Briançon, ma candidature

Il n'est jamais trop tard pour bien faire

Il reste deux ans et demi.

Approximativement.

C'est peu et beaucoup, il s'en passe des choses en deux ans et demi, des bonnes mais surtout des mauvaises.

Dans la conjoncture actuelle il est difficile de faire des prévisions qui tiennent la route, du moins dans le domaine politique politicien, ce panel d'imprévus et d'imprévisibles.

Mais il reste la politique locale qui, normalement, devrait s'exonérer des conflits de partis politiques ; pourtant à chaque élection sont mises en avant les préférences partisanes avant les doléances locales, et ça marche.

Pourquoi ça marche ? Parce que la propagande vise d'abord à convaincre par des promesses, presque toujours des mensonges d'ailleurs, mais là aussi ça marche parce que depuis très très longtemps le mensonge est le meilleurs moyen de convaincre, peu reste de ceux qui n'y croient pas, hélas, puisque ça marche.

À Briançon, depuis des décennies, les candidats sont d'abord des gens qui ont pour objectifs autres que de servir les briançonnais — le dernier à aimer sa ville et la servir c'était Alain Bayrou — même si la propagande laisse entrevoir le bénéfice notable pour la ville, les seuls qui en tirent réellement bénéfices ce sont ceux qui ont un intérêt certain à profiter de l'occasion, les électeurs de base n'en voient jamais la couleur, au contraire ils financent pour les touristes et payent une dette infini en faveur de ceux qui en tirent profit.

On dit aussi payer à perte.

Les élections c'est d'abord ça.

Cette image est parlante, on ne peux mieux résumer ce que sont devenues aujourd'hui les élections.

M le Maire, et ses prédécesseurs, considère que la défense des intérêts des électeurs, donc des briançonnais dans le cas présent, est un conflit qui ne serait créé que dans le seul but de lui nuire ; ce qui nuit à un élu c'est son attitude vis-à-vis de ceux qui l'ont mis en place, un élu qui est dans le collimateur est responsable de ce qu'il reçoit en retour de sa gestion inadaptée à la situation d'une ville dans le rouge depuis maintenant presque un demi-siècle.

Le maire d'une ville n'est pas un chef de quelque-chose qui s'arroge des droits divers, dont celui de mépriser une partie de ses électeurs, un maire c'est d'abord un gestionnaire à qui l'on confit des finances afin qu'ils les utilise globalement à bon escient.

Le maire et ses élus sont au service des électeurs et se doivent répondre positivement à leurs demandes, et non pas répondre aux demandes des clients qui leur ont permis d'être élus. 

C'est pourtant ce qui se passe.

Maintenant ceux qui se présentent sont presque toujours des "notables" bien en vue, ceux qui peuvent influencer des électeurs de base de part leur place dans la société.

Mais derrière tout ça il y a surtout les intérêts personnels de chaque candidat, pas spécialement les indemnités qu'ils perçoivent à travers les impôts, mais par les avantages à tirer d'une place d'élu, des parts de marché, des facilités pour accéder à des emplacements privilégiés, des terrains à acheter à des prix défiant toute concurrence, etc.. Rien n'est au hasard, une élection ça se prépare, ça se construit autour d'intérêts évidents qui échappent aux administrés.

C'est la raison pour laquelle les candidats sincères, mais méconnus, ont peu de chance de parvenir à être élus, d'autant que la propagande destructrice vise à les mettre à l'écart par des prétextes ou des motifs réels ou inventés, pour ça les candidats "pourris" vont faire les poubelles sociales et cherchent dans le passé quelques motifs de démolir les autres, la politique c'est une mafia qui ne dit pas son nom parce que tout le monde à un écart ou une anecdote difficile, à dissimuler, qui permettra de remettre au gout du jour ce qui est éteint.

Pourquoi ce dernier paragraphe ?

Parce que j'ai l'intention de me présenter aux prochaines élections municipales, pas pour avoir le titre, ni pour construire une notoriété, uniquement pour servir les briançonnais qui sont à la peine et que les maires successifs négligent, considérant ces gens comme la quantité négligeable mais indispensable trois mois tous les six ans.

Il y a au moins cinq catégories d'électeurs :

— Les premiers : Les électeurs par intérêts, ceux qui ont besoin d'un maire complaisant qui leur accorde ce qu'ils demandent.

— Les seconds : Les électeurs par complaisance, ceux qui sont, la plupart du temps, du même parti politique que le candidat - ça peut toujours servir - ou qui se sentent proches du candidat, ayant quelques animosités envers les autres pour des raisons souvent méconnues ou fausses, ces fameuses raisons qu'inventent les candidats en vue pour démolir.

— Les troisièmes : Les électeurs par ignorance, parce qu'hélas beaucoup d'administrés ne sont pas instruits des tenants et aboutissants d'une politique locale, celle qui devrait servir leurs intérêts puisque ce sont d'abord les administrés qui payent et qui sont les premiers à décider d'une politique locale dite, pas celle qu'on leur suggère à travers vices et mensonges.

— Les quatrièmes : Les électeurs par fatalisme, ceux qui prennent ce qui vient, même s'ils en subissent les conséquences, trop habitués à être négligés ils ne croient plus en rien et votent pour le plus beau parleur.

— Enfin les cinquièmes : Les abstentionnistes, parce que la plupart du temps sont élus des gens qui tablent justement sur cette abstention, s'abstenir c'est voter pour celui qu'on ne veut pas.

— Il existe une sixième catégorie "d'électeurs", les marginaux qui ne votent pas mais qui ont tout intérêts à ce que l'élu leur laisse la voie libre et leur foute la paix, tablant sur la société pour continuer à les entretenir sans retour, ils font partie des abstentionnistes mais des abstentionnistes calculateurs.

 Alors soyons clair, un candidat qui annonce qu'il faut faire rentrer des recettes dans les caisses de la ville ce n'est pas pour servir la population de cette ville, ce n'est que pour satisfaire ceux qui lui permettront d'être élu, ce qui nous ramène au début de cet article.

Maintenant attention, la ville a besoin de recettes pour fonctionner, c'est là toute la subtilité, que faire de l'argent qui rentre !

Par définition les impôts et recettes diverses servent avant tout à l'entretien de la ville, aux écoles, à la police et gendarmerie, au maintien de l'ordre et à la sécurité — dont les pompiers — à l'état des rues et trottoirs, à l'entretien et au suivi du mobilier urbain, aux infrastructures des transports locaux, abris-bus, sécurité des personnes, puis à la solidarité locale à condition que ce ne soit pas pour entretenir la oisiveté et les zonards, et bien d'autres obligations qui échappent à la plupart des élus.

Mon blog.

Beaucoup connaissent, peu l'étudient et c'est normal, depuis quinze ans qu'il existe remonter à ses origines demanderait des mois d'assiduité.

Toutefois j'ai partitionné mes sujets par catégories (que certains appellent "avatars", ce qui m'agace puisque la langue française est assez riche pour se passer de complétifs) afin de réduire les recherches, je suis encore, d'ailleurs, à les compléter, ils ne sont pas tous à jour.

Toutefois vous aurez rapidement un aperçu des grandes lignes qui font que je m'insurge souvent des incohérences municipales, voire des défauts, toutefois il est à noter que nombre d'élus et de candidats y sont allés puiser quelques idées, puisqu'en définitive le but de critiquer c'est de faire avancer et changer les choses, comme je l'ai toujours dit la critique est constructive et utile, s'en exonérer c'est rester dans l'obscurantisme d'idées toutes faites qu'on croit immuables et personnellement indéfectibles.

Mes candidatures interrompues, des précédentes élections, consistaient d'abord à ne m'occuper que de la ville avant toute chose, quand j'écris la ville c'est bien entendu les briançonnais, leurs attentes et besoins. Je n'ai pas pu réunir tous ceux qui sont compétents, parce que la compétence dans un poste c'est indispensable.

Après, si c'est faisable, on s'occupe du reste, la priorité consistant d'abord a satisfaire l'ensemble de la population, et non certaines catégories en échange de complaisances, ce qui veut dire que les loisirs, les sports, les festivités ne sont pas prioritaires même si elles sont nécessaires, à condition d'en avoir les moyens et surtout à condition de d'abord s'occuper des urgences.

Dans mes précédents programmes j'avançais l'état des rues et routes, pas par des pansements façon puzzle comme ça se fait depuis des lustres, des réfections en profondeur et durables, incluant l'enfouissement des diverses lignes électriques et téléphoniques (Ce qui a été fait partiellement d'après justement mes préconisations antérieures), sur la ville mais aussi les hameaux, quand je vois l'état de certains on se pose des questions quand à la crédibilité qu'accorde un maire à ces gens qui sont délaissés parce que secondaires (ça m'a été dit par un élu). Mais aussi enfouir des conduites sèches prévisionnelles, ce afin de ne pas éventrer des revêtements neufs par d'autres travaux à venir, prévus ou non. Enfin faire effectuer un revêtement adapté à notre région et ses énormes écarts de températures entre l'hiver et l'été, pas une pellicule de cinq centimètres qui va se fendiller, en cela laisser s'infiltrer les eaux qui gèlent et détruisent une chaussée à grande vitesse, pas besoin d'être ingénieur pour comprendre ça.

Il est urgent de s'occuper du quartier de la gare dans un état de délabrement inquiétant, les réflexions des voyageurs SNCF sont édifiantes et presque insultantes, tellement la vision de ruine qui s'offre au sortir de la gare est flagrant et affligeant. J'avais prévu racheter l'immeuble locatif qui y fait face, les locataires n'y restent pas six mois, ce qui s'explique avec le bruit généré par les trains en gare, incontournable parce que la maintenance d'un train avant son départ nécessite des interventions indispensables, je suis bien placé pour le savoir d'avoir conduit des trains pendant des décennies. Donc créer un parking VL à la place et créer une véritable gare routière matérialisée, équipée et fonctionnelle pour les lignes de cars et bus.

J'avais aussi prévu une passerelle au-dessus des voies SNCF, au droit de la gare, pour que les piétons puissent accéder aux diverses installations sportives sans avoir à faire un détour dans des rues douteuses et sans trottoir, comme j'avais envisagé créer un tunnel piéton près du pont de la voie de chemin de fer, aux rond-point des Maisons Blanches, pont routier sous lequel il est dangereux de s'aventurer à pied, surtout de nuit et par des temps exécrables.

Puis créer des trottoirs là où ils manquent cruellement, avenue du Professeur Forgue, rue de Grenoble sur la RD1091, entre Chantoiseau et le rond-point de Saint Chaffrey (plusieurs de mes pages blog), et tant d'autres encore.

Dans mon programme de 2014, qui a été effacé je ne sais par quel "miracle", j'envisageais créer des parkings souterrains là ou c'est possible, parkings gratuits pour les riverains afin de libérer les espaces de roulements des chaussées, mais aussi pour pouvoir déneiger sans problème l'hiver, les stationnement étant le plus gros handicap au travail remarquable des employés communaux chargés du déneigement.

Il faut reprendre le parking du Champ de Mars, ce capharnaüm de rangées séparées par des buissons à la végétation malade c'est une erreur énorme, je me demande comment le précédent maire a pu céder aux chants des sirènes pour créer un tel "merdier" difficile à entretenir, à déneiger, et supprimant 20 % des places existantes avant. 

Rendre ce parking gratuit pour tous les briançonnais, comme les stationnements de la ville à mettre en priorité en zone bleue et non en pompe à fric, ce qui pénalise les briançonnais, mais aussi à en revoir la disposition. L'ancien parking, qui demandait effectivement réfection, avait une utilité énorme, déjà il servait aux diverses vraies foires bi-annuelles, ensuite il était utilisé pour diverses festivités et évènement locaux, puis par les voiture de rallye qui y venaient deux fois l'an, faisant en ce sens travailler les commerces de la vielle ville et du Champ de Mars. Puis l'évènement annuel motards et side-cars — une excellente initiative de M Libaud restaurateurs en vieille ville — qui attirait du monde, là encore tout bénéfice pour les touristes et les commerces.

Les aménagement créés et absolument inadaptés ont tué la vieille ville, ont fait déserter les touristes, ce n'est pas en les étranglant de taxe et autres péages qu'on va les garder. De la même façon retracer des places de cars pour de nouveau accueillir les tours-leaders et les touristes du matin qui visitaient la vieille ville, pour ça il faut aussi que les commerçants de cette vieille ville fassent l'effort d'ouvrir plus tôt, pas à dix heures mais à huit, tout au moins neuf heures, les touristes reviendront ; par des parkings gratuits ils dépenseront dans nos commerces, restaurants, ils seront plus enthousiastes à rester et nous faire de la 'pub" par le bouche à oreille, au lieu de les entendre critiquer nos installations couteuses et inadaptées. 

Il y a tant à écrire, tant à faire dans l'intérêt de tout le monde, pas que pour les promoteurs et les investisseurs, ce qui se passe en ce moment au détriments des briançonnais qui n'en tirent ni un seul centime, ni aucun avantage.

Dans les jours à venir je préconiseras d'autres projets que j'ai en tête, il ne suffit que de les mettre en pratique en priorité, nous ne sommes pas Montpelier, nous ne sommes pas Paris, Briançon c'est une ville de haute montagne et qui doit y rester pour que nos visiteurs apprécient la montagne, ses spécialités et ses spécificités, sans béton à outrance et sans péages et taxes qui les étranglent.

Et puis, parce que c'est un non-sens, déplacer la déchèterie dans la zone d'activité, parce qu'obliger les gens à monter après Fontchristiane, dans un lieu particulièrement délicat à cause des intempéries d'hiver, mais aussi du contexte routier aberrant, ça interroge quand aux motivations qui ont fait ériger à cet emplacement une structure aussi incohérente. Ne pas s'étonner que nombre d'artisans déposent leur déchets "industriels" près des moloks en ville, quelque-part je me mets à leur place même si je ne les excuse pas, puisque c'est un motif et une raison. D'autant que les camions de fort tonnage sont eux aussi obligés de monter par cette route compliquée et étroite, avec la traversée étranglée de ce hameau de Briançon où tant d'enfant y demeurent et y jouent. Comment peut-on concevoir pareille absurdité autre que par intérêts et enveloppes discrètes, ce que je me suis laissé dire. À la place un parking pour les touristes désirant visiter le fort des têtes et le fort du Randouillet, payant celui-là, mais pas outrageusement. 

Alors oui, quand je me présenterai c'est ce que je préconiserai, si je suis élu c'est ce que je mettrai en pratique, sans augmenter les indeminités d'élu, qui seront gelées, parce qu'on ne devient pas élu pour s'enrichir, juste pour servir ceux qui nous ont fait confiance.

La dette ne sera pas réactualisée, elle fera l'objet d'une demande d'effacement, même si ça relève d'un parcours du combattant, parce que depuis que les briançonnais payent les intérêts elle est déjà deux fois remboursée pour des installations déjà dépassées et qui ne rapportent pas un seul centime de bénéfice.

Nous retrouveront le sourire et la joie de vivre dans une ville enfin en bon état et là, oui, on pourra parler d'investissement, mais intelligents et aux bénéfices des briançonnais, pas à ceux qui les rackettent depuis quarante ans.

Vous voulez connaitre de moi ? Alors lisez mes livres, parce que si quelqu'un connais bien les besoins d'une population c'est bien moi, j'ai vécu ce que peu peuvent imaginer, sans me vanter tout en restant humble, la société je la connais et je connais ses besoins. 

https://librairie.nombre7.fr/1390_francois-ihuel

Bonne fin de journée à tous.

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