Briançon, désordres chroniques persistants

La parade ou l'évidence ?

Deux ans.

Ces deux photos ont deux années d'écart, comme l'autoréparation n'existe pas on ne peut que déplorer le laxisme complaisant d'une municipalité désinvolte.

Du moins économe, puisque pour financer le superflu il faut sacrifier l'essentiel. 

Je ne doute pas un seul instant que les interventions de ces dernières semaines soient glorifiées par certains, puisqu'à Briançon faire son travail d'élu est devenu le symbole de l'exceptionnel.

La rue de la République.

Dite "Chaussée", à Briançon, vient de faire peau neuve, une fine peau, puisque par mesure d'économie il ne s'agit que d'un grattage partiel recouvert de cinq centimètres d'enrobé à chaud.

Mais ce n'est déjà pas si mal, cette rue n'a eut de réfection qu'en 2008, lorsque le GIRO d'Italie et le Tour de France sont passés par Briançon le même été.

On va me dire ça ne fait que seize ans, ce qui est raisonnable pour une réfection routière, à condition que cette réfection soit faite en profondeur, donc considérer les désordres géologiques naturels et les désordres d'ordre routier, l'utilisation intense d'une rue à très forte pente, qui plus est empruntée par des camions de fort tonnage même si c'est interdit, voire une de mes pages antérieures. 

Connaitre des raisons de cette prise de conscience !

CADA.

Depuis maintenant quatorze ans je multiplie les doléances afin que les municipalités successives se penchent un peu sur les désordres qui affectent notre ville, devant l'inaction et le dédain affichés par les responsables j'ai du faire intervenir des instances supérieures afin que mes demandes soient entendues et prises en compte. 

J'ai reçu une réponse.

L'effet instances.

Il est dommageable qu'il faille faire intervenir des instances spécifiques pour que la municipalité daigne entendre les administrés, à défaut de les écouter.

Parce qu'il faut tout de même préciser que les électeurs mettent en place des gestionnaires de leurs finances pour que ces dernières soient utilisées à bon escient, sauf que ces gens, une fois élus, se gorgent de suffisance et de supériorité, s'imaginant qu'un mandat d'élu les place au-dessus des autres, alors qu'en finalité cette charge doit être considérée comme un devoir, et non comme une complaisance comme semblent le considérer certains de ces mêmes élus.

Aussi, cette place de conseiller, mais aussi de maire, doit être au service de la population, pas au service de ceux qui s'en approprient la charge comme un passe-droit et quitus de l'autorisation de faire ce qui leur plait, c'est-à-dire disposer des finances publiques comme bon leur semble fonction de leurs fantaisies et de leurs désirs. 

C'est ce qui se passe depuis le mois de juin 2020, parce que c'est bien de prolonger la dette chronique de la ville afin de disposer d'argent pour effectuer des édifices n'ayant pas de caractère d'urgence ni indispensables, parce que les briançonnais vont devoir pendant encore vingt ans financer cette maudite dette qui n'en finit pas, surtout considérant le laxisme municipal sur des points d'importances et très nettement prioritaires. 

Je ne vais pas revenir sur tout ce qu'il reste à faire, parce que l'enrobé des rues c'est une chose mais ça ne fait pas un tout, pour remettre cette ville en état, et la rendre agréable et sécuritaire, c'est la totalité des finances publiques qu'il faut y consacrer. 

La réponse du service municipal, ayant été pressé par la CADA de donner suite à mes doléances, laisse à penser qu'enfin il va y avoir un résultat.

Sauf que !

Il n'y a pas d'adjoint aux finances à Briançon, M le Maire se charge de cette partie très sensible pour ne pas avoir de contradiction ni de comptes à rendre, connaissant son emploi de contrôleur des finances, dépendant de Bercy, on peut comprendre que cet avantage permet de connaitre des procédés qui consisteraient potentiellement à détourner de l'argent public à des fins autres que les dépenses publiques indispensables, alors de n'avoir pas d'adjoint ça ouvre des perspectives. 

Ce n'est peut-être pas le cas, puisque cette hypothèse n'engage que moi, sauf qu'ayant fréquenté pas mal de monde bien placé, dans ma jeunesse, je sais aussi comment ça se passe, surtout si quiconque ne dit mot.

Constat d'Huissier.

Face au mépris flagrant des autorités municipales, ne recevant aucune réponse, même pas une lettre type de réception, j'ai dû me résoudre, au nom de l'association CCCPB, à faire effectuer un constat d'Huissier de justice pour faire un état des lieux partiels des innombrables dégradations de la ville, il n'est bien entendu pas possible de faire constater l'ensemble des négligences et interrogations, sauf y mettre le prix, mais tout ça c'est à mes frais personnels, parce que j'estime qu'il faut savoir se sacrifier pour répondre aux doléances de la population, ce que ne fait pas la municipalité.

Mais je suis aussi intervenu auprès de M le Préfet afin que les élus prennent conscience de leur responsabilités, à savoir d'abord répondre aux doléances des administrés et aux urgences d'entretient de la ville.

Je me réserve la possibilité de la publier.

Pour connaitre des désordres de la ville parcourez mes pages antérieures.

Courriers à M le Maire.

Aucun de ces courrier n'a reçu de réponse, les autres non plus d'ailleurs, sachant que M le Maire est le seul responsable des finances de la ville, ce qui est étonnant et qui interroge sur ce choix si sensible, les démarches sont restées orphelines, preuve supplémentaire que le particularisme municipal fait le tri des administrés, écartant ceux qui gênent de ceux qui adulent et acceptent que leurs finances soient utilisées à des fins de propagandes constructives, mais aussi à financer les promoteurs qui se bousculent pour acheter les terrains municipaux, qui ne sont pas la propriété de M le Maire mais celle des briançonnais.

Une institution d'État qui néglige ceux qui en font la trame ça interpelle, ce mépris ouvert n'est pas pour rendre un climat serein, bien au contraire.

Alors ces subites interventions de réfections routières sont certainement aussi le résultat de nos démarches, même si aucun des élus n'y fera ne serait-ce qu'allusion, mais ça n'a pas d'importance, le but c'est que soient prises en compte les doléances des administrés, pas pour faire la publicité d'une association dont personne ne parle, ce qui dans un sens est très bien, ça permet de n'avoir pas de mauvaise publicité, d'autant qu'il n'y a aucune chance pour que le média local en fasse ne serait-ce qu'une ligne, les subventions municipales à ce journal sont aussi faites pour ça.

Alors je ne vais pas prétendre, ni avancer, que mes démarches aient eu effets sur ces soudaines réfections, saur peut-être le courrier que j'ai fait parvenir à Monsieur le Préfet

Petit rappel.

Lamentable négligences.

Pour ne pas dire complaisance aux désordres.

Parce que cette situation ne devrait plus être, et surtout qu'on ne vienne pas me dire que c'est ignoré, déjà parce que les divers services surveillent mon blog, des fois qu'il y ait un article qui les défrise !

Mais aussi parce que de tous ces gens des services techniques je doute qu'il n'y en ait pas un seul qui s'en soit rendu compte, où alors c'est du crétinisme profond ; sur le sujet je préfère ne pas m'exprimer.

Si peu à faire.

Juste nettoyer la buse d'évacuation des eaux de pluie, si peu de choses pourtant négligées, ce qui laisse à entendre ce que j'induis plus avant, est-ce que ça relèverai d'un crétinisme profond, ou alors faut-il attendre un constat d'un responsable peut-être inexistant, puis une remontée vers les responsables supérieurs, s'il y en a, puis des ordres qui ne seront exécutés que dans quelques mois. 

C'est aussi ça les services municipaux, les méandres compliqués des irresponsables incapables de prendre une décision logique sans l'avis des hautes instances municipales, mais comme ces hautes instances se moquent éperdument de ces petits riens qui font beaucoup de désordres, on comprend l'inaction pourtant si facile à résoudre.

Dépenses municipales ?

Ou de la CCB, puisqu'il faut faire la différence.

Ça rejoint un peu la connerie du garage à vélo de la gare SNCF, peut-être d'ailleurs le seul élément qui est en bon état vu le lamentable cirque de cette gare routière SNCF.

Je n'y vois jamais aucune voiture électrique en charge à cet endroit, il est vrai que je n'y campe pas, juste qu'on s'interroge sur le coût alors que la voiture électrique est largement remise en question et les ventes sur le déclin, puisque c'est une aberration écologique.

Tout comme les places réservées aux véhicules électriques, la police municipale veille à ce que ces emplacement restent libres, et pour être libres ils y sont, puisqu'il est rare d'y voir un véhicule en charge. 

Toutefois ça permet de verbaliser ceux qui n'ont d'autres choix pour pouvoir aller travailler, donc une fois de plus le briançonnais est pris pour un con qu'on exploite par le porte-monnaie pour lui faire comprendre qu'habiter à Briançon n'est pas suffisant pour pouvoir disposer de ce que ses impôts financent.

Quand je vais me présenter aux élections municipales ce point précis sera largement d'actualité, ça suffit la vache à lait locale tout juste bonne à plumer.

Surface commerciale Carrefour.

Ce monument, érigé on ne sait en quel honneur puisque les inscriptions sont tronquées, mais depuis des années, voire une décennie.

Qui est chargé de "l'entretien" de ces lieux ?

On va me dire que c'est tellement insignifiant que ça ne vaut pas s'y arrêter, bien dommage d'ailleurs parce que ça dénote, là aussi, d'un laxisme coupable, on fait tout ou rien.

Un rond-point.

Parmi d'autres en ville, là non plus on ne voit pas souvent du personnel à nettoyer, le passage des camions qui vont à la "carrière" proche laisse au sol ce qui déborde de ces camions, surtout ceux qui prennent ces rond-point un peu vite.

Alors ici, qui est responsable ?

C'est face au établissement BIALER en zone d'activité, donc ne faisant pas partie de la ville même si c'est sur le territoire de la commune, encore une aberration, mais savoir si c'est de la responsabilité de la CCB ou de la DIR !

Là encore ces particularismes font que tout le monde s'en fout en se renvoyant la balle, sauf que les cailloux éjectés sur les voiture ça fait du dégât, mais ça peut tuer aussi, parce que si beaucoup l'ignorent un cailloux éjecté par le passage d'un véhicule ça peut aussi toucher un piéton, avec la force produite le prendre en pleine tête c'est un énorme risque.

Mais peut-être que ces figures échappent aussi aux responsables, peut-être aussi parce qu'il ne le savent pas, pourtant c'est fréquent ce genre d'accident, et si ça n'arrive qu'une fois c'est encore une fois de trop, tout ça parce qu'on est infoutu capable d'envoyer un gars avec un balais ou, plus simple mais nettement plus onéreux, passer la balayeuse.

Il est vrai que les balais, à Briançon, ce n'est pas le budget le plus important, on n'en use pas beaucoup.

Et puis tant d'autres navrances dont mes pages précédentes, dans ce blog, regorgent.

Pourtant, quand on ouvre le journal local, pas une ligne n'attire l'attention sur ce que pourtant tout le monde constate, y compris les journalistes du Dauphiné qui empruntent ces mêmes lieux, à moins qu'ils ne regardent en l'air, des fois qu'un miracle tombe du ciel.

Et puis ils sont bien trop occupés à pondre des sucreries niaises à en pleurer sur cette page locale qui, en dehors du sport et des activités scolaires, n'a rien d'autre d'intéressant.

Je sens que je vais encore me faire des copains, mais avec moi ils ont l'habitude.

Quand aux autorités municipales elles sont bien trop occupées à parader qu'à constater l'évidence.

Bonne fin de journée à tous.

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