Il y avait longtemps

Publié le par François Ihuel

 

Rentrée politique, rentrée littéraire....

Il faut bien aussi une rentrée merdique.

 

Il y avait longtemps

Conserver les talus.

Pour se faire il faut des plantes pour maintenir une cohésion, c'est connu, pas besoin d'être érudit pour le deviner.

 

Photo le Dauphiné Libéré

Photo le Dauphiné Libéré

Déraciner, désherber.

Ça aussi tout le monde le sait, du moins je le suppose parce que certaines interrogations se font jour.

Couper les arbres et arbustes en bord de route, surtout dans les secteurs montagneux, peut avoir de graves conséquences, les éboulements, les glissements de terrain.

Ça, c'est pour ce qui est naturel, la nature est bien faite et de vouloir s'en mêler n'est pas toujours bénéfique, loin de là.

 

Il y avait longtemps

Plantes invasives.

Là par contre c'est l'effet inverse, les plantations contribuent à désolidariser les ouvrages humains.

C'est la caractéristique des ruines, dès qu'il n'y a plus de toiture les murs sont envahis d'humidité, donc de mousses (lichen) qui sont le terrain des autres plantes, les mousses désagrègent les matériaux pour les transformer en nutriment dont la nature a besoin pour pousser.

C'est ce qui détruit la presque totalité des ouvrages humains, on en a des exemples partout dans le monde à l'exception des pyramides d'Égypte qui sont sous un climat très sec et presque dépourvu d'humidité.

 

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Il y avait longtemps

Les lichens noirs.

Oligo-éléments primaires d'une invasion végétale, les poussières apportées par les vents se collent aux supports humides jusqu'à en faire un très fin tapis qui va se développer, sous l'action de la photosynthèse, et former les premières mousses.

La nature est bien faite et reprend ses droits, c'est ainsi que s'est développée la vie sur terre dès la sortie de l'océan des algues primitives qui ont développées la photosynthèse, en quelques millions d'années toutes les terres émergées se sont vues recouvrir d'une végétation dense et nutritive pour les espèces animales terrestres à venir. 

Espèces animales aquatiques s'étant adaptées à la vie hors des eaux, ce qui, en quelques centaines de millions d'années, a abouti à engendrer une espèce animale particulière, l'humain, certainement la seule espèce à détruire ce dont pourtant elle a un besoin indispensable.

Sur les lichens poussent des herbes, ces herbes vont à leur tour engendrer de petits arbustes qui feront les forêts futures.

 

Il y avait longtemps
Il y avait longtemps

Lichens bruns et plantes de murailles.

Dont une qui a été rénovée en 2008 sous la municipalité Bayrou, il est vrai le dernier maire à aimer sa ville et servir les briançonnais.

Sur tous les supports artificiels les lichens bruns ont le même destin, favoriser le support afin d'engendrer suffisamment d'oligo-éléments pour qu'une végétation plus dense puisse prendre le relai.

À partir de là les murailles en question se couvrent d'une végétation très invasive qui va recouvrir la totalité de l'ouvrage.

Ce qui favorisera la pousse de petits arbustes qui, à leur tour, engendreront de plus grands arbres.

 

Il y avait longtemps

Arbustes de muraille.

Il y en a d'autres sur ces remparts, sauf que je ne vais pas les photographier tous, juste se rendre sur place.

Ce serait beau et écologique si ce n'était pas aussi des murailles indispensables pour maintenir la cohésion des terrains, ajoutés autour du socle rocheux, et sur lesquels on a construit des maisons.

Le pouvoir des plantes c'est d'être quasi-indestructibles, mais aussi de ronger en interne ce dont elles ont besoin pour survivre et s'étendre.

Les murailles c'est un empilement de pierre taillées collées par des liants à base de chaux, hors la chaux c'est un régal pour l'évolution de la verdure.

On devine aisément que le lien se dégradant les pierres ne seront plus cohérentes, donc se déstabiliser comme le font celles de l'escalier du Grand Colombier de la place Vauban.

Va-t-on là aussi ceinturer la vieille ville de poutrelles métalliques afin de ralentir l'effondrement prévisible ?

Mais c'est peut-être une volonté municipale écologique que de laisser verdir les murailles des remparts de la vieille ville, je me disais aussi que la présence des écologistes politiques, au conseil municipal, devait forcément avoir une utilité et une forme bénéfique, la voilà.

Maintenant il reste à savoir si d'entretenir un patrimoine ne serait pas un coût insurmontable pour une municipalité en perpétuel endettement, on pourrait en effet comprendre bien que les dépenses très excessives dans d'autres domaine viennent prouver exactement le contraire.

La distribution d'enveloppes budgétaires, n'incluant pas les enveloppes occultes, semble ne pas être bien orientée sur les réels besoins de cette ville en dérive, 

Allez comprendre !

 

Il y avait longtemps

Plus rapide que la nature.

Par contre, dans la même ville, on ne laisse pas aux plantes le loisir de les laisser évoluer, on concasse (involontairement) les ouvrages humains, plus par négligence et pauvreté de l'ouvrage que par réelle volonté, les liants d'hier n'étant pas les mêmes que ceux d'aujourd'hui. 

Il est vrai que ces lieux, comme le patrimoine historique, ne font l'objet d'aucune attention particulière, l'avidité du gain politique ne passe pas par des dépenses indispensables mises de côté afin de satisfaire les dépenses aléatoires.

Quand on est élu c'est d'abord pour soit, pas pour satisfaire ceux qui pourtant alimentent la caisse, quelle soit occulte ou officielle.

C'est la ville de Briançon, ces contrastes étonnants qui font que de vouloir trop en faire a pour résultat de ne faire que ce qui rapporte.

On n'est pas dans la merde avec ce genre de gestion merdique.

Il y avait un moment que je n'avais pas ciblé ces navrances, la rentrée merdique vaut bien la rentrée municipale.

D'ailleurs, à travers des tiers, certains élus se vengent de mes critiques réelles en accablant sournoisement quelques proches de ma famille, le courage des lavettes c'est de défaire dans l'ombre ce que d'autres font en pleine lumière.

Les ciblés se reconnaitront et je n'ai pas dis mon dernier mot, je suis juste très patient et j'attends le moment propice pour réagir.

Bonne soirée à tous, même à ceux qui m'emmerdent.

 

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