Des mots pour ne rien dire

Publié le par François Ihuel

 

Étude de concertation en vue d'envisager un projet de commission d'étude afin de projeter une concertation sur la possibilité d'une étude de possibilité de projet.

 

Des mots pour ne rien dire

C'est clair comme de l'eau de roche.

Ces phrases qui se veulent compliquées pour induire une avancée sur des projets inexistants.

Si je comprends bien, depuis des décennies on utilise des méthodes qui ne fonctionnent pas mais qui perdurent et coûtent aux contribuables. 

J'ignore qui élabore ces "panneaux" émanent d'une institution de l'État, mais franchement ça ne veut strictement rien dire, sauf peut-être caser quelques copains et copines dans des postes illusoires qui se chargent de faire des études afin d'étudier des études pour envisager des projets. 

On nous prend pour des débiles, ou alors les débiles seraient ceux qui construisent des phrases niaises et incompréhensibles ; il est vrai que pour beaucoup ça pourrait sembler très recherché, en fait ce qu'on cherche surtout c'est à comprendre la finalité de ces "panneaux" officiels.

 Mais ça coute de l'argent, celui des contribuables bien entendu puisque c'est la seule tirelire inépuisable. 

 

Des mots pour ne rien dire

J'ai des doutes.

Inclure les élus dans les forces vives de la nation c'est un peu gonflé, les élus actuels ne servent qu'à induire des illusions mais ne fonctionnement que pour eux, ou pour un idéal loin d'être partagé.

Pourtant, avec ce genre de phrases désuètes, et parfaitement inutiles, ça donne l'impression que les élus s'occupent réellement de quelque-chose. 

Si c'était le cas ça se saurait.

Les élus ne fonctionnent — puisqu'ils ne travaillent pas — que pour conforter quelques castes civiles qui n'ont d'objectif que de se servir des élus pour conforter leur positions et gagner encore plus de fric sur le dos de ceux qui, par crédulité ou ignorance, n'y comprennent rien, il ne suffit que de leur dire que c'est pour leur bien pour satisfaire l'état d'esprit de ceux qui justement n'obtiennent rien.

Un peu comme les réalisations pour les commerces et les touristes alors que pas un administré de base n'en a le moindre profit.

C'est ce qu'on appelle rouler les gens dans la farine, c'est peut-être pour ça qu'on dit d'eux que ce sont de bonnes pâtes. 

Et puis franchement, depuis le temps qu'on nous dit qu'il faut faire avancer le pays, sans qu'aucun n'y soit parvenu aujourd'hui, on ne constate que son recul dans presque tous les domaines.

 

Des mots pour ne rien dire

Je crois que c'est la plus belle. 

Il y en a d'autres mais je ne vais pas toutes les mettre, c'est du même tenant.

Encore une nouvelle méthode de concertation, en fait on change de méthode pour en trouver une autre qui modifiera la méthode qui consiste à projeter des projets de commissions d'études.

Il est  vrai que présenté comme ça, pour les bonnes pâtes ça jette, comme on dit vulgairement.

Maintenant la déséducation nationale vise à faire en sorte qu'une fois sorti de l'école on n'ait qu'appris à ne pas chercher à comprendre afin d'assimiler ces niaiseries officielles qui ne veulent rien dire. 

Parce que le paradoxe c'est que pour sortir des conneries pareilles il faut sortir des grandes écoles.

En fait de grandes écoles je me demande si la référence ne serait pas seulement que la taille des bâtiments. 

Un peu comme posséder un Master, non pas un diplôme délivré sur un cursus de plusieurs années de licence, mais un véhicule qui serait construit dans de grands bâtiments.

Et puis sur le papier ça fait bien, tous ces gens qui possèdent autant de diplômes si haut placés pour finalement en arriver à ce que la France est devenue, c'est la qu'il faut se poser la bonne question, parce qu'en matière de diplôme c'est celui de la démolition française qui prime, on s'en rend compte tous les jours. 

C'est une des méthode certainement enseignée à l'ENA, apprendre à construire des phrases parfaitement inutiles mais qui, venant de gens diplômés, laisserait entendre que c'est le summum de l'éducation. 

Pourtant je suis très loin d'avoir le parcours des supers diplômés, heureusement pour moi d'ailleurs, j'échappe à pas mal de maux si bien exprimés par des mots.

 

Des mots pour ne rien direDes mots pour ne rien dire
Des mots pour ne rien direDes mots pour ne rien dire
Des mots pour ne rien direDes mots pour ne rien dire

Infantilisation officielle.

Moi je veux bien qu'il y ait des gens peu informés, surtout quand on constate la dégradation très inquiétante de l'Éducation Nationale, pourtant la logique est d'abord de chercher à comprendre par soi même, à l'aire de l'informatique et du "tout mâché" ce devrait être simple.

Mais voilà, quand on commence à chercher à comprendre c'est le début de la désobéissance, désobéissance aux institutions bien entendu. 

Quand on a des gouvernants dont le niveau, pour pas mal, rase les pâquerettes, il est indispensable que la population subordonnée ne soit pas à un niveau plus élevé, alors on prend les gens par la main à travers divers supports, médiatiques bien entendu, mais aussi officiels, dès lors qu'une préconisation est avancée par une institution ça laisse à penser que c'est du sérieux. 

C'est comme ça qu'on manipule les masses et qu'on leur fait avaler n'importe quoi, que ce soit un virus, une guerre ou une catastrophe planétaire.

On n'est pas dans la merde avec ces conneries. 

La vie je l'ai apprise sur le tas, à travers pléthores de métiers et d'emplois, je n'ai pas de Master, je ne suis pas diplômé des grandes écoles, mais je connais certainement plus de la vie sociale que la presque totalité des élus de tous bords.

Ça ne fait pas de moi un surhomme, ça fait de moi un citoyen qui réalise que la vraie vie c'est celle qu'on se construit, pas celle qu'on nous oblige à subir. (Voir mes livres "Onze métiers — Cent galères)

Bonne journée à tous. 

 

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Publié dans Délire social, Société

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