Ma petite presse personnelle 30 11 2024

Ce qui est intéressant, dans le journalisme amateur, c'est qu'il y a toujours la matière première que les journalistes professionnels ne voient pas.

L'aube au-dessus de Briançon.

Profitant de ma tournée scolaire j'ai pris cette photo de l'aube vers l'Italie, l'air est vivifiant à Puy Richard à ces heures, se remplir les poumons d'air pur ça fait du bien.

Moins 8° mais que c'est bon cette altitude.

La Lune et son magnifique clair de Terre qui se voit bien.

Petit extrait vidéo.

La route est superbement bien dégagée en altitude, les employés de la DIR sont efficaces.

Il est vrai qu'ils savent qu'il y a des bus scolaires qui montent jusqu'à 1950 mètres dans la région, aussi les routes doivent être praticables.

Petit extrait vidéo.

Les routes de Briançon, à 1200 mètres, sont par contre un peu oubliées, des ornières qui cassent les amortisseurs c'est génial, là ce ne sont pas les trous routiers, ce sont les bosses de glace.

Maintenant ce n'est pas la DIR qui en est chargée, ce sont les services techniques de la ville.

Les employés sont efficaces mais pas assez nombreux et peut-être sous équipés, on comprends qu'il faille faire vite mais mal, parce que ce que la DIR peut faire en altitude la ville ne le peux pas quelques centaines de mètres plus bas ; allez comprendre !

Mais c'est récurrent, chaque hiver en fin de compte, comme quoi les leçons du passé ne sont pas retenues.

Il est vrai aussi que la ville manque d'argent, on ne peut construire et entretenir en même temps.

Arrêt de bus du rond-point de Pont de Cervières.

Moi j'aimerai connaitre le mystère qui fait que des employés municipaux dégagent une partie du trottoir en laissant l'autre verglacée, il y a là une interrogation concernant, soit l'état d'esprit, soit les ordres donnés en ce sens.

Pourtant la veille j'ai appelé les services techniques afin de signaler le problème, puisque pour les très nombreux enfants scolarisés dans ce secteur c'est très dangereux. 

Les plus petits ont à peine trois ans.

Là, les accompagnateurs et responsables chargés de leur sécurité sont à la peine, on en discute, ils sont excédés de ces navrances coupables mais ne peuvent rien dire, leur place en dépend, quand on est employé municipal on doit fermer sa gueule et subir au risque de représailles, perdre un emploi c'est une catastrophe pour ces chargés de famille.

Un maire tout puissant de sa hauteur presque insultante fait la pluie et le beau temps, d'ailleurs mon interlocuteur des services techniques m'y a fait allusion, laissant entendre qu'il ne peut rien sans ordre et directive, c'est-à-dire le conseiller municipal responsable de ces services.

Là aussi on sens du personnel désabusé obligé de subir en se taisant, parce que là aussi il pourrait y avoir des représailles.

J'ai donc envoyé un SMS directement à M le Maire (ci-dessus), mais comme je ne suis pas en odeur de sainteté auprès de cette municipalité je ne suis pas non plus un administré désirable, ce que je signale ou informe est soigneusement ignoré, même s'il s'agit de sécurité.

Il est vrai que les accident de personne c'est pris en charge par les assurances et autres mutuelles, voire par la couverture décès en cas extrême, par contre avoir du personnel efficace ça coute cher à la municipalité, même si ce sont nos impôts détournés pour autre-chose.

Vous comprendrez pourquoi j'ai l'intention de me présenter aux prochaines élections municipales, parce qu'une municipalité qui ignore à ce point ses administrés c'est pratiquement une insulte.

Là il y a du fric.

Briançon c'est le jeu de "qui veut dépenser des millions".

Il est vrai qu'on n'est plus à quelques millions près dans cette ville, la dette pharaonique n'est pas prête de s'éteindre.

Peut-être une des explications qui font que le fonctionnement est négligé ainsi que la sécurité.

Démolir pour reconstruire, créer du "luxe" alors qu'une partie non négligeable de la population de Briançon est à la peine.

La démagogie autosuffisante de monsieur le Maire ne souffre pas de restriction budgétaire, il ordonne on exécute, la facture pour les contribuables qui n'en ont aucun retour.

Mais ça, dans le Dauphiné local vous ne le verrez jamais, quand on est soudoyé pour dorer une image on s'abstient de révéler publiquement ce qui dérange.

Cet après-midi.

Me promenant en ville je découvre ce coffret technique apparemment forcé, j'ai donc appelé le commissariat afin qu'il en soit informé et pour prendre des dispositions de sécurité, parce que là le premier fêlé qui passe tire sur les appareil et c'est tous un secteur qui sera privé d'Internet.

Comme c'est week-end, comme il disent, savoir le temps qu'il faudra pour réparer, comme les commerces alentour en ces périodes de pré-fêtes sont sollicités, les paiements cartes bancaires et les commandes risquent d'en pâtir.

Je verrai bien demain matin ce qu'il en est.

Question d'Histoire.

On peut comprendre que l'état actuel de la France interpelle sur ce qui pourrait la relever, s'il reste encore quelque-chose à relever.

Maintenant toutes les périodes troubles ont leur revers, la révolution française de 1789 — parce qu'il y en a eut d'autres moins connues mais toutes aussi destructrices — a été fomentée par l'aristocratie et le haute bourgeoisie, même si on en attribue la paternité au peuple, tel qu'on le défini socialement puisque le peuple c'est tout le monde.  

Parce que le peuple d'après 1789 n'en a rien tiré d'autres que des représailles, des règlements de comptes et autres atrocités que vous pouvez découvrir dans les livres d'Histoire, du moins ceux qui ne sont pas politiquement manipulés pour servir une cause souvent douteuse.

Et puis la France de maintenant ce n'est pas la France du XVIII ème et XIX ème siècle, la population de maintenant est trop formatée pour réagir, d'autant que les hautes autorités tiennent les français par les couilles en ayant informatisé tout ce qui touche au fonctionnement des familles.

Pour qu'une révolution réussisse il faut qu'elle soit spontanée, immédiate, pas par des parades syndicales qui ne sont que des parodies afin de faire croire que les dits syndicats seraient utiles, ça se saurait.

Mais une révolution c'est de la casse, des morts, pour renverser un système il faut des citoyens qui aient des couilles, pas les lavettes de maintenant qui se cachent dès que le maitre envoie ses chiens de garde et sa garde prétorienne.

Localement je vais la faire la révolution, en changeant le fonctionnement municipal en faveur des administrés et non en faveur du fric et des revenus touristiques, puisque de ces revenus aucun briançonnais de base n'en a le moindre avantage, même s'il paye pour se faire battre.

Ceux qui ont envie que ça change dans cette ville peuvent se joindre à moi, je n'ai pas l'intention de décrocher trois ou quatre mandats pour vivre aux crochets de la population, puisque certains élus sont des assistés officiels aux frais des administrés que pourtant ils dédaignent.

Bonne soirée à tous.

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