Triste ! Navrant ! Écœurant !

Publié le par François Ihuel

 

Difficile de trouver un qualificatif.

 

Triste ! Navrant ! Écœurant !

Intérieur d'une église.

J'ignore de quel pays, j'ignore de quelle contrée, c'est une image qui semblerait faire partie d'une exposition "d'art", c'est en ouvrant SMASH qu'elle est apparue.

Je voulais intituler la page "décadence d'une société", puis je me dis que c'est inutile parce que tout ce qu'on découvre, en permanence, où que l'on soit, laisse apparaitre cette décadence inéluctable de la société occidentale.

Doit-on donner raison aux autres sociétés ? Basées sur le total inverse ? Peut-être pas, chaque culture ayant ses bases et ses préceptes.

Toutefois il apparait bien que dès qu'un endroit est abandonné il devient la propriété de la connerie humaine, ce qui laisse à penser que le réactif humain passe d'abord par la décadence et le désordre, avant toutes autres préoccupations. 

Ce n'est pas que matériel, c'est aussi sociétal et mental, ne serait-ce que l'avilissement des peuples à se plier à ce qui pourtant leur est contraire.

Qu'est-ce qui anime un, ou plusieurs, individu à saccager pour le simple plaisir, prend-on du plaisir à détruire ?

Il est vrai, qu'il y a maintenant une quarantaine d'années, on a eu un débile (ça n'engage que moi mais je signe) propulsé ministre et qui a déclaré que ce genre de dégradation serait de l'art, en fait ça va bien avec la suite, parce que la dégradation de la société a commencé justement à partir de cette date.

Ce genre d'individu, propulsé par complaisance ou autre chose, ayant des mœurs douteuses, j'en ai côtoyé quelques dans des conditions que la morale réprouve. Je n'irai pas plus loin parce que développer reviendrait à exposer l'ignoble et le pas racontable ; c'est dans mes livres de toute façon.

 

Triste ! Navrant ! Écœurant !

À Briançon.

Donc plus près ; là aussi je me pose la question de savoir si la décivilisation — propos de M Macron qui, sur le fond, sont bien appropriés — n'est pas la réaction à l'excès qui entraine les sociétés, en décadence, à saccager ce quelles ont mis des siècles à construire.

Chassez le naturel et il revient au galop.

J'ai pris cette photo parce que j'étais dans le coin, c'est après la place Galice Bey dans la ville du bas.

Ces lieux, qui seraient si agréables pour la promenade, sont perpétuellement souillés par la connerie humaine, mais ce n'est pas spécialement un exemple ciblé, j'ai vu un reportage YouTube sur l'état de dégradation de l'Himalaya, tout comme le septième continent de plastiques flottants de l'océan Pacifique.

J'ai, il n'y a pas si longtemps, partagé un petit reportage sur la façon dont certains pays se débarrassent de leur déchets directement à la mer, ou via les voies fluviales qui ressemble plus à des égouts qu'à des rivières, je ne vais pas citer l'Inde mais elle en fait partie.

Ce qui m'interroge c'est le mental de ceux qui se laissent aller, volontairement d'ailleurs, à pourrir tout ce qui les entoure, il n'est pas, là, question de nettoyage, mais de saccage par la pourriture.

Je ne reproche pas aux services d'entretient d'éviter ces endroits, puisque huit jours après c'est pareil, et puis à cet endroit il me semble que c'est privé bien que ce soit un accès au chemin sur berge de la Durance.

 

Triste ! Navrant ! Écœurant !

Un concours ?

Savoir qui l'emportera, ceux qui tentent d'entretenir contre ceux qui se font plaisir en dégradant à peine nettoyé !

Cette faune purulente de la société, composée de ceux qui en dépendent, sont les parasites qui font l'image d'un désastre annoncé, celui du laxisme, de l'indulgence, de la permissivité complice.

Étonnant d'ailleurs que des propos, tenus par une ministre (comme quoi maintenant c'est à la porté de n'importe quel minable, parce que pour moi c'est une minable et là aussi j'assume mes propos) soient si bien exposés. Ces expressions, venues d'ailleurs, de peuplades à la culture particulière, sont maintenant dans toutes les bouches, comme proposées en modèle de langage.

J'entends déjà ceux qui vont monter au créneau de mes propos pourtant si justes et si bien ciblés, la société a créé la facilité, l'assistance inconditionnelle parce que ne pouvant prendre en charge les responsabilités qui lui incombent, laissant, en ce sens, libre cours à tout ce qui peut dégrader et pourrir.

Une société démissionnaire est une société en déclin, pourtant beaucoup sont fiers d'avoir pu rendre possible le fait que ceux qui sont des parasites puissent parasiter autant qu'ils le veulent sans aucune conséquence, le paradoxe d'une société bien ordonnée.

Une société ordonnée doit faire preuve de fermeté et ne pas entretenir les parasites, ce que certains prétendent une réussite sociale est en fait un échec total, celui de ne plus pouvoir maitriser une certaine forme de délinquance passive.

 On en a des tas d'exemples, quand j'entends ceux qui me disent dans tel ou tel pays les gens ne sont pas libre de faire ce qu'ils veulent, je me dis que si faire ce qu'on veut c'est détruire alors je salue tous ces chefs d'État qui ont de la poigne, de la volonté, mais pourtant fustigés par des occidentaux qui ne sont pas capables de faire fonctionner leur pays correctement.

Mais ces cas ne sont pas spécifiques aux zonards et aux anarchistes, c'est aussi une forme de fonctionnement d'élus en cravate, ceux qui prétendent pouvoir sans vouloir, préférant la façade en laissant s'écrouler l'intérieur.

Toutefois quand j'écris sans vouloir c'est un peu faux, les moyens existent, sauf qu'ils ne sont pas utilisés comme ceux qui les ont mis en place le demandent.

 

Triste ! Navrant ! Écœurant !
Triste ! Navrant ! Écœurant !

Vous deviez vous en douter.

De ceux qui volontairement détournent leurs responsabilité, afin d'éblouir, on a le partage des prétendants, mais aussi le tri sociétal, éviter pour ne pas répondre, camoufler pour ne pas avoir de retour, fuir pour ne pas entendre.

J'ai créé une association afin que ceux qui se sentent un peu trahis puissent le faire savoir, le nombre fait la force, la force fait bouger ce qui semble immobile.

Actuellement 359 signataires de la pétition, lancée au début de l'hiver dernier, réalisent qu'effectivement on les prends pour des cons en laissant se dégrader leur quotidien. Ce aux profits d'élucubrations constructives qui ne leur apporteront absolument rien, les seuls qui en tirent profit sont ceux qui investissent en ce sens et ceux qui autorisent par complaisance ou intérêts, je penche plutôt pour cette deuxième option.

Maintenant, tout n'est pas négatif, loin de là.

Pour le moment on roule sur l'aire, sans illusion je devine que la contre-offensive a été lancée, de façon sournoise, comme tout ce qui accompagne le laxisme et la complaisance.

Dans un sens ça m'arrange, ça me permet de construire ce que j'envisage depuis quelques années, en finir avec ceux qui nous abusent.

Je ne suis triste, ni navré, ni écœuré, je constate ce qui se passe et j'attends le moment propice, celui où la faille va me permettre d'agir, en toute légalité.

D'autant que de là-haut le silence est étouffant, bizarre que des gens ignorent ce qui pourtant devrait les faire réagir.

La pétition est toujours en cours, j'ai le temps, j'attends mon heure, ou plutôt l'heure de ceux qui veulent que ça bouge.

Bonne soirée à tous, j'ai un travail énorme pour rattraper les carences de mon ancien éditeur.

 

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Publié dans Briançon et société

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