Dette française

Publié le par François Ihuel

Dette française

Chute libre sans parachute.

La dette de la France, au 31 Mars 2025, est de 3 305 000 000 000 d'euros (trois milles trois cent cinq milliards, soit 3,305 billons d'euros), soit une fois et demi le PIB de 2024.

Ce qui fait qu'à ce jour chaque citoyens est endetté de plus de 50 000 euros, bébés et vieillards compris, chaque bébé naissant est déjà endetté dès sa première respiration.

Il devient pratiquement impossible de rembourser cette dette, déjà parce que les banques internationales ont tout intérêt à ce qu'elle perdure, puisque les intérêts sont une manne providentielle (C'est plus compliqué mais je simplifie) et qu'aucune n'acceptera de réduire les montants dus ni d'en effectuer l'effacement partiel, ce que fait pourtant la France si généreuse envers des pays emprunteurs, surtout en Afrique.

Il est à remarquer que ce sont ceux qui sont chargés de la surveillance financière qui en autorisent les débordements alors qu'ils sont supposément censés restreindre les gabegies de trésorerie, que ce soit tant au niveau national qu'au niveau local.

Les garanties d'une dette (parce que pour emprunter il faut être solvable) c'est le montant possiblement disponible pour l'éponger par tous les moyens disponibles, immobiliers, placements boursiers, mais aussi comprise l'épargne des populations qui peut être confisquée sans que le peuple puisse s'y opposer, puisque pour emprunter il faut engager des garanties.

L'épargne placée, mais aussi les comptes courants, sont propriétés des banques tant que les épargnants alimentent leur bas de laine, raisons aussi pour lesquelles les banques limitent les retraits d'argent, raisons aussi pour lesquelles le FMI tend à imposer les seuls mouvements financiers qu'à travers des cartes de paiement (en attendant les seules transactions Internets, smartphones connectés, montres connectées, etc.), ce qu'on appelle couramment "carte bleue", en voulant supprimer la monétisation en numéraires, si ça devient effectif plus aucun citoyen ne pourra disposer de ce qu'il gagne, les État pourront d'un seul "clic" bloquer les comptes et se servir, partant du principe que les banques sont propriétaires des finances des ménages.

Ne seront disponibles que les seules transactions financières indispensables à la survie des populations.

Va-t-on appliquer en Europe la méthode chinoise qui consiste à acheter de l'immobilier mais que l'achat reste propriété de l'État ? D'ailleurs obligatoirement cessible au bout de plusieurs décennies, un peu comme un bien sans héritier qui revient en intégralité à l'État français.

La France a mis mille ans à se construire, la république dite démocratique n'aura mis que quarante ans à la détruire.

Et nous n'en sommes qu'au début.

Bonne journée à tous et profitez encore un peu des libertés, ce ne sera dans dix ans plus qu'un souvenir.

 

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