Peintres ou peintres ?

Publié le par François Ihuel

 

Entre la toile et le bâtiment il y a l'art et/ou la qualité

 

Source "Place des Chantiers"

Source "Place des Chantiers"

Citer les sources.

Comme moi beaucoup d'entre vous ont déjà rencontré ces difficultés à utiliser des images que tout le monde peut voir sur Internet, Wikipédia en particulier, puisque le droit d'auteur est maintenant utilisé par tout un chacun quel que soit l'image produite.

Cette espèce d'avidité à rechercher le profit à la moindre occasion.

Plusieurs fois j'ai été invité à me justifier de ce que j'expose sur le présent blog, à chaque fois ça s'est bien passé parce que quelque-part ça fait de la publicité gratuite à l'auteur de l'image, ou de la photo, reproduite.

Un peu comme le droit à l'image dont beaucoup s'imaginent en tirer avantage, alors que seule une image ciblée peut faire contentieux, et encore.

C'est aussi la raison pour laquelle je ne demande rien à ceux qui utilisent mes photos, parce que ce que je vois d'autres le voient aussi, s'ils sont intéressés alors qu'ils en profitent, sauf en tirer finances à mes dépends et à condition de préciser l'auteur de la photo.

Donc pour ce peintre en bâtiment je précise la source.

Toutefois l'objectif de cette page c'est l'art, la peinture d'art, encore que là aussi il faille différencier l'art de la perfection à l'art de l'avidité, puisqu'il y a un public pour tout.

 

"La traversée de Paris" avec Bourvil et Jean Gabin

"La traversée de Paris" avec Bourvil et Jean Gabin

Aussi le cinéma.

Dans l'art il y a le cinéma, le vrai, pas celui fabriqué par ordinateurs à grands renforts d'effets spéciaux.

Donc avec de véritables acteurs qui tenaient la route et qui se donnaient à plein pour le plaisir du spectacle.

Maintenant il en faut pour tous les goût et aujourd'hui la technologie nous offre du sensationnel pratiquement impossible avant, j'en suis friand aussi mais dans un autre contexte.

Si je fais état de ce film c'est qu'une des répliques de Jean Gabin est en accord avec la présente page, puisque Bourvil se méprenait sur le sens du mot "peintre".

 

Peintres ou peintres ?
Peintres ou peintres ?
Peintres ou peintres ?

Œuvre sans nom.

Ces peintures des années 1900/1950 on les trouve en pagaille sur Internet, la présente n'a pas de source.

Pour me divertir un peu je l'ai sensiblement arrangée grâce à un de mes logiciels conçus pour ça, puis je l'ai colorisée de la même façon, d'une part pour ôter quelques imperfections dues au temps, mais aussi pour retrouver le coup de pinceau du créateur, et ce sous différents éclairages.

Ces procédés, très répandus et utilisés par quelques faussaires, permettent de gommer les dégâts divers, on peut alors s'imaginer à la place du peintre une fois son œuvre terminée.

J'aime bien l'art, du moins celui qui rentre dans mes choix.

 

Peintres ou peintres ?
Peintres ou peintres ?

Les autorisations.

Là encore c'est un monde complexe et sinueux, l'utilisation des images, à but lucratif cette fois, nécessite pas mal de démarches, certaines très compliquées.

Mon premier éditeur avait admis le principe que les images reproduites, mettant en avant des peintres du XVI ème et XVII ème siècles, ne pouvaient faire l'objet d'autorisations spéciales, surtout celles se trouvant sur Wikipédia.

Par définition tout ce que Wikipédia produit ne nécessite pas de demande de droit d'auteur, toutefois, pour reproduire cette même série avec un nouvel éditeur, je me suis heurté à quelques difficultés en rapport avec le musée du Louvre.

Aussi, j'ai dû là également me renseigner auprès de la direction des œuvres d'art de ce musée afin de savoir de quoi il en retournait, un parcours du combattant. 

Les méandres innombrables, et très compliqués, amenant à obtenir des renseignements qui tiennent la route, ça demande beaucoup de temps et d'attention, bien qu'ayant obtenu un accord tacite verbal mon nouvel éditeur n'a pas voulu reprendre le même graphisme, dans le doute !!

Ma nouvelle série des baronsn'est donc illustrée, en couvertures, que par les images proposées par cet éditeur. Ce qui, quelque part, m'a beaucoup déçu, parce que ce que j'avais choisi auparavant cadrait parfaitement avec l'époque et l'histoire des trois romans.

D'autant que les références obligatoires au dos des livres sont clairement explicites et en accord avec le droit en littérature.

 

L’Amour victorieux, une toile peinte vers 1601 ou 1602 par l'artiste lombard Michelangelo Merisi, dit « Caravage », la seconde n'est pas mentionnée
L’Amour victorieux, une toile peinte vers 1601 ou 1602 par l'artiste lombard Michelangelo Merisi, dit « Caravage », la seconde n'est pas mentionnée

L’Amour victorieux, une toile peinte vers 1601 ou 1602 par l'artiste lombard Michelangelo Merisi, dit « Caravage », la seconde n'est pas mentionnée

Mes époques privilégiées.

J'ai un faible pour les peintres de la renaissance, plus particulièrement pour les peintres italiens.

Les "Caravage" ont ma préférence, mais aussi bien d'autres qui nous ont laissé des œuvres admirables.

Les peintres des XVI ème et XVII ème siècle ont amorcé un engouement particulier sur la représentation figurative, on peut y inclure Léonard de Vinci et Michel-Ange, parmi tant d'autres, le plaisir des yeux est infini.

Bien entendu je ne néglige pas les autres peintres plus contemporains, juste que l'imagination est dominante sur nos choix, surtout quand c'est en rapport avec une date et une situation. 

 

Grosne. La galerie d'art rend hommage aux huiles du peintre Gilles Vetter

Grosne. La galerie d'art rend hommage aux huiles du peintre Gilles Vetter

Les impressionnistes. 

Nombreux ils ont aussi du talent, ce sont certainement ceux qui ont le plus laissé d'œuvres durant les deux derniers siècle, Monet, Renoir, Manet, Pissarro, Degas, Cézanne, etc..

Puis d'autres bien moins connus et plus récents, il est vrai que pour se faire une place ça devient de plus en plus difficile tellement les œuvres sont nombreuses, d'autant que pour innover c'est aussi de plus en plus compliqué.

Je suis également friand de leurs tableaux, dès l'ors que ça a un sens et que ce soit figuratif. 

 

Source : walid achachera

Source : walid achachera

L'expression dans la simplicité.

Entre impressionnisme et contemporain.

J'aime moins mais je reconnais que c'est réussi, de flouter les détails perd un peu du perfectionnisme des peintres d'antan, maintenant peintre c'est un don, on sait ou on ne sait pas.

Étant jeune je me suis essayé au gribouillage, ce fut un fiasco total dans lequel je n'ai pas persisté.

Chacun sa place et ses capacités.

 

Yves Klein, Monochrome blanc

Yves Klein, Monochrome blanc

L'art actuel.

Je me demande comment on en est arrivé à ce stade, parce que là la pêche aux pigeons est ouverte.

Vous savez, ceux qui sont précieux, gestuelle calculée, à l'affut du moindre photographes de canard style "GALA" et autres revues débiles pour attardés.

Parce que ce qu'il faut savoir ce n'est pas que quelques malins aient pu réussir à vendre un morceau de papier peint, c'est d'être parvenu à trouver des guignols argentés, persuadés du génie du vendeur, qui achètent ces navrances.

Il y en a à la pelle et j'en ai connu.

 

Céline Lanne

Céline Lanne

Certains font des efforts.

Picasso n'a rien à leur envier, encore que Picasso a eu sa période intéressante, j'ai une reproduction d'un de ses tableaux de sa période bleue qui est magnifique, c'est avant qu'il dérive dans le cubisme.

Le présent tableau a demandé des heures de travail, ma fois que ce soit vendu 830 € à la rigueur ça paye les heures de nuit.

Moi je n'y vois que l'expression d'un dérangement cérébral, un peu comme les cauchemars qu'on peindrait pour ne pas les oublier. Pourtant ce genre de cauchemars il est préférable de les oublier mais chacun se complet dans son idéal, des farfelus j'en ai rencontré pas mal.

D'ailleurs j'appartiens un peu au monde des anormaux, alors quelque part je les comprends, surtout si ça rapporte.

 

Galerie d'art de Lille

Galerie d'art de Lille

Ça s'expose aussi.

Il est vrai que de voir l'art de rue, pour la plupart des graffitis dont certains sont réussis, on peut bien en faire quelques copies à exposer dans une galerie.

Ce qui interroge c'est la recherche fantasmagorique, mais aussi trouver des clients, peut-être ceux des quartiers protégés qui n'ont pas leur environnement souillé par ces arts de rue.

  

François Ristori

François Ristori

Souvenirs de maternelle.

Rester jeune c'est bien, quoi que trop jeune ne permet pas d'évoluer, alors reprendre ce qu'on a interrompu en passant au cours préparatoire ramène à cet infantilisme oublié.

Il parait que ça se vend !

 

Peintres ou peintres ?

D'autres barbouillent.

Et le pire c'est que ça se vend, moi pour quelques milliers d'euros j'en "peins" milles, à ce prix je vais vite faire fortune.

En fait on s'imagine que ces "peintres" sont malades, pas du tout, dès lors qu'on peut tirer 2000 ou 6000 euros de ce genre de connerie ils auraient tort de s'en priver, les malades sont ceux qui achètent, maintenant quand on a du fric à foutre en l'air, pourquoi pas !

Et puis la peinture c'est comme l'écriture, tout le monde peut s'y essayer, ça marche ou ça ne marche pas, parce qu'il y a des artistes inconnus qui mériteraient d'être exposés, pour cela il faut passer par des étapes difficiles mais surtout connaitre du monde qui connait du monde qui connait du monde, jusqu'à pouvoir être aperçu par un amateur célèbre qui vous fera de la bonne publicité, juste accepter ses exigences, rien n'est gratuit.

Il y a longtemps j'en ai connu, à l'époque l'attrait du fric facile de cette façon ne m'intéressait pas, j'avais ce qu'il fallait par d'autres moyens à découvrir dans mes livres. ("Onze métiers — Cent galères", rubrique littérature de ce blog, bandeau de droite)

Si j'avais su j'aurais exploité ceux qui me proposaient la "gloire" et la fortune, j'ai très certainement loupé quelque-chose mais je n'ai plus vingt ans.

 

INDIAN CHILDREN, Vincent BARDOU

INDIAN CHILDREN, Vincent BARDOU

Enfant indien.

Je pense que ce Monsieur Vincent Bardou a découvert qu'en photographiant des taches de peinture, pour les exposer, de les nommer à sa convenance leur donnait une réalité.

Là encore l'exploitation de la connerie de ceux qui sont plein aux As et qui, pour les laisser paraitre et briller dans leur société décalée, a trouvé le bon filon, vendre des taches ça rapporte.

Moi j'aurais plutôt vu ça chez un expert psychiatre, de ceux qui nous demandent d'expliquer une tache afin de savoir dans quelle catégories de dérangés mentaux nous classer, ou pour déterminer la profondeur de notre cerveau, et ce qu'il interprète, pour savoir si on est apte à être innocent ou coupable dans le cadre d'une enquête judiciaire par exemple, là aussi j'ai donné et je ne m'en suis pas trop mal sorti. 

Certainement mon anormalité qui a été déterminante pour faire réaliser que finalement je suis apte à faire partie de la société, bien que j'en réfute certaines bases, mais ça aussi c'est dans mes livres.

Le monde des fous est insondable, d'autant que tout le monde a son petit grain de folie, par rapport à d'autres qui nous déconsidèrent puisque différent des autres.

Je pourrai en écrire des pages et des pages, ce que je fais à travers mes livres, il ne suffit que de les acheter.

Par contre je n'ai aucune notoriété, de toute façon ce ne sont pas mes livres qui me font vivre.

Par contre le monde de l'art est infini, comme la cuisine, le cinéma, il n'y a pas de norme, pas de limite, ce n'est qu'une question de goûts et de choix, ce n'est pas parce que je n'aime pas certaine idées, certains goûts, que les autres ne doivent pas aimer, la liberté c'est justement de tout accepter qui ne sort pas du contexte social, du moins qui respecte les diverses dispositions institutionnelles dans le cadre légal.

 

Peintres ou peintres ?

Dans le domaine de l'art.

Il y a aussi la littérature, autre travail bien plus compliqué que la peinture, un livre de 550 pages, comme ceux de ma série "Onze métiers — Cent galères", ce sont des centaines d'heures d'écriture, des recherches diverses, la reprise de mes archives qui n'ont pas été détruites par des tiers (également dans mes livres) et puis la mise en page, la correction en se relisant, deux fois, voir trois, puis relire le livre terminé et imprimé afin de, là aussi, rectifier ce qui aurait pu échapper aux nombreuses phases de contrôle.

Malheureusement mon nouvel éditeur ne fait pas appel à des professionnels, ce sont maintenant les logiciels qui corrigent, sauf que ces logiciels, pour la plupart américains, ne connaissent ni les subtilités du français, ni l'argot, ni le langage spécifique que j'emploie, ce qui fait qu'au lieu de corriger ils transforment, ce qui m'oblige à corriger le logiciel correcteur, encore des heures et des heures de travail.

Alors pour ceux qui achètent mes livres, ou qui viendraient à en acheter, si vous rencontrez des fautes ce n'est pas de la mienne, on peut m'en faire la remarque, me le signaler, voire même me le reprocher puisque de se faire rectifier ça fait aussi partie de l'évolution, j'aime qu'on me fasse remarquer que je serais dans l'erreur, ce qui permet de la corriger.

Lien : https://librairie.nombre7.fr/recherche?controller=search&orderby=position&orderway=desc&search_query=ihuel&submit_search=Search

Je termine en ce moment le tome 7 de ma série ci-dessus, puis je reprends mes romans en attente, huit à l'écriture :

"Ces gens d'un moment"

"Les mots des maux"

"Mes saisons en enfer" Clin d'œil à Claude Arnaud, auteur bien connu dans le milieu parisien, qui est aussi mon correspondant et qui a écrit, entre autres, "Brève saison au paradis", pour ceux qui ont des accointances avec le monde gay je recommande.

"Ma famille, cette prison"

"Michel"  De ceux que j'ai connus, hélas décédé jeune et qui m'a laissé un souvenir inoubliable. 

"Treize ans, mon enfer paysan"

"Sur terre, quand j'étais vieux"

"L'Erreur de dieu"

Des milliers d'heures d'écriture en perspective, tous commencés, que je reprends de temps en temps, l'un l'autre, suivant mon inspiration.

Bonne fin de journée à tous.

 

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