Briançon : Que dissimule le maire !
Il n'est pas normal que le premier élu
de la ville fasse de la dissimulation
29 Septembre 2025
Lettre envoyée à Monsieur le Maire de Briançon, non datée, pour lui donner une marge de manœuvre.
Toutefois, le récépissé du recommandé est bien daté du 29 Septembre 2025.
Sauf si ses services de tri et de filtre auraient occulté ce courrier — ce qui juridiquement m'étonnerait —, à ce jour, et comme d'habitude, Monsieur le Maire ne répond pas. Il fait le mort ?
Non, il est bien vivant mais sa méthode c'est le silence et le mépris. Un magistrat de la ville qui se dérobe, c'est qu'il y a une raison. Un magistrat de la ville qui refuse de rendre des comptes, c'est qu'il a quelque chose à cacher.
Les finances de la ville sont confisquées par le maire, qui n'a aucun élu délégataire aux finances. Sachant que le maire est aussi contrôleur des finances en disponibilité, en principe au service de l'État, on devine que de connaître des particularités financières offre quelques avantages, comme savoir dissimuler, et autres viciosités inconnues du grand public.
De là à se poser la question, concernant d'éventuelles dérives financières, il n'y a plus de pas, le dernier est franchi.
J'avais déjà laissé entendre qu'il y aurait détournement de fonds publics, à cette époque il a réagit de façon épidermique, comme un gosse qui se fait prendre la main dans le pot de confiture. Il m'a menacé — par SMS, et non de façon officielle comme cela aurait dû être — de déposer une plainte à mon encontre pour diffamation, ce que je l'ai invité à faire.
J'attends une convocation des services juridiques depuis plus de deux ans, donc il n'a pas déposé de plainte. Et pour cause, c'est que ma suspicion devient une presque certitude de faits.
Savoir que : Depuis son élection Monsieur le Maire chapeaute en totalité les finances de la ville, depuis plus de deux ans je lui demande les factures des dépenses supposément utiles à la ville, mais aussi les factures des autres dépenses, festivités, empreintes picturales sur les immeubles, et autres, qui ne rentrent pas dans les nécessités du budget fiscal.
Si des remises en état étaient effectivement indispensables, le renouvellement, lui, s'avère dangereux pour des finances municipales chroniquement déficitaires depuis maintenant plus de 35 ans.
Par contre, ce qui est urgent et devenu critique est laissé de côté, même si Monsieur le Maire ne manquera pas de faire étalage des rénovations routières, qui ne sont pas des décisions municipales mais des travaux relevant de l'État — route nationale — et du département — avenue du Général De Gaulle.
Le reste de la ville reste déplorable, sauf l'immobilier devenu incontrôlable en détruisant le caractère montagnard de Briançon.
Si j’étais maire
Il n’y aurait plus de stationnement de surface payant.
Les rues retrouveraient leur vie, avec des zones bleues limitées à 1h30 pour permettre la rotation sans pénaliser les habitants ni les clients.
Seuls les parkings souterrains seraient payants — à des tarifs raisonnables — afin de couvrir leurs frais d’entretien et de surveillance.
Faire payer l’air libre, c’est étouffer la ville. La liberté commence là où l’automobiliste peut encore respirer.
À qui appartiennent les villes ?
Officiellement, les villes appartiennent à leurs habitants. C’est joli, ça fait démocratie, ça sonne bien dans les discours municipaux. Mais en réalité les villes appartiennent de moins en moins à ceux qui y vivent, mais de plus en plus à ceux qui les exploitent.
Regardez autour de vous ! Plus un trottoir sans panneau, plus une place sans horodateur, plus une rue sans contravention potentielle. Les places de parking sont devenues des actions cotées, gérées par des multinationales qui encaissent pendant que le citoyen aligne les tickets.
Indigo, Q-Park, Effia, Vinci — appelez-les comme vous voulez, RMBS à Briançon ce sont les nouveaux seigneurs du bitume. Ils louent le sol public, s’enrichissent sur le dos du contribuable, et reversent une obole à la mairie pour que tout paraisse légal.
Les élus, eux, trouvent ça pratique. Plus besoin de gérer, ni d’assumer. Ils délèguent, ils signent, ils encaissent la “redevance de concession”, et hop — problème réglé. Le citoyen, lui, continue de payer. Deux fois même : une fois par ses impôts locaux, même s'ils ont changé de dénomination, et une autre fois quand il pose ses roues dans sa propre rue.
Et pendant ce temps-là, les services publics se privatisent à petits pas. L’eau, les déchets, la voirie, les transports, l’éclairage, tout y passe. Ce qu’on appelait autrefois “la ville commune” est devenue “la ville-entreprise”.
Une société où tout se monnaie : stationner, respirer, circuler, exister. Le citoyen n’est plus un habitant, c’est un client sous contrat, il paie pour vivre dans un espace qu’il croyait à lui.
On nous parle de développement durable, de transition écologique, d’inclusion urbaine…, mais la seule chose qui se développe c’est la rentabilité du sol public, la seule chose durable ce sont les concessions renouvelées à durée indéterminée. Et l’inclusion ? C’est celle des sociétés privées dans les finances communales.
Les villes se vident de leur âme, remplacée par des bilans comptables, les élus ne gèrent plus des habitants, mais des flux, flux de voitures, flux de touristes, flux d’argent.
La ville devient un circuit fermé, une vitrine où le citoyen paie son droit de passage.
Alors, à qui appartiennent vraiment les villes ? Aux habitants ? Non. Aux élus ? À peine. Aux sociétés de stationnement, de communication, de gestion des eaux et des déchets ? Oui. Eux, ils se partagent la carcasse pendant que nous payons pour la regarder se vider.
La ville moderne n’a plus de cœur, elle a des bornes, et ce n’est pas une métaphore. Bornes de paiement, bornes électriques, bornes de vidéosurveillance. Le citoyen devient un code QR dans une base de données.
Mais un jour, peut-être, il se rappellera que la ville c’est lui, que le trottoir, la rue, la place, ce sont des espaces de vie, pas des zones tarifées. Et ce jour-là, quand la colère se lèvera, les sociétés de gestion comprendront qu’on ne privatise pas impunément la liberté de circuler et de stationner.
Les abreuvoirs de la soumission
Les meetings, les grands rassemblements, surtout politiques, sont devenus les abreuvoirs de la soumission, on y vient chercher une certitude, pas une vérité. On s’y abreuve d’espoir prêt-à-porter, de slogans creux, de promesses bien huilées. Le bruit des foules couvre la pensée. Le verbe fort remplace la raison.
Chacun croit participer à quelque chose de grand, alors qu’il ne fait que fondre sa voix dans le vacarme d’une seule bouche. On ne pense plus, on répète. On ne débat plus, on acclame, et pendant que la masse s’enivre de mots le pouvoir se rassure : il sait que le silence est rare, et que le doute, lui, ne rapporte rien.
Les vrais libres n’ont pas besoin de foule. Ils avancent seuls, mais debout.
Les mensonges bien ficelés
Chaque promesse électorale n’est qu’un mensonge bien ficelé, un tissu de mots repassés pour paraître neufs, qu’on distribue comme des bonbons à un peuple affamé d’espoir.
Les candidats savent ce qu’ils font, ils cousent leurs phrases avec du fil de confiance, mais le tissu craque dès qu’il touche la réalité. Et le peuple, lassé mais crédule, retombe à chaque fois dans le piège, comme un enfant qui croit encore que le père Noël change de visage à chaque élection.
La politique moderne n’est plus l’art de gouverner, mais celui de maquiller la vérité. Les promesses ne sont pas faites pour être tenues, mais pour tenir les gens.
Monsieur le Maire de Briançon exploite ces préceptes avec brio, il sait flatter, passer la pommade, sourire là où il le faut, mais disparaître quand on le chatouille de trop sur ce qui fâche.
Alors il joue les autruches, se barde de pouvoirs qu'il ne peut assumer, déléguant les tâches mais gardant les profits. Tout ne se partage pas dans le monde des requins.
Il parade d'exploits imaginaires, se présente comme le sauveur d'une ville qu'il détruit à grand renfort de béton et de contrats immobiliers juteux.
Le béton de Monsieur le Maire c'est l'image d'une ville en ruine sur laquelle on a mis une couche de peinture fraîche, juste le temps d'un mandat. Une autre couche très proche, quelques mois avant les prochaines échéances électorales, pour ruiner la ville six ans de plus.
L’homme façonné
L’homme moderne est façonné par le mensonge et les illusions, on lui apprend à briller, pas à comprendre, à paraître, pas à être, il vit dans une vitrine où tout se vend, même la conscience. Et pendant qu’il contemple son reflet, le vrai monde s’éteint derrière la glace.
Les peuples et leurs mirages
Les peuples ne sont pas libres de croire, ils ne sont libres que de fantasmer, on leur donne des icônes, des drapeaux, des héros, comme on donne des jouets à des enfants pour qu’ils se taisent. On leur dit : “Vous êtes libres”, mais on leur trace les limites de cette liberté.
Le rêve collectif devient un instrument de pouvoir, on y entretient le désir d’un monde meilleur, tout en s’assurant qu’il ne se réalise jamais. Croire, c’est comprendre. Fantasmer, c’est s’oublier. Et tant que les peuples confondront les deux, ils ne seront que spectateurs de leurs propres illusions.
L'infantilisation des masses et le monde désappris
On ne réfléchit plus, on répète. On ne ressent plus, on s’exhibe. On ne vit plus, on joue à vivre. Tout doit être simple, rapide, digéré d’avance.
La pensée, elle, demande du temps — et le temps fait peur. Alors on la remplace par l’opinion, cette illusion de savoir qui tient lieu de vérité.
La maturité effraie, parce qu’elle oblige à choisir, à douter, à se taire parfois. Alors on préfère la mollesse du troupeau à la rigueur du regard. On s’applaudit entre semblables, on se flatte de se ressembler, et on traite de fou celui qui ose encore penser autrement.
L’homme moderne ne cherche plus à comprendre le monde, il cherche à s’y conformer, il veut plaire, être vu, être liké, alors qu’il suffirait d’être.
Mais celui qui persiste à marcher seul finit toujours par croiser le silence, et dans ce silence, il retrouve la lucidité des anciens — celle qu’aucune mode, aucune idéologie, aucun écran ne pourra jamais remplacer.
Les élus, avides de pouvoir et de notoriété, savent qu'un peuple crédule ça s'exploite, alors on crie au fou envers les lucides, et on adules les crétins qui se prennent pour le nombril du monde. Ceux qui paradent, ceux qui mobilisent les médias, en les achetant par l'argent public, afin de conserver leur prestige illusoire et leur émoluments issus de la charité publique déguisée en fiscalité.
Les assistés du pouvoir, de quelle qu'importance qu'ils soient, ne sont que des suceurs hiérarchiques dénués de toute humanité, le fric d'abord, les administrés après, s'il en reste, et pas pour tous, juste pour les adulateurs.
Aussi, puisqu'il faut en arriver là, je vais effectuer des démarches auprès des tribunaux habilités, afin de savoir ce que les élus de Briançon, du moins ceux concernés, ont à cacher aux administrés.
À méditer pour Mars 2026.
L’histoire n’avance pas avec les promesses, mais avec ceux qui les dénoncent
Bonne fin de journée à tous.
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