Laïcité catholique
Ce qui est un paradoxe
Jours fériés en France.
Il y a, comme ça, des bizarreries qu'on ne s'explique pas.
Baptisé, enfant de chœur, scout, marié à l'église mais divorcé juridiquement, j'ai pour la religion un regard complaisant, bien que cette secte religieuse m'ait prouvé que ce que j'ai appris, étant gosse, ne reflète pas vraiment ce que j'en attendais.
Là n'est pas vraiment le sujet mais je simplifie, puisque j'ai une approche toute personnelle du spiritisme religieux et de ce qu'il en découle, loin de ce qu'on m'a mis dans le crâne étant gosse.
En France, pour se donner l'air de ne pas l'avoir, les institutions d'État martèlent, depuis quelques décennies, que la laïcité doit être le modèle démocratique qui s'attache à la société.
Jusque là rien de spécial.
Pourtant la société fonctionne en suivant les préceptes et coutumes, qui découlent de millénaires religieux, ayant pour base le catholicisme, d'un autre côté on se pose des questions concernant l'adaptation religieuse, d'autres sectes, se disant également religions d'importance, que je ne vais pas citer, tout le monde les connait.
Ce qui fait que le fonctionnement civil laïque se réfère à des évènements religieux qui vont à l'encontre de cette laïcité, étrange paradoxe d'une société qui refuse d'un côté ce qu'elle impose d'un autre.
Les jours fériés, en quantité en France, sont une des causes du recul de notre économie et de notre industrie, par-là je constate que le moindre prétexte pour avoir des congés avalise le déclin de notre société qui lutterait supposément pour remettre en selle son économie et son industrie, tout en étant très large à ne pas fonctionner dès qu'un évènement religieux permet de ne rien foutre.
Alors qu'on m'explique pourquoi refuser aux uns ce qu'on impose aux autres, puisque la France serait un pays dit laïque ! Je m'étonne donc que les autres fêtes religieuses ne soient pas considérées pour, là aussi, ajouter quelques jours de congés supplémentaires, ce afin de respecter les autres religions dont les évènements ne créent pas des jours pour prétexter ne rien faire.
Puisque dans notre pays tout le monde s'insurge d'un chômage important, d'une dégradation industrielle, de la chute de notre économie — ça me fait marrer parler d'économie avec l'immense dette qu'on a — mais ayant, dans toute l'Europe, le plus fort pourcentage de jour fériés qui vont à l'encontre d'un fonctionnement économique sain et industriel.
Autre paradoxe, les syndicats, dont certains farouchement anticlérical, qui vont manifester d'un côté pour conserver l'emploi, mais qui manifestent aussi pour qu'on n'abroge pas les jours fériés qui sabordent le travail. Comprenne qui pourra.
Ce qui fait que les services publics, déjà très défaillants, sont calqués sur les jours fériés religieux, entravant de ce fait un fonctionnement sociétal déjà dégradé.
On constate donc que les fonctionnaires, qui sont les plus vernis en jour de congé, sont aussi ceux qui réclament des RTT, des congés de ceci et de cela, mais réclamant d'être rémunéré les jours de congé, trouvant anormal de ne pas être payé les jours fériés. (Je sais de quoi je parle, ayant été pendant dix neuf ans à la RATP)
Ce mois de Mai, qui est le plus économiquement destructeur dans le monde du travail et de l'économie, pénalise ceux qui, eux, ont envie de travailler mais aussi de fonctionner librement sans être entravé par ces jours où beaucoup ne branlent rien.
D'autant que de tous ces opportunistes il ne doit pas y en avoir un millième qui suit la religion que pourtant les institutions nous imposent.
Contrairement aux mosquées les églises ne sont pas surchargées de pratiquants.
Pas la peine d'avoir, en 1901, voté la scission entre l'église et l'État.
Tout comme le moindre prétexte à commémoration, histoire de faire sortir les vieux et de leur faire astiquer leur médaille au moins une fois par an ; on devrait ne faire plus qu'une seule journée commémorative, le 14 Juillet par exemple, pour toutes ces victoires et autres prétexte à ne rien faire.
D'autant que commémorer la libération de la France, pour la sacrifier aujourd'hui à la haute finance et à l'économie américaine, est là également un paradoxe bien français.
Comme vous pourrez le constater je ne suis pas près d'être élu président de la République, à vouloir réduire les jours fériés et à vouloir remettre la France au travail, tout comme j'ai de l'économie française une autre vision que nos élus d'État qui ne voient, de l'économie, que leurs seuls avantages nets d'impôt.
C'est bien vrai que nous sommes dans un pays décadent et décalé.
Bonne journée de repos à tous.
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