Lire pour subir ou lire pour apprendre ?
Mes retours de lecteurs me comblent
Claude Arnaud....
....me répond, après avoir lu mon tome 16 de la série "ADHOMO".
C'est toujours gratifiant d'être lu, et encore plus d'en tirer des réponses, surtout venant de gens de lettres.
J'ai d'autres retours, la plupart téléphoniques, c'est là que je réalise que mes livres renferment des vérités et des actions que peu acceptent, par méconnaissance mais surtout par manque d'approche, lire c'est aussi apprendre, je lis beaucoup pour apprendre beaucoup.
Mes passages "philosophiques" sont très remarqués, il est vrai que je ne m'embarrasse pas de formules toutes faites ni de préceptes limitant une audience, le mode de vie actuelle tendant à imposer, autoriser et interdire, ce que certaines "élites" décident.
La bienséance c'est une forme de censure, tellement d'auteurs se croient obligés de suivre un mode d'écriture que la morale préconise, et autorise, résultat tous leurs livres se ressemblent et ressemblent au autres et aux leur, il parait que ça fait partie de la littérature.
Claude Arnaud est agréablement surprit que je m'exonère de ces obligations, laissant entendre qu'un éditeur dit "sérieux" et connu s'empresserait de supprimer — pour peu qu'il accepte mon manuscrit — ce que je dévoile au grand jour, ce que je fais imprimer et publier, les âmes sensibles et les petits frères de l'enfant Jésus en tomberaient de leur pudeur bénie, ne lisant que des romans à l'eau de rose ou les conneries incommensurables de certaines revus, style GALA et autres fadaises.
Ce formatage débile qui rend débile et soumis.
La littérature doit pouvoir aborder tous les sujets, même ceux qui font vomir, c'est comme ça qu'on apprend et surtout qu'on retient.
Je reproche au journalisme en général de se cantonner dans ce qui leur semble "commercial", ne remplissant du papier que pour faire de l'audience et du chiffre, se pliant aux obligations officielles en occultant le réel, une vraie fabrique de crétins.
Il fut une époque, pas si lointaine, ou certains journaux nationaux incluaient quelques passages d'auteurs débutants, c'est d'ailleurs comme ça que Zola à débuté à 23 ans seulement, son premier est paru il n'avait que 28 ans, mais à cette époque la situation sociale était tout autre.
D'autres auteurs se sont fait connaitre par ce biais, Rimbaud et Verlaine n'y ont pas échappé, il est vrai qu'il n'y avait pas d'informatique, pas de télévision, pas de possibilité autre pour tenter de faire lire leurs textes, les livres étaient chers et peu disponibles, les tirages pour publication se faisaient encore par des moyens qui nous sembleraient rudimentaires aujourd'hui.
Les journaux d'époque, parfois seulement deux feuilles quotidiennes, ce qui se vendait bien et se lisait facilement, s'arrachait parce que la formule de ne pas concentrer des tas d'informations diverses dans un même journal avait l'avantage de ne pas avoir l'impression de n'acheter que de l'inutile.
Aujourd'hui, acheter un journal pour juste un ou deux articles, c'est un gaspillage monstre et une inutilité qui rendent les journaux insipides, les rubriques sportives en remplissant la moitié parce que pour faire tourner les rotatives il faut du nombre, sinon le système "Hélio" reste trop cher pour un tirage restreint, trop de méticulosité pour si peu d'intérêt.
Encore que maintenant les machines sont nettement plus sophistiquées, j'ai travaillé sur les chaines rotatives (mes années 1970, dans un de mes livres), la cadence est infernale et les tirages par dizaines, voire centaines, de milliers.
Ma surprise....
....vient de l'attrait qu'ont mes livres de ma série "ADHOMO", repris en les parfaisant par ma série "Onze métiers — Cent galères", excluant ce qui choque le plus tout en laissant une pointe de spécificités parce que ça en fait la trame.
Claude Arnaud, mais d'autres aussi, personnes notables du spectacle et de la littérature, qui en ont pris connaissance, sont surpris mais enchantés de ce mélange dans mes livres, le désordre des paragraphes c'est l'ordre d'un vécu spécifique, sautant d'un sujet à l'autre, ce qui pourrait sembler incongru, se marie harmonieusement dans le découlé du texte et la compréhension des livres.
Certes, il faut du temps, mes livres de plus de cinq cent pages ne se lisent pas en une soirée, bien que j'ai eu des échos de certains de mes lecteurs m'ayant avoué ne pas avoir pu aller se coucher sans en connaitre la fin.
Sauf que mes livres n'ont pas de fin, dès l'un fini on attend l'autre, ce qui me conforte à continuer, raison pour laquelle j'en ai huit à l'écriture, que j'alterne pour changer de sujet, que je reprends quand l'envie m'en prend.
Je suis donc satisfait que des gens de lettres aient de l'attention pour mes livres, on y trouve de tout, la société des années 1950/80, mais aussi des corps de métier qui ont disparu, des situation burlesques, d'autres dangereuses, très dangereuses, puis des paysages divers, campagne, en plein Paris, de la philosophie, celle de comptoir et l'autre plus sérieuse, encore que dans les bistros, à cette époque, ne se racontaient pas que des conneries. Il y a des bagarres, la Justice, de la tendresse et de l'amour particulier.
Comme écrit hier, j'ai trouvé un nouvel éditeur, je ne manquerai pas être plus attentif, le dernier, géré par un escroc interdit d'exercer dans ce domaine, ce que j'ignorais, m'ayant couté très cher, toutefois j'en ai aussi tiré avantages, ce qui compense de mes pertes financières.
D'ailleurs, à cause de ces problèmes, certains de mes livres comportent des fautes, les correcteurs poussés à aller vite ne se servant que de logiciels, comme si la langue française, et ses particularités, pouvaient se gérer par un bête logiciel.
Les prochains tirages seront rectifiés.
Commander.
Mon éditeur étant en liquidation judiciaire il ne peut plus vendre, par contre j'ai un peu de stock, et puis AMAZON et la FNAC en ont aussi.
Lien : fihuel@sfr.fr
Bonne fin de journée à tous.
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