Conscience professionnelle

Publié le par François Ihuel

 

Ce que j'ai appris dans ma jeunesse

 

Conscience professionnelle

Cliquez sur le lien

Pas de rapport. (Lien vidéo ci-dessus)

Du moins en apparence, puisque bien conduire c'est aussi prévenir, il est vrai qu'à cet endroit la vitesse excessive n'est pas permise.

Encore que ! Sur ce parcours je croise, tous les matins, un véhicule utilitaire noir, d'un "artisan" des environs de Puy-Saint-Pierre, qui descend comme un malade, les panneaux routiers, pour son conducteur, ça fait partie du décor, mais pas que, il est loin d'être le seul même si les panneaux 30 sont visibles et bien placés, sachant aussi que la totalité des routes de haute montagne de ce secteur sont limitées à 50 km/h.

C'est juste un détail, puisque maintenant la réglementation c'est aussi devenue une vaste rigolade, surtout en ces lieux où les gendarmes ne doivent passer que deux ou trois fois l'an.

Ces chevreuils, qui traversent la route, c'est très fréquent, donc une vitesse adaptée c'est aussi leur sauvegarde.

Un vrai chauffeur aura donc conscience de ce fait, parce qu'il n'y a pas que des chevreuils, il y a aussi d'autres animaux, mais surtout des jeunes, et des moins jeunes, à vélo qui se rendent aux établissements scolaires ou au boulot.

 

Conscience professionnelle

Moloks.

À Fontchristiane en allant vers le col de l'Izoard.

Quand je découvre les sommes qu'on nous demande pour le ramassage des ordures ménagères, je me dis qu'il doit aussi y avoir un soin particulier pour faire en sorte que les nuisances soient éliminées, du moins c'est ce qu'on en déduit vues les sommes qui y sont allouées. 

Pourtant ces nuisances sont courantes, voire devenues presque obligatoires avec les odeurs qui accompagnent, certainement pour les mal-voyants afin qu'ils trouvent le lieux de dépose de leurs déchets à évacuer ; suivez les odeurs comme le disait Coluche.

Pourtant Fontchristiane c'est un peu le seizième arrondissement de Paris à la campagne (ici la montagne) des résidences et quartiers des gens nantis, du moins de ceux assez aisés pour s'offrir des excès financiers à la hauteur de l'échelle sociale sur laquelle ils sont situés, ou tentent de s'y situer. 

Dans la zone d'activité on a l'habitude, dans les quartiers dits populaires aussi, la négligence étant à la hauteur de la situation sociale dans laquelle on place les gens suivant leur niveau de vie. Mais ici ça étonne et ça détonne.

Surtout cette "salade" de sanie au pied de ces équipements, il est vrai que comme engrais c'est génial la sanie.

 

Conscience professionnelleConscience professionnelle

Parking de Fontchristiane.

D'autant que VÉOLIA" doit dégager des bénéfices substantiels depuis la suppression des poubelles individuelles et, plus tard, des containers, parce que là où il fallait cinq camions il n'en faut plus qu'un seul, là où il fallait trois salariés par camion il n'y en a plus qu'un seul, donc quatorze salaires d'économisés sur quinze, quatre camions en moins sur cinq, sans manipulation autre qu'un boitier électronique pour s'éviter des efforts qui mettraient sa vie en péril comme c'était avant.

Pourtant la taxe sur les ordures ménagères a explosé, allez comprendre !

Mais, ces économies n'étant pas encore suffisantes, il n'y a plus non plus de pelle ni de balais pour les incidents de chargement, alors le jus de poubelle qui s'échappe des "chaussettes" d'un état sanitaire douteux (bien que je vois parfois un camion chargé de nettoyer) se répand au sol pour le plus grand bonheur des narines environnantes, la sanie en guise d'air pur à 1350 mètres d'altitude c'est pour rappeler que nous ne sommes que de basiques humains laissant derrière eux la merde que personne ne ramasse.

Aussi, j'ai du avancer un tant soit peu pour éviter que les humains nettement plus jeunes, entre 3 et 10 ans, ne gardent à leur semelle de soulier ces résidus pas très ragoûtants.

Du jus de chaussette de Moloks bien entendu, mais aussi quelques résidus de litières de chats, bien imbibées de déjections félines, avec là aussi, bien entendu, les odeurs qui accompagnent.

Je me dis qu'un balais et une pelle sur le camion résoudraient partiellement ces problèmes, sauf que d'être habitué à n'avoir plus à manipuler qu'un boîtier électronique fait que l'habitude du travail manuel s'est estompé, savoir même si ces braves conducteurs manipulateurs savent ce qu'est ramasser sa merde.

Bref, c'est crade et on attendra les prochaines pluies pour résoudre partiellement ces lacunes, encore une chance que ces temps-ci nous soyons vernis par le ciel qui nous envoie ses eaux salvatrices et nettoyeuses de sanies, ça part directement dans la Durance pour les eaux de baignade de Serre-Ponçon.

Est-ce que la conscience professionnelle tient à l'équipement du camion en question ou tout simplement à la qualification du ramasseur ?

 

Conscience professionnelle

En camion toujours. (Lien vidéo ci-dessus)

En 1970 j'ai passé une épreuve de conduite pour valider un permis qui m'a été délivré, en 1975 j'ai effectué un stage de trois mois pour obtenir la qualification de conducteur routier sanctionné par l'obtention d'un CAP, aussi j'ai appris des tas de choses que j'ai retenues, dont le respect du code de la route et autres règlementations diverses.

Depuis j'ai roulé des millions de kilomètres sans réels problèmes qui auraient engagé ma responsabilité.

Alors je me demande quels critères aujourd'hui déterminent l'autorisation de conduire un véhicule de fort tonnage dans des conditions de sécurité indiquées sur les panneaux routiers à respecter.

Ça me fait presque rire maintenant ce mot "respecter", quand je constate tous les jours l'irrespect de beaucoup de règlements c'est presque devenu un  terme du passé.

Bref, cette rue, qu'on appelle Chaussée à Briançon, particulièrement pentue, est interdite à tous les véhicules de plus de 19 tonnes, sauf à ceux qui s'en foutent royalement.

Dans une page antérieure j'avais déjà disserté sur le sujet et la réponse qui m'avait été faire par le commissariat local, ce qui fait qu'on voit régulièrement des véhicules de deux fois et demi le tonnage limité emprunter cette rue à la monté comme à la descente, bien plus dangereuse si jamais des freins sollicités, comme le sont ceux de ces véhicules en montagne après la descende du col du Montgenèvre, venaient à ne plus répondre correctement.

Le carnage potentiel en bas de cette rue, caractérisé par un rond-point délicat, avec à ces heures beaucoup de monde dont beaucoup d'enfants se rendant aux cinq écoles de cette dernière, aurait des conséquences que les médias mettront en avant, normal c'est le travail des médias.

Pour sûr que d'intervenir en amont serait plus efficace, en mettant un agent en haut de la rue de la Libération pour inciter à respecter la signalisation horizontale.

Maintenant pour avoir du sensationnel il faut des victimes, puisque tout ce qui est effectué trop tard implique des vies humaines, c'est bien connu, tant qu'il ne se passe rien tout baigne.

Où alors je suis un parfait abruti qui ne connait pas le nouveau fonctionnement de la société, où alors tout le monde s'en fout tant que, justement, il ne se passe rien.

 

Conscience professionnelle

Heures fatidiques.

Tout le monde sait que le matin et le soir cette ville c'est le vrai bordel de circulation, nettement  plus en soirée d'ailleurs, nos poumons s'en rendent compte vue la pollution des gaz d'échappement.

C'est justement à ces heures, où la circulation est intense et délicate, que la balayeuse municipale remonte la Chaussée, à 10 km/h histoire d'emmerder tout ceux qui se trouvent derrière, agacés de cette lenteur "volontaire" ils dépassent avec quelques risques et énervement, on peut les comprendre, là aussi en créant des situations dangereuses pour les usagers de la route dont les scolaires qui circulent à vélo pour se rendre à l'école.

Quand ce n'est pas la balayeuse ce sont les tractopelles, ou autres engins de la ville, fumant à polluer un kilomètre cube d'air sur cinquante mètres, qui choisissent ces heures spécifiques pour mettre un peu de bordel supplémentaire dans la circulation en ville.

Au point que beaucoup de briançonnais se demandent si ces conducteurs de différents engins ne le font pas exprès, ou si les ordres qui leur sont donnés incluent de mettre un peu de piment dans le bordel circulatoire de tous les jours.

Qu'est-ce qu'on se marre à Briançon.

Ce qui m'étonne c'est que l'après midi on ne voit pas un seul employé municipal dans les rues, à croire que ces derniers cessent le boulot à midi, ce qui se concevrait pour ceux qui commencent à bosser dès quatre heures du matin.

Ce qui m'étonne encore plus, c'est que de voir cette balayeuses passer et repasser deux ou trois fois sur le même parcours, fait qu'on voit aussi dans cette magnifique ville en déliquescence (hors bétonnage immobilier) des rues dans un état de crasse presque chronique.

Allez comprendre !

C'est tout pour aujourd'hui.

Ah non, j'ai été abordé par quelques courageux qui ont fait l'éloge de mon blog, ce dont je les remercie, mais aussi d'autres, moins nombreux, qui me reprochent de ne publier que du négatif, ce qui est faux, parce que si des choses allaient bien, dans le sens de l'intérêt des briançonnais autre que les promoteurs, investisseurs et profiteurs, je saurais faire l'éloge de ces bienfaits que beaucoup attendent vainement.

Bonne fin de journée à tous.

 

 Pour me rejoindre, continuer à me suivre et partager ce blog,  inscrivez-vous à la rubrique "s'abonner" — Newsletter— du bandeau droit de cette page 

 

Publié dans Briançon et société

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article