Que s'est-il passé !

Publié le par François Ihuel

 

Le désastre d'un pays en décadence

 

Que s'est-il passé !

Internationales.

Des chaussettes fabriquées au Pakistan, vendues chez Carrefour après être passées par la Hollande, ou Pays Bas, ou Netherlands, ou Nederland, bref, de quoi y perdre son latin même si les pays d'origine ignorent le latin.

Prix de revient sortie d'usine, au Pakistan, environ 150 roupies, soit 0,50 euro, prix de vente en France multiplié par dix-huit, après un périple de plusieurs milliers de kilomètres, passant par divers pays pour échapper aux taxes de certains, comme la France, l'importation de Carrefour Hollande à Carrefour France est exonéré, on peut comprendre.

Je les ai payées 8,99 euros, parce que 9,00 euros ça fait plus cher, une façon comme une autre de nous créer des illusions, puisque ça marche, soit environ 2700 roupies, une importation directe serait peut-être moins onéreuse mais les mystères du commerce international échappent au commun des mortels.

Toutefois, si c'est fabriqué en France le prix de vente explose, compter 35 euros pour le même produit, sachant que ce genre d'article vestimentaire a un taux d'usure important, acheter français ou pakistanais ne change pas grand-chose, j'en ai fait l'expérience avec les sous-vêtements, puisque voulant préférencier notre "industrie" j'ai payé le prix fort, ce qui n'en vaut pas la peine, on peut comprendre que l'importation très lucrative par les multinationales ait le vent en poupe. (Avoir le vent en poupe, prendre le vent par l'arrière dans la marine à voile, donc le maximum d'efficacité)

 

Que s'est-il passé !

Là c'est encore mieux.

Soquettes fabriquées en Indonésie, importées par Carrefour Madrid, en Espagne donc, mais dépendant de Carrefour Belgique (peut-être le siège social de cette multinationale française, je ne suis pas allé voir et puis je m'en fous), toutefois il semblerait que ça passe par Carrefour Italie qui l'importerait de Carrefour en Roumanie, de quoi y perdre toute logique, d'autant que le distributeur se trouve en Pologne ; si ces soquettes ont fait le périple entre tous ces pays d'Europe on peut comprendre, là aussi, le prix excessif, par rapport au coûts de fabrication indonésiens.  

La monnaie de là-bas est encore plus sous dévaluée que la précédente, compter 13 000 roupies pour un euro, en cherchant le niveau de vie moyen j'en déduis (mais ce n'est qu'une approche) que ces soquettes partent d'Indonésie au prix de 10 000 roupies, soit 0,80 euro.

Là aussi le périple international de ces soquettes est impressionnant, je ne m'étonne pas qu'il faille des navires porte-conteneurs qui en embarque plusieurs dizaines de milliers.

Bref, l'industrie française ayant cessé d'exister les multinationales se gavent en force grâce à l'importation.

Que s'est-il passé en quarante ans pour que nous en arrivions à ce lamentable résultat ?

Il y a des tas de facteurs, le principal le coût de production qui est en France hyper surtaxé, première raison du déclin industriel, la France à tué son savoir pour s'enrichir au point d'être devenu un pays pauvre hyper endetté, puisqu'en dehors de nos produits du terroir on n'a plus rien à exporter, d'autant qu'on ne fabrique presque plus rien. 

Ce suicide français a des conséquences qu'on ne calcule pas encore très bien, la note va être pharaonique, et quand les financiers extérieurs vont cesser de soutenir la dette perpétuelle de la France nous allons sombrer dans une période de dégradation sociale catastrophique, parce que nous ne pourrons plus rien importer sans garantie ; sans la finance de secours, des pays qui nous maintiennent encore la tête hors de l'eau, nous allons manquer de presque tout, la société française va être obligée de se battre en interne pour survivre, c'est une des causes de la guerre civile latente qui murit de jour en jour avant la grande explosion de la population.

Les agressions en augmentation à l'heure actuelle sont insignifiantes vu ce qui nous attends dans même pas dix ans, et ce quel que soit le guignol qui sera aux commandes de l'État, d'autant qu'il n'y a plus d'État français, il ne reste qu'un conseil d'administration, dont la plupart des membres sont nuls et incapables, aux ordres de l'UE elle même conseil d'administration sous domination US.

Et puis considérer aussi que certains syndicats ont tout fait pour que l'industrie française s'écroule, nos beaux jours sont presque terminés, les pénuries diverses vont créer des conflits de population, donc des meurtres, les tueries sont à prévoir, quand tout manque la solidarité n'existe plus, c'est chacun pour soit et tant pis pour les autres, ce, quelque soient les communautés.

 

Source image - Christian Vanneste (Le déclin français est-il définitif ?)

Source image - Christian Vanneste (Le déclin français est-il définitif ?)

Le gouffre social.

Il y a des tas de raisons qui font qu'aujourd'hui la France s'écroule, mais une des principales c'est la perte des valeurs morales et éducatives.

L'avènement informatique, s'il a considérablement amélioré le fonctionnement social, l'a aussi dégradé, le phénomène d'instruction élémentaire de maintenant c'est d'avoir coupé les ponts avec les valeurs qui ont construit la France, valeurs éducatives en particulier.

L'éducation ce n'est pas qu'à l'école, c'est aussi à la maison, mais surtout par les structures constitutionnelles de plusieurs siècles, ces structures qui sont le socle même des piliers qui ont fait que la France fut un grand pays, mais surtout un pays solide et indépendant, ce jusqu'à la création de l'Union Européenne.

La société française s'est construite sur des principes éducatifs qui remontent au XV ème siècle, dès que la population a pu accéder à l'éducation sous diverses formes en fait, mais surtout par l'école.

Ce n'était pas l'école obligatoire de Jules ferry mais néanmoins déjà une structure sociale élaborée, même si une partie non négligeable du peuple n'y avait pas accès, non par vouloir mais par nécessités, la population française était très majoritairement rurale et les bras pour la culture et l'élevage étaient indispensables.

Jusqu'au XVII ème siècle l'enfant français n'était pas considéré comme personne fragile et sensible, l'enfant de ces époques n'a rien à voir avec l'enfant d'aujourd'hui, dès dix ans il était considéré comme étant en âge et en "force" de travailler, d'ailleurs jusqu'à la fin du XVIII ème siècle l'embauche des enfants (tel que nous les considérons aujourd'hui) était une obligation, voire un devoir.

L'enfant des siècles précédents était insignifiant, le principal souci c'était d'en avoir le plus possible afin que quelques-uns puissent atteindre l'âge adulte, du moins considéré comme utile à la société puisque la mortalité infantile faisait que les enfants n'étaient que des procréations dans le seul et unique but d'en garder au moins un ou deux vivant.

La considération infantile actuelle n'existait pas, juste faire en sorte de continuer une famille, une possession.

D'ailleurs dans les mines, et dans les industries aux tâches pénibles et ingrates, l'embauche des enfants s'est faite jusqu'au milieu du XX ème siècle, il était bien considéré que les enfants suivent les métiers et travaux de leurs parents.

Je déplore aujourd'hui que la population ne lise plus, pas des romans d'amour mais des ouvrages historiques sur le fonctionnement et l'éducation des populations, tout comme connaitre l'Histoire de France permet de cibler les particularités qui ont fait que la société s'est développée, alors qu'aujourd'hui elle est en régression.

 

Exemple non ciblé, juste une continuité dans la décadence des nommés

Exemple non ciblé, juste une continuité dans la décadence des nommés

La désinstruction nationale.

Cette photo Internet n'est pas une exception, depuis maintenant quarante ans on réalise que ceux qui sont chargés de diriger le pays n'en ont ni les compétences ni les capacités, on se rend compte que les présidents successifs, depuis M Sarkozy, ne nomment que des copains de promotions qu'on case dans des postes qui ne leur conviennent pas, le résultat c'est la dégradation sans fin du niveau intellectuel et instructif de ces gens.

Dans la population française il y a des gens intelligents et très instruits, ces deniers n'ont pas envie d'occuper un poste aussi dégradant que d'être ministre ou conseiller quelconque d'un président qui est élu par défaut avec même pas le quart des voix des électeurs inscrits.

Sauf que la crédibilité des dirigeants se dégrade, quand elle ne devient pas carrément inexistante, on en a des exemples tous les jours.  En fait, ce qui fait que ces gens restent en place, malgré l'opposition de plus en plus partagé du peuple, c'est grâce aux médias achetés pour ce faire, créer l'illusion d'un fonctionnement afin de continuer à être nul et incapable, c'est là aussi une des plus grandes causes de la dégringolade française dans le gouffre de la déchéance mondiale.

Le niveau intellectuel et d'instruction d'une part non négligeable des nommés (donc non élus et donc non acceptés par la population) est de plus en plus bas, ce sont des gens qu'on achète pour qu'ils utilisent leurs fonctions à des fins anticonstitutionnelles, juste servir ceux qui les manipulent.

Mais pourquoi en sommes nous arrivé là ?

 

Que s'est-il passé !

Très d'actualité.

Ces préceptes anciens tracent déjà la future décadence, parce que ce n'est pas d'aujourd'hui que des dirigeants s'entourent d'incompétents, sauf qu'à ces époques il n'y avait pas de coalitions internationales, pas de commerces hors Europe, la France était le pays le plus peuplé avec environ 22 millions d'habitants alors qu'il n'y en avaient que 9 millions en Angleterre, qui plus est la monarchie avait l'avantage de créer une puissance respectée justement à hauteur de la population. Mais ce serait fastidieux à détailler, juste lire les ouvrages en rapport.

On découvre bien que l'appareil d'État n'appartient qu'à ceux qui peuvent se l'offrir, tout comme aujourd'hui les grandes écoles ne sont accessibles qu'à ceux qui ont les moyens de les financer à leurs enfants, mais là aussi c'est voulu, si l'éducation supérieure est réservée au gens de "bonne naissance", comme ont dit, c'est justement pour faire le tri et ne garder pour diriger un pays que ceux qui sont nantis et qui n'ont besoin, pour fonctionner, que d'acheter ce qu'il faut pour ça.

Non que je prétende que les diplômes soient en vente, mais ça y ressemble beaucoup, surtout quand on voit aujourd'hui le niveau de ceux qui sont censés sortir des grandes écoles.

Mais c'est quoi les grandes écoles ?

C'est le pouvoir que se donnent ceux qui en ont les moyens d'accéder à une instruction prodiguée par, là aussi, des gens nantis, on ne mélange pas les torchons avec les serviettes.

J'en ai connu de ces gens, en particulier bien entendu et dans des circonstances que la morale réprouve (Mes livres "Onze métiers — Cent galères), j'ai assez vu et entendu d'eux pour en avoir une toute autre vision que le commun de la population, même si ce n'est pas une généralité.

 

Que s'est-il passé !

Ce qui parait ringard aujourd'hui.

Est ce qui a fait la solidité de l'éducation. En fait peu de choses, juste le respect et la discipline, sauf qu'aujourd'hui la discipline scolaire passe pour de la torture morale, ce qui fait que la torture est subie par les enseignants qui ne doivent plus enseigner grand-chose, du moins avoir l'impression de parler aux murs. Ce en école secondaire pour le peuple, collèges et lycées.

Pourtant, dans les années 1950/60, c'est ce qu'on m'appliquait à l'école, j'ai survécu, mieux, j'ai appris à respecter les autres (du moins ceux qui me respectent), respecter le matériel, savoir être poli et ne pas considérer l'éducation comme une corvée, mais comme un besoin pour préparer la suite de la vie.

Sauf que ! La libéralisation, générée par un changement de régime politique, a totalement inversé les rôles, déstructuré l'éducation nationale pour en faire une corvée subie par l'élève, si on peut encore les appeler des élèves. 

Nous en sommes donc aujourd'hui réduits à végéter dans un semblant d'idéal au détriment du fonctionnement sociétal, en écartant les associations dites solidaires qui ne sont solidaires qu'à grand renfort de subventions, objectif primaire de leur existence. 

Pourtant de l'éducation nait le fonctionnement, apprendre la discipline permet de cerner la hiérarchie, de là les différents rôles impartis à ceux qui en ont les responsabilités, comme à l'armée qui est peut-être le dernier rempart contre l'anarchie et la déchéance sociale.

Sauf que M Jacques Chirac a supprimé la conscription, donc supprimé de fait le dernier moyen d'éduquer une partie de la population inculte et réticente à toutes formes d'autorités, le résultat dans vos journaux de chaque jour.

Pour parachever ce désastre, pour des raisons pécuniaires qui ne l'ont pas affecté, M Sarkozy a fait détruire les structures d'encadrement de l'éducation militaire, coupant de ce fait la possibilité de réorganiser la conscription, sauf investir des finances importantes pour les reconstruire ; c'est ce qu'on appelle un suicide social.

 

Que s'est-il passé !

Des préceptes religieux.

Si on considère qu'aujourd'hui on doit s'exonérer des enseignements religieux, il faut dans ce cas tout remettre en question, c'est-à-dire la presque totalité de notre fonctionnement social dont le socle est la religion catholique.

Si notre fonctionnement politique ressemble plus à la curie romaine qu'à la Cène, le reste de la société fonctionne comme la religion catholique l'a forgé depuis des siècles, aussi il faudrait tout remettre à plat pour tenter de trouver un équilibre impossible, ne serait-ce que le calendrier des fêtes religieuses mais surtout des avantages sociaux qui en découlent. 

Si la séparation de l'église et de l'État a été effectif, dans la douleur en 1901, il n'en est pas de même pour ce qui en fait la trame, et c'est là qu'intervient le principe de laïcité qui n'est finalement qu'un leurre puisque d'autres religions ont tendance à imposer une discipline bien moins tolérante, aussi la constitution française s'est élaborée sur des assises religieuses, les remettre en question c'est les supprimer tout simplement, ce qui est matériellement et juridiquement impossible.

Tous les états du monde sont assis sur des religions, les pays musulmans sont d'ailleurs assujettis à l'application stricte d'une religion, en s'exonérant de texte dit civil puisqu'ils n'ont pas de code civil.

Là aussi, dans ces peuples religieux au point de tuer les contrevenants, la discipline est de rigueur, et nettement plus drastique que dans nos sociétés tolérantes, du moins tolérantes jusqu'à un certain point. 

Parce que la tolérance et la permissivité ont disparu, pourtant c'est ce qui fait le socle de la laïcité, comme quoi tenter l'impossible est plus néfaste que de s'appuyer sur des préceptes religieux qui ont fait leur preuve, d'autant que la souplesse d'interprétation à ouvert la porte à la liberté d'expression, ce qui est interdit dans la religion musulmane qui pourtant voudrait bien s'imposer en occident.

Alors tant qu'à faire se plier aux préceptes religieux, puisque de toute façon c'est incontournable, autant garder ce qui fonctionne en laissant aux peuples le droit de décider à travers leurs élus, même ci ces derniers n'ont plus la légitimité d'antan puisqu'ils sont pratiquement tous mis en place par défaut, le problème majeur des partis politiques qui se multiplient afin de contourner le suffrage universel qui veut que seule la majorité l'emporte, raison aussi pour laquelle les élus diluent les problèmes à travers une multitude de partis.

 

Que s'est-il passé !

État policier.

Régler les problèmes par la force est une erreur fondamentale, pourtant il est réel qu'un État policier, et devenant totalitaire, préfère imposer qu'instruire, les gens instruits on s'en méfie, les gens incultes on les maitrise par le bâton, d'où un retour en arrière flagrant qui s'impose ces dernières années.

"Une population rustique et rurale", ce qui devient un souvenir, c'est une population qu'on neutralise à travers des édits, des textes, des lois, il est plus facile de faire plier un imbécile qu'un homme cultivé, aussi les populations d'antan étaient plus facile à maitriser. En voulant faire d'un peuple une nation cultivée les dirigeants se sont exposés à en subir les conséquences, c'est-à-dire se voir opposer des préceptes les mettant en difficulté, vu le niveau de nos actuels dirigeants les mettre en difficulté est devenu facile, alors ils se réfugient dans la force pour imposer ce que le peuple refuse. 

Pourtant la république c'est le droit du peuple, sauf que les représentants s'exonèrent de cette maxime pour en faire une force personnelle, comme si d'être élu les faisaient devenir subitement intelligents, si c'était le cas nous nous en serions aperçu. On dit aussi se gonfler la tête, j'en connais quelques échantillons localement.

Donc d'abaisser le niveau culturel d'un peuple permet à ceux qui le mènent de mieux le contrôler. Le laxisme actuel, vis-à-vis des générations nouvelles, nous prouve que le système n'est pas dénué d'arrières pensées, je le remarque personnellement chaque jour à constater que le niveau des élèves d'aujourd'hui, même en terminale, s'est considérablement dégradé, d'autant que l'informatique vient remplacer l'instruction qui devient secondaire, les diplômes se distribuent presque à la tête du client, il ne suffit que de se fier à l'informatique pour sortir un devoir parfait sans n'en avoir rien compris.

L'enseignement n'est plus qu'un souvenir, on est devenu les jouets de l'informatique, triste inconvénient de l'évolution qui tue l'évolution.

 

Que s'est-il passé !
Que s'est-il passé !

Le modèle du XVI ème siècle.

Quelque part rien n'a changé, l'aristocratie actuelle, "déchet" de l'ancienne noblesse, ne tient que par ces adages, les "élites" de maintenant ne se comportent pas autrement que par des avantages, des complaisances, mais aussi de la richesse, ce qui nous ramène à un de mes articles précédent, tout s'achète même immérité, l'avantage de l'argent c'est de se porter au-dessus des autres sans en avoir les capacités, ce qui nous ramène, là aussi, à la place qu'ont les nommés de l'État qui ne tiennent que par la complaisance du maître, lui même déficient de par son manque de culture et d'instruction.

L'instruction ce n'est pas apprendre, c'est retenir et en faire bon usage, les sages, les vrais, savent que ce qui compte c'est de savoir, pas de croire.

Le monde d'illusion, dans lequel la plupart des pays occidentaux s'entretiennent, n'est que la parade à l'ignorance et la totale incapacité à maitriser un peuple en lui donnant satisfaction, puisque finalement c'est ce qu'attendent les populations, une réponse à leurs décisions à mettre en place des gens susceptibles de les servir avant de se servir comme c'est actuellement le cas. 

Les satisfactions d'une population c'est d'avoir le retour de ce qu'elle finance, pourtant ceux qu'elle met en place n'ont d'objectif que d'en profiter sans retour, un abus de confiance caractérisé qui mériterait un procès si la magistrature n'était pas autant au service d'un fonctionnement d'État qui s'en sert à travers des substituts contraignants, obligeant cette magistrature à se plier aux ordres d'État, même si elle s'en défend, mollement de toute façon.

Entretenir l'illusion c'est aussi la partager afin de la rendre crédible, pour ce faire le mensonge perpétuel et la pression sont incontournables. Les médias d'État, donc achetés avec l'argent public, sont là pour rendre crédible ce qui ne l'est pas, le pire c'est que ça fonctionne, mais ça fonctionne parce qu'on empêche le peuple de réfléchir, pour ce faire il faut multiplier les faits nouveaux, quitte à en inventer avec force preuves inexistantes, mais l'illusion est toujours là pour faire avaliser ce qui pourtant se réfute. 

J'ai ajouté une page d'un lexique intéressant, du moins intéressant pour qui s'y intéresse, c'est en vieux français mais c'est révélateur, il y en a deux cent pages, c'est dire qu'il faut avoir envie de découvrir pour savoir.

Mais savoir ça permet d'analyser, le fonctionnement actuel ne diffère pas beaucoup de celui du XVI ème et XVII ème siècle, la séparation de l'Église et de l'État font la différence.

La monarchie d'antan avait l'avantage, pour le peuple, de n'avoir pas l'emprise qu'à aujourd'hui ce que j'appelle la monarchie républicaine, nos élites fonctionnent comme la cour du roi, les fastes et les avantages compris, pourquoi alors avoir guillotiné Louis XVI si c'est pour être pire que ce qu'appliquait son entourage politique, puisque ce roi n'a pas été sacrifié par le peuple mais par les aristocrates. 

La population de maintenant à bien plus de contraintes que les populations sous la monarchie, l'évolution ayant inventé des moyens d'emprises qui n'auraient pas déplus aux monarques d'antan. 

Nous vivons sous un régime policier qui ressemble étrangement au fonctionnement des empereurs romains, la garde prétorienne d'État contre le peuple qui aspire à la liberté.

 

Que s'est-il passé !

La souillure aristocratique.

Je ne pouvais éviter ce passage qui est tellement révélateur du fonctionnement de nos hélas dirigeants.

On y retrouve toutes les déformations morales qui puissent se faire pour parvenir et se maintenir, toutes les viciosités et déviances qui s'attachent à ceux qui se prétendent nos maîtres. Moi je n'ai pas de maître.

Là encore ce fonctionnement monarchique se redécouvre à travers nos minables d'État.

Il est indéniable que nos élites d'aujourd'hui ont d'abord appris à posséder avant d'apprendre à obtenir, disposer sans effort permet de prétendre sans en avoir les moyens, pourtant ça marche, surtout sachant qu'à travers le monde il n'y a que 2000 hommes qui en imposent aux 8 000 000 000 d'autres, c'est dire que la servitude volontaire est une spécificité encrée dans les gènes humains qui font que l'esclavage physique et moral n'est pas près de s'éteindre.

La liberté se mérite, elle ne se mendie pas, pour mériter la liberté il faut supprimer ceux qui nous la confisquent, c'est ce qui se pratique dans toutes les autres sociétés que l'humaine, même si on ne s'en rend pas compte.

On laisse aux peuples l'illusion d'avoir encore quelque-chose à perdre pour le maitriser et le maintenir dans l'oppression et la perpétuelle soumission, puisque la supposée permissivité n'est que l'illusion de la liberté, la soumission c'est la prison psychique et morale dont les gouvernants on les clefs.

Il y a encore tellement à écrire, ce sera une page plus tard, celle-ci est déjà bien longue mais tellement incomplète.

Je ne serai pas actif durant une semaine, je suis en stage de formation à Gap pour continuer mon avenir, ce afin de rester dans la société, je n'ai pas envie d'en sortir, du moins pas maintenant.

Bonne fin de journée à tous.

 

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