Le prix du scandale
Qu'est-ce qui justifie ces débordements ?
Repas de "secours".
C'est, à l'hôpital de Briançon, ce qui est servi aux patients qui ne sont pas dans leur chambre au moment de la distribution des repas, repas frugaux — boulettes de riz minables - ; oh combien !
Les patients, absents à ce moment si attendu pour une déception palpable, le sont pour des raisons de service, radiologie, entretien avec un médecin, bloc opératoire et autres.
Un des mes fils, âgé de 38 ans, est actuellement hospitalisé pour réparer une erreur médicale précédente, de ce fait il est "pensionnaire" involontaire pour une semaine.
Connaissant les difficultés financière du CH de Briançon, on se demande, à voir la ridiculité des repas, ce qui justifie que ces journées d'hospitalisation soient facturées à la Sécu entre 1300 et 3000 euros/jour.
Peut-être la raison des restrictions de lits imposées par le gouvernement, avec toutes les conséquences qui en découlent.
Tarifs explosifs.
L'hôpital de Briançon fonctionne avec 145 lits, beaucoup ne sont utilisés que pour des soins "journée", dits soins ambulatoires, ou hospitalisation de jour.
Sachant aussi que certains lit sont comptabilisés deux fois dans une même journée, un sortant le midi pour un entrant vers treize heures, ça double le montant que la sécu doit régler pour une seule journée.
J'ignore si les grands décideurs en sont conscients, tout comme je me dis qu'il doit y avoir des "combines" pour doubler le tarif journalier d'une même chambre.
Bref, encore un de ces mystères mystérieux que le grand public ignore, parce que si on creuse vraiment, et si des contrôleurs des finances — non engagés en politique — font leur travail, on devrait avoir de colossales surprises de gabegies financières.
Maintenant il faut être réaliste, un pays ne fonctionne pas avec les impôts qu'il lève, il lève des impôts suivant ce dont il a besoin, et peut-être même de ceux dont il n'a pas besoin mais pour répondre à des demandes autres que fonctionnelles, tout comme créditer des caisses occultes qui existent dans tous les pays du monde.
J'aime bien ces petits tableaux.
Si révélateur de ce que tout le monde sait mais que presque tout le monde tait.
Je l'avais déjà avancé, dans d'autres pages de ce blog — anciennes, juste chercher à l'aide de mots clef — que la médication ne sert qu'à maintenir un état suffisant sans pour autant être efficace au point de guérir, quand on tient un gigantesque commerce de médicaments, aussi juteux, il n'y a pas intérêt à ce que ceux qui en sont la matière première se tarissent.
Donc on ne soigne pas par les médicaments — d'ailleurs ce sont les professionnels de santé qui soignent, pas les additifs — on maintient un état stationnaire satisfaisant mais pouvant rapidement se dégrader, un peu comme l'obsolescence programmée humaine.
Alors l'appel au peuple pour financer des campagnes dites d'aide à la recherche, ça me fait marrer deux minutes, les lanceurs de campagnes c'est d'abord pour s'enrichir, sur le dos des donneurs trop complaisants, sans avoir à travailler et qui plus est net d'impôt, c'est juteux et peu de gens le savent, même si parfois c'est médiatisé.
Et la médecine là-dedans ?
De ce côté là il y a certainement aussi beaucoup de magouilles, surtout en milieu citadin.
On réalise, avec une certaine stupeur, que certains médecins ont une approche du code de déontologie assez particulière, sans citer ceux qui sont parvenus à monter dans l'échelle politique par complaisance et traitrise, il n'est pas rare de découvrir, à travers les médias, des scandales "médicaux" qui remettent sérieusement en question ce dit code.
Je suis conscient que ceux qui sont attirés par la médecine le font par conviction et dévouement, du moins au début, quand on sait ce que rapporte le secteur médical, toutes spécialités confondues, il doit être tentant de dériver un peu pour augmenter des finances aussi faciles que celles versées par la sécurité sociale, d'autant que les contrôles sont dérisoires et souvent difficiles à mettre en pratique, dans certains secteurs médicaux, à part être très érudit, il est difficile de contrôler les pathologies diverses.
Par contre la sécurité sociale n'hésite pas à rejeter des demandes légitimes pour approuver d'autres qui le sont moins, voire pas du tout, ça dépend, là aussi, de la place qu'on occupe dans l'échelle sociale, mais surtout la place qu'on occupe dans la hiérarchie de cette institution.
Il faut tout de même savoir que je ne dénigre pas le secteur médical, si je suis encore vivant aujourd'hui je le dois à la médecine et à la chirurgie, sans eux je serais déjà mort une dizaine de fois, dès l'âge de douze ans, mais surtout ces dernières années, les médecins et chirurgiens qui me suivent le savent et se reconnaitront, ici à Briançon.
Maintenant soyons aussi très réaliste, les médecins en général ce ne sont pas 35h00 par semaine, ce serait plutôt 90 heures et les contraintes des week-ends, là aussi c'est un choix, ils ont un travail éprouvant et difficile.
Tout comme j'ai accepté, et signé, un contrat de travail quand je conduisais les trains, dès lors qu'on accepte des contraintes il faut aussi les assumer sans aller, par contrecoup, s'en plaindre.
Par contre je n'ai jamais connu un médecin en faillite, pas plus qu'une pharmacie d'ailleurs, surtout depuis que les autorités ont complaisamment accordé, à ces dernieres, des compensations financières de médicaments déremboursés, plus chers et rapportant plus grâce à la Sécu, ce qu'ils appellent avec cynisme "honoraires dispensatoires", financé par les retenues de la Sécu, aux ayant-droits, sous l'appellation "participation forfaitaire". Allez chercher à comprendre !
La Sécu c'est la caisse à tout le monde pour seulement certains, tout les salariés payent mais tous sont pas considérés de la même façon.
Magouilles officielles d'État.
Pas besoins d'en rajouter.
Vous n'avez pas l'impression que nous ne sommes que des machines à payer ?
Dans ce pays, en déliquescence, on se demande à quoi servent les partis politiques si ce n'est qu'être au service d'eux-mêmes sans aucune considération réelle de ceux qui les ont mis en place.
Pauvre couillons que nous sommes.
À méditer.
Si vous voulez faire un régime minceur, faites-vous hospitaliser, repas garantis sans excès, comme en EPADH finalement.
Pauvre France.
Bonne journée à tous,
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