1855 Cimetière des Innocents

Publié le par François Ihuel

 

Un site chasse l'autre

 

1855 Cimetière des Innocents

Derniers vestiges en 1855.

À cet endroit il reste encore quelques travaux de déblaiement du cimetière des Innocents, à Paris, les Halles en construction vont prendre la place, les cavités laissées par les fouilles, afin d'ôter tous les ossements qui sont acheminés vers les catacombes, à la Tombe-Issoire, seront les sous-sols des Halles, qui étaient immenses.

Les Halles seront inaugurées en 1857, elles fonctionneront jusqu'en 1974.

Le cimetières des Innocents fut officiellement créé vers 1470, mais il remonte à la fin de Moyen-Âge, XI ème siècle, et verra une quantité impressionnantes de morts y être ensevelis, les épidémies, surtout de peste, feront qu'il faudra les entasser sur plusieurs niveaux faute de pouvoir élargir le périmètre.

Lire un extrait du livre "Je" de François Villon.

À la création d'un marché des Innocents succéderont les Halles de paris qui, à leur tour, seront détruites dans les années 1970.

 

1855 Cimetière des Innocents

Le cimetière des Innocents a accueilli quarante générations de Parisiens, soit 2 millions de cadavres, faisant s’élever le sol de deux mètres au-dessus des rues. Musée Carnavalet

Sur ordres de Louis XV son déplacement à été sanitairement indispensable, les murs de certains édifices s'effondraient de trop de cadavres.

C'est plus compliqué mais je simplifie.

1855 Cimetière des Innocents
1855 Cimetière des Innocents
1855 Cimetière des Innocents
1855 Cimetière des Innocents
1855 Cimetière des Innocents
1855 Cimetière des Innocents
1855 Cimetière des Innocents
1855 Cimetière des Innocents
1855 Cimetière des Innocents
1855 Cimetière des Innocents
1855 Cimetière des Innocents
1855 Cimetière des Innocents
1855 Cimetière des Innocents
1855 Cimetière des Innocents

1955/1961.  (Faites défiler les photos)

Gosse j'avais un oncle qui y était boucher, jamais bien l'ambiance des Halles et l'animation qui en résultait. 

Plus tard, en 1972/73 j'y travaillerais alors que le transfert vers Rungis a déjà commencé.

Il ne me reste que l'église Saint Eustache pour me remémorer ces souvenirs.

La vie des gosses de Paris, de cette époque, ce qu'on appelle des titis, c'était la rencontre des gosses des différents quartiers de Paris, l'ancien, celui qui disparait aujourd'hui.

Né le 24 Avril 1950, 6 rue Puget dans le 18ème, j'ai parcouru ma ville de long en large pendant des années, à pied, en voiture, en camion, en car de tourisme et en dessous en conduisant métro et RER. 

Ces Halles, c'était grandiose.

Petit clin d'œil au passé.

Bonne journée à tous.

 

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Publié dans Histoire et société

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