ce à quoi M le Maire à répondu, avec justesse, qu'il y a les aires de lavages pour voitures, assez nombreux d'ailleurs, même si ça ne va pas dans le sens des économies d'eau, encore un non sens et une aberration.
Si les aires de lavages vélos sont autant utilisées que le garage à vélos, à 50 000 euros — que la municipalité socialiste à installé à la gare, le seul élément qui soit en bon état d'ailleurs dans ce quartier qui ressemble à un bombardement, payant bien sûr, et dans lequel pourrissent deux bicyclettes qui y sont à l'année, et depuis pas mal d'années, placées là par les socialo-écologistes de l'époque pour appâter les clients chroniquement absents, juste faire croire que c'est utilisé — les recettes risquent de ne pas être au rendez-vous.
Un fiasco monumental à 50 000 euros à la gloire du socialisme destructeur de la ville, on n'a pas encore de plaque commémorative mais ça va venir, quelques larmes, peut-être un petit chèque, et on aura l'occasion de nommer une rue quelconque — une bien défoncée si possible, ce n'est pas ça qui manque — à la gloire de M Fromm, ancien maire, qui a tout autant contribué à démolir Briançon qu'il l'avait fait à l'occasion du prêt pour le téléphérique du Prorel continuellement dans le rouge.
Les Sports.
En tous genres d'ailleurs.
Là aussi, subventions diverses, pommade à tous les étages, glorification de quelques "clients" présents qui se gorgent de suffisance, bref comme d'habitude.
Donc on remet sur le tapis les avancées en matière d'équipement — pas routiers, ça se saurait — et les subventions qui vont avec, précisant tout de même qu'une bonne partie va être financée par l'État, ça c'est pour ceux qui n'ont pas encore réalisé que les subvention de l'État ce sont aussi leur impôts, donc taxes et autres, Carburants, TVA diverses et innombrables, taxes sur l'énergie, etc..
Revient donc en avant la fameuse pelouse synthétique voulue par le M le Maire alors que l'UE planche sur l'interdiction de ces dites pelouses. En fait c'est la course contre la montre, le tout c'est de mettre en place cette pelouse avant que le texte ne soit voté en commission européenne, sans effet rétroactif le tour est joué et le remplacement incontournable sera accepté puisque déjà existante. Bravo M le Maire de cette pirouette.
Puis j'ai vaguement attrapé une phrase concernant une commission d'étude pour étudier des études préventives afin de mettre en route une étude définitive sur des projets obscurs qui m'ont échappés. Sauf que les commissions ça coute aux contribuables.
Il y a aussi le cimetière de Pont-de-Cervières qui ressemble à un terrain vague depuis des décennies.
Falaises d'escalades.
Ce sujet, d'une importance capitale, qui va satisfaire le quotidien des briançonnais, même ceux qui ne sont pas concernés, c'est-à-dire 95%, est lui aussi débattu, j'ai entendu dire qu'il fallait en faciliter les accès en voiture, juste histoire de polluer un peu plus les vallées, sauf aux véhicules électriques qui ne rouleront pas pour cause de pénurie d'électricité ; alors que de parquer des véhicules sur les endroits existants, mettant en place de ce fait des navettes de transport en commun, comme ça existe pour la Haute vallée de Névache, serait peut-être la solution la plus économique et la plus écologique. Quand on est élu on ne peut pas penser à tout.
J'ai aussi saisi le projet d'une passerelle externe à la chaussée de la rue Jean-Moulin, entre l'ancien local des ST et le pont Yves Dusserre, là aussi des échanges divers pour savoir comment faire compte tenu qu'une ligne moyenne tension passe dans les jupes de ce pont.
Bref, petits échanges un peu désuets sur un sujet largement secondaire.
L'ancien pont, qui a été cité, devait être changé en urgence, ce n'est pas plus M Fromm que M untel ou untel qui en est le glorieux maitre d'œuvre, c'est le département, et depuis des années déjà j'avais signalé sa vétusté — vous pouvez vérifier sur mes mages de blog d'avant son changement — en présentant ouvertement les graves attaques de rouille et les désordres mécaniques à chaque passage de véhicules lourds, à tel point que mes signalement on amené à limiter ce pont à 19 tonnes avant son remplacement.
Là où je suis d'accord avec M le Maire c'est que d'avoir fait effectuer ces travaux en hiver fut une grosse connerie.
Qui plus est les jointoiements sont à refaire, tout comme les désordres d'affaissement du rond-point de Leclerc. Là non plus aucun élu, ni responsable, semble ne s'inquiéter du sujet, il est vrai que ce ne sont que les briançonnais de base qui empruntent ces lieux, des gens pas assez sophistiqués pour interpeler des élus qui sont au nirvana de leur prétention et de leur glorioles puériles.
Si je parcours la ville, en long, en large et en travers, c'est parce que je sais que je trouverait toujours ce qui ne va pas, ce que les autorités, dites compétentes, ne voient pas, ou font semblant de ne pas voir, la voirie, contrairement au sports, ça ne rapporte rien et ça ne glorifie pas une image terne que les élus présentent pourtant brillante.
Je constate, une fois de plus, un conseil marathon mené tambour battant, ne laissant pratiquement aucune plage acceptable de discussion à l'opposition qui se voit souvent couper la parole, c'est d'une impolitesse flagrante et une façon comme une autre d'éviter qu'un sujet sensible ne soit étudié en profondeur.
Je constate aussi une opposition molle et sans conviction, un peu inféodé au fonctionnement d'un maire monarque qui impose sans distinction. Comme j'aurai aimé être dans l'opposition.
Dès lors qu'on limite la durée d'une réunion d'importance c'est que les dés sont jetés d'avance et les décisions prises en coulisse, ces réunions c'est juste pour respecter les procédures constitutionnelles.
Notre groupe " Vas agir " a pour but d'obtenir la rénovation du réseau routier délaissé de la commune de Briançon (Hautes-Alpes) qui ressemble à l'heure actuelle, plus à celui d'un pays du ...
https://www.change.org/p/renovation-urgente-des-routes-a-briancon-hautes-alpes
Les élus aveugles.
Ne passent jamais ici à pieds, même pas le maire qui a pourtant un véhicule mis à sa disposition aux frais des contribuables, alors évidemment pour savoir qu'il manque cruellement des trottoirs d'urgence, et indispensables, ça n'effleure pas leurs esprit trop accaparé par la gloire de la ville qu'ils négligent pourtant, même s'ils prétendent le contraire.
Le quotidien des briançonnais ce n'est pas que le sport, ce n'est pas spécialement le cœur de ville, ce n'est pas non plus l'urgence d'un mur d'escalade, c'est ce qu'ils subissent tous les jours mécaniquement et corporellement, dans leur véhicule ou à pieds. (Je sais, on n'écrit pas "à pieds" au pluriel mais moi je marche sur deux pieds, donc je laisse comme ça et tant pis pour les puristes)
Ce qui génère des frais de réparation de véhicule et des passages chez le médecin, et le kiné, pour des pathologies dont une partie est consécutive au mauvais état des chaussées utilisées quotidiennement.
La pétition qu'on a lancée, qui n'a aucun caractère politique, c'est pour que les élus prennent enfin conscience qu'il n'y a pas que des promoteurs ni des investisseurs, à servir, il y a aussi les briançonnais de base, ces sous-administrés, négligeables pour les élus, qui aimeraient bien que leur impôts leurs servent aussi.
Cliquez sur le lien ci-dessus, déjà presque une centaine de signatures, à 500 signatures nous allons faire établir un constat d'huissier et déposer un recours auprès des hautes autorités concernées.
Hors sujet, pour finir.
Je ne vais pas réécrire ce qu'il y a ci-dessus, juste que la population s'est réduite à ne plus fonctionner que sur des apparences, le peuple plie et s'abaisse, aussi, quoi qu'il arrive, jamais je ne m'abaisserais devant qui que ce soit, jamais je n'obéirais à ce qui va à l'encontre de nos libertés individuelles, tant qu'on en a encore.
Aussi, je constate avec amertume que de plus en plus de gens n'ont plus de réaction, qu'ils se laissent faire, qu'ils se laissent submerger tant qu'on leur faire croire que c'est pour leur bien et qu'on leur fait croire qu'on leur laisse encore quelques libertés.
Ça me fait penser à ces couilles molles de clients du RER, quand je le conduisais, cent cinquante personnes qui se laissent intimider par deux crevettes, armées d'un canif, c'est ce qu'on appelle un abandon d'honneur et de fierté, quand j'osais désarmer ces crevures j'étais sous la vindicte de ces dits voyageurs, outrés que je mette une branlée, sur un quai, ou dans une voiture de RER, à des petits crevards sans couille, mais pouvant tout de même faire trembler des centaines gens soumis et infantilisés.
Bonne soirée à tous.
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