Briançon, intimidations municipales

Publié le par François Ihuel

 

Ou on plie, ou on se retrouve au tribunal

 

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Tout part de là.

Quelques photos et un texte explicatif, on a l'habitude et ma foi c'est très bien pour informer les administrés, d'autant que, contrairement à ce que m'induisent certains, j'approuve la remise en état de ce qui le demandait depuis des décennies.

Jusque là tout va bien, aussi, comme l'appelle le fonctionnement de ce réseau social, il y a des commentaires, positifs ou négatifs, voire neutres, le mien est interrogatif, même si parfois quelques personnes m'invectivent en m'écrivant que je ne vois que le négatif, ce qui est faux, d'autant que  je ne suis pas le seul même si je suis le seul à le dénoncer, la puissance municipale, dans ce petit pays qu'est le briançonnais, influe sur la réaction des administrés, aussi ces derniers, pour beaucoup, ayant quelques intérêts à ne pas se faire remarquer, préfèrent se taire sans en penser moins ; ce n'est pas par la soumission qu'on avance, on avance quand tous les avis sont considérés.

Aussi, quand on perd la maitrise de sa propagande, on perd aussi les pédales en allant au-delà du simple échange de point de vue, là se dévoile une véritable nature et l'objectif caché de décisions, peut-être prises à l'avance, qui seront exécutées quelle que soit l'opposition.

L'opposition municipale, si elle existe encore puisque laminée en même pas deux ans, ne sert pas à grand-chose, dès lors qu'une majorité subjugué avalise tout ce qui est prévu rien ne peut l'arrêter.

Dans une démocratie, quelle soit locale ou nationale, n'importe quel administré à le droit, et le devoir, de poser des questions et d'intervenir officieusement, puisqu'en réunion de conseil aucun "non-élu" n'est en mesure de se faire entendre.

Il y a les entrevues que le maire de Briançon a remises en place, son prédécesseur les ayant supprimées, un point positif que j'avais souligné. J'ai obtenu une entrevue, courte et ne pouvant pas laisser le temps d'aborder des sujets essentiels, j'en avais demandé une autre mais on m'a fait comprendre que j'y avait déjà eu droit, donc la prochaine je la suppose au prochain mandat si le maire actuel est reconduit, en campagne électorale permanente ce qui pourrait être, puisqu'il n'y a plus, à Briançon, d'opposition digne de ce nom.

Je fais partie d'un collectif qui voudrait attirer l'attention sur quelques détails, voire quelques désordres, que la municipalité devrait considérer, sauf que dès qu'on manifeste son mécontentement, ou du moins son avis, on est tout de suite catalogué dans les personnages indésirables, ce qui ne se dit pas mais se fait bien sentir.

 

Briançon, intimidations municipales

Pour être informé.

Je lisais le journal local, je m'y était même abonné, mais pour n'y trouver que des sucreries locales, et des informations ciblées sur commande concernant la pommade passée à certains, je me suis désabonné.

Il y a une décennie passée il y avait des articles qui contredisaient parfois des faits propagandistes, ou des navrances municipales, il semblerait que les journalistes de l'époque n'aient pas été considérés, à écrire ce qui ne convient pas à certains, donc depuis on a du miel et des sucreries sur presque toutes les pages, toutefois ça ne reste qu'un journal local, raison pour laquelle d'autres se sont désabonnés aussi, ils me l'ont dit.

Peu importe, un média on le choisi fonction de ce qu'on a envie d'entendre et surtout pour ne pas lire ce qui fâche. Une forme de complaisance adulatrice envers ceux qui s'imposent.

Pour s'imposer il faut avoir une fonction institutionnelle, c'est ce qu'on fait de mieux pour se faire une place au soleil, surtout quand on acquiert des pouvoirs permettant de museler les autres. 

 

Briançon, intimidations municipales

Sans contredire les faits.

J'interpelle sur ce dont pourquoi une partie de la population de Briançon s'interroge, les investissements préférentiels au détriment de ceux qui réclament des travaux d'urgence, sans pour autant critiquer ce qui est aussi à rénover.

Depuis le début de la mandature, de l'actuel maire de la ville, on a effectivement vu se réaliser pas mal de travaux de rénovation, parfois loin ce que les administrés attendent, du moins pas tous parce qu'on devine la préférence pour des projets plutôt que d'autres, en ce sens on s'interroge aussi de savoir ce qui permet de favoriser ce qui n'est pas une urgence absolue en délaissant ce qui devient critique, je ne vais pas réécrire mes pages antérieures, juste les parcourir. 

Sur ce je lis donc une réponse qui est claire mais pas détaillée, les dépenses de voirie, sans préciser quelle voirie mais on le devine, puisque je me suis posé la question de savoir si la création d'un giratoire, rue Jean Moulin au droit de l'accès au centre d'oxygénation, avait un caractère d'urgence, la circulation de cette rue n'est pas de nature à saturer, pas plus qu'il devient problématique de s'engager sur cette voie en sortant du dit centre, un aménagement du giratoire de Leclerc aurait été plus judicieux, parce que la création de ce centre commercial a généré une aberration d'accès qui engendre des embouteillages et des risques élevés d'accidents sur ce giratoire absurde.

Et puis de ces travaux de voirie une bonne partie est financée par le département et l'État, une partie de la voirie de Briançon relevant d'autres que la municipalité, ce qui laisse à penser que ces 6,8 millions ne sont pas en totalité sortis des caisses de la ville mais des autres collectivités, ce qui ne change rien à ceux qui les remplissent mais change beaucoup pour ceux qui les dépensent, si les subventions servent à "camoufler" d'autres dépenses il serait bien de le préciser

Alors j'ai répondu, une forme d'entretien informel à travers le réseau social, ce qui est pratique pour éviter les questions qui fâchent. J'en précise les objectifs préférentiels, ce qui n'a pas plu à M le Maire, ou M Murgia parce que je ne défini pas lequel des deux m'interpelle, puisque c'est par mon prénom que je suis approché.

 

Briançon, intimidations municipales

Je considère la familiarité...

...à défaut de pouvoir me faire une idée précise sur la valeur de l'interpellation ; j'ai cette habitude de préciser, quand je nomme quelqu'un, Monsieur, ou Madame, et par le nom de famille ou la fonction, j'ai été éduqué en ce sens et à l'armée on peaufine, par un surcroit d'éducation et d'instruction, ce respect hiérarchique.

j'ai pour principe de considérer que la familiarité annule la barrière du respect, ce qui ouvre toutes sortes de portes "amicales" inhibant le caractère hiérarchique des fonctions diverses, quelles soient professionnelles ou politiques. 

En ce sens je considère que c'est M Murgia qui m'écrit et non M le Maire, bien que je ne m'adresse jamais à lui par son prénom, là aussi une forme de respect mutuel.

 

Briançon, intimidations municipales

La démocratie à la carte.

Juste le temps de faire une copie d'écran, et puis disparu.

Dans certains pays totalitaires, comme le devient la France, on efface les gens de diverses façons, soit on les retire des contacts, le plus courant et le plus facile, soit on utilise d'autres expédients ; ce pourrait être pécunier, préférentiel, voire peut-être menace physiques, ça s'est déjà vu. Ou pire, ça s'est aussi déjà vu, un accident est si vite arrivé.

Pour le moment ce sont des menaces d'ordre pénal, encore faut-il avoir des motifs autres que l'évidence, hors tout ce que j'écris relève de l'évidence, photos à l'appui.

Le "roi" a parlé, il m'intime de ne plus me manifester sur ce qui le fâche, c'est-à-dire les nombreuses pages de mon blog qui font état des lacunes municipales, ou des fautes, considérant que des actes volontaires allant à l'encontre du fonctionnement municipal pourraient être assimilés à une faute. 

J'en déduis donc que c'est M le Maire qui m'interpelle, puisqu'il me menace de procédure juridiques en s'appuyant sur des éléments que je prouve pourtant à chaque fois que j'en fait état, ou que je laisse supposés relevant d'une responsabilité institutionnelle.

Il est vrai qu'à l'occasion d'un conseil municipal, dans lequel ne se trouve plus que cinq "opposants", peu convaincants d'ailleurs, face à un maire tout puissant, qui ne leur laisse pas beaucoup l'occasion se se manifester, interrompant souvent l'interlocuteur, coupant court pas des diatribes toutes faites et sans appel, on peut comprendre que tous les projets préférentiels, de quels qu'adulateurs bien placés que ce soit, soient adoptés.

De la même façon il faut se rapporter à mes pages antérieures pour en avoir le goût, ou le dégoût, suivant la place qu'on occupe dans la ville et dans la hiérarchie municipale.

Moi je fais partie des administrés écartés, ceux qu'on néglige, voire qu'on méprise, ce qui ressort souvent à travers les lignes de ceux qui m'interpellent.

Pourtant, en 2020, durant les campagnes aux élections municipales, j'avais invité les électeurs préférentiels, au mouvement que je suivais à cette époque, à voter pour M Murgia, plutôt que pour le duo boiteux, et incompatible, qui se présentait en face, pensant qu'enfin le réel serait pris au sérieux, quelle désillusion de ne constater que l'arrivisme et le clientélisme.  

Mr Murgia, ou peut-être M le Maire, je ne sais lequel des deux en fait, me menace de pénal, de diffamation, voire de sévices personnels, c'est ce qu'il a écrit, je n'invente rien.

Réactions épidermiques ? Peut-être, mais alors moi aussi je pourrais très bien déposer une plainte pour intimidation de la part d'un élu, pour menaces non voilées ; la Justice sert tout le monde, pas que ceux qui s'en prétendent les propriétaires parce qu'élus, on voit ça très souvent à des postes nettement plus haut placés.

J'ai connu des tas de gens très très bien placés, nettement plus en place qu'un simple maire, il y a déjà longtemps, je sais exactement comment ça fonctionne, derrière une menace il y a toujours un motifs qui dérange, et ça, ça s'exploite, il suffit de creuser un peu.

Moi je n'ai pas d'Avocat, je n'ai pas les moyens d'en utiliser les prouesses, je ne dispose pas de l'argent des contribuables pour intenter des procédures ; tout comme je me suis échiné des années, pour renouveler ma voiture, je n'ai pas droit au véhicule de fonction pour remplacer un autre qui a brulé et dont, logiquement, les assurances compensent. 

 

Briançon, intimidations municipales

Paria écarté du fonctionnement.

Le commentaire d'intimidations et de menaces n'est pas resté longtemps, quelques minutes, puis il a disparu de Facebook, du moins des "amis" de M Murgia qui m'a très démocratiquement, refusant d'accepter d'entendre ce qu'il n'aime pas, supprimé de ses contacts, il est vrai qu'il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

Bizarrement j'ai bien dormi tout de même, serais-je étanche aux brimades et sanctions de maternelle ?

Donc je doute pouvoir maintenant suivre le déroulement des réunions du conseil municipal, si je suis rayé de ceux qui ont le droit d'y "assister" via Internet, j'espère que je vais survivre à cette sanction désuète. 

Je vais voir à me rendre disponible le 18, pour y assister directement, sur place. 

 

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Briançon, intimidations municipales

Ce que je dénonce.

Ces lieux dangereux mais négligés, ces endroits — il n'y a pas que là — où les administrés risquent leur vie tous les jours, obligés de prendre des risques de se faire accidenter par les véhicules sur une route sans trottoir, sans signalisation spécifique, en ces lieux où il y a des excès permanents de conducteurs.

J'ai des vidéos, je ne vais les mettre mais je les tiens à la disposition de la Justice si les choses continuent à s'envenimer, mais aussi en cas d'accident corporel, avec les légendes qui vont avec ; sachant que certaines autorités me surveillent de près, étudient soigneusement tout ce que j'écris, je ne doute pas un seul instant que les conséquences de ce que je dénonce soient un critère négatif pour les autorités en question.

Parce que s'il n'y a pas d'argent pour entretenir certains éléments de la ville, il ne devrait pas y en avoir non plus pour la parade, la clinquance et le "superflu".

J'ai d'ailleurs personnellement envoyé, à M Murgia, Maire de briançon, une petite vidéo des enfants ballottés dans un bus comme des popcorns dans une poêle chaude, vidéo que je ne peux rendre publique parce qu'il y a des enfants, entre 3 et 11 ans.

M le Maire ne m'a d'ailleurs jamais répondu, pas plus qu'il ne répond aux messages que je lui envoie, j'ai gardé des copies de tout ça, sait-on jamais !

Si je prend la peine, et le soin, de signaler des désordres, c'est dans l'intérêt des briançonnais, pour leur sécurité et leur bien-être, pas pour emmerder les autorités sourdes et aveugles. 

Ces mêmes autorités qui disposent des finances provenant des contribuables pour que ces derniers soient en sécurité, pas seulement pour la parade, les fêtes et les équipements sportifs. 

 

Pour que ça change.

Signez la pétition qui prend aussi en compte ces négligences qui mettent des vies en danger.

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Certains vont me dire...

...c'est rengaine, il ressort toujours les mêmes misères locales ; et c'est bien là que c'est grave, d'avoir à répéter, avec des images toujours réactualisées, ce qui devrait être résolu depuis longtemps déjà, des promesses de campagne qui ne resteront que des promesses.

Il est arrivé que quelques-uns de mes lecteurs m'écrivent en me faisant comprendre que ces images ils les connaissent, c'est bien là aussi la preuve que rien n'est fait pour y pallier, la municipalité préférant le clinquant, le médiatique, puisque M le Maire est en permanente campagne électorale en dépensant, sans apparemment compter, de l'argent qui devraient servir à autre chose de plus urgent, forcément moins porteur et ne servant pas une démagogie démesurée.

C'est, je pense, ce que M le Maire juge diffamatoire, que je sous-entende supposer que de l'argent serait détourné de l'objectif primaire de ce dont pourquoi il est perçu, alors que je tente de faire comprendre que de parader en servant sa clientèle nuit à ce que les administrés attendent, que leur environnement immédiat soit pris en compte ainsi que leur sécurité.

Parce que quand on constate l'état de dégradation avancé de ces éléments on se pose la question de savoir si la sécurité n'est pas négligée, voir mes pages antérieures, nombreuses sur le sujet.

Alors, M le Maire, si vous pensez que le fait de signaler les dangers que représentent les lacunes municipales sont de nature à diffamation, je vous invite expressément à me faire comparaître devant la Justice pour signalements excessifs des désordres municipaux, ce que vous appelez de la diffamation.

Je sais quelques journalistes de Mediapart, ou du Canard Enchainé, près à aller fouiller un peu dans ces désordres.   

En attendant la suite, passez tous une bonne fin de journée et un bon dimanche.

 

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Publié dans Briançon, Conflits

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