L'urgent peut attendre, pas l'argent

Publié le par François Ihuel

 

Ma mère disait "l'argent ça brule les doigts"

 

Photo Le Dauphiné Libéré

Photo Le Dauphiné Libéré

Complaisance ou provocation ?

Difficile de faire la part des choses mais il est certain que ça fait parler, dans un contexte tendu de migration massive incessante on peut en effet se demander pourquoi ce choix d'un homme noir marchant dans la montagne, comme un appel à soutenir la migration à travers la montagne, ici c'est plutôt de circonstance. 

Le choix du support n'est pas non plus un hasard, c'est la rue la plus empruntée de la ville et il est impossible de ne pas accrocher des yeux cette "œuvre" de grande dimension.

Je me pose aussi la question de savoir pourquoi la ville s'interdit d'effacer les graffitis sur les édifices privés, sous prétexte que justement c'est privé, mais dépense des sommes inconnues à utiliser ces mêmes supports pour faire de la propagande insidieuse puisque c'est ainsi que je le vois et je suis loin d'être le seul. 

Sauf peut-être avoir "acheté" ou "loué" le support en versant de l'argent aux propriétaires des façades ainsi utilisées "politiquement", ce qui ferait que de l'argent public rémunèrerait le privé pour induire des messages à travers des fresques.

Le choix des "artistes" aussi m'interpelle, il y a en France des tas d'artistes capables d'effectuer des peintures murales urbaines pour égayer les mornes façades disgracieuses, la plupart représentent des paysages, des situations, des animaux ; afficher ostentatoirement un "migrant" - puisque c'est comme ça que c'est perçu, l'objectif en fait - semblant perdu dans la montagne c'est une provocation qui coute aux contribuables alors que cet argent pourrait servir à s'occuper de l'urgent. 

Je ne vais pas m'étaler sur le sujet puisque les médias locaux se sont emparés de l'occasion pour parfaire encore un peu plus leurs complaisances migratoires, juste que là aussi, en dehors du sport et de ce genre de "soutien", ce qui serait sujets à articles pouvant intéresser les briançonnais ne parait jamais.

Je ne suis pas allé faire des photos ciblées des fresques en cours, j'attends que ce soit terminé bien que les projets municipaux à ce sujet c'est d'en enduire tous les lieux qui sont susceptibles de les accueillir, comme c'est programmé sur plusieurs années je me dis que le coût final risque d'être salé, plus salé que la réfection des rues qui nécessitent une urgence mais dont on repousse sans cesse la réfection sous couvert de travaux futurs, ce qui m'a été confirmé.

Moi je veux bien mais si je prends l'avenue du Gal De Gaulle, par exemple, il y a eu déjà quatre éventrations d'importance en sept ans sans que ce soit terminé, j'avais déjà induit l'idée de passer préventivement des conduites "sèches" afin de ne pas défoncer les rues chaque fois qu'un intervenant a une installation souterraine à faire, puisque l'extension de la ville semble ne pas finir par du bétonnage incessant et la création de "lits chauds" inutiles faute de touristes qui ne viennent plus, justement, à cause de ce bétonnage, un peu comme à Villeneuve-la-Salle qui bétonne à tour de bras pour loger des touristes qui fuient ces lieux ne trouvant plus la nature qu'ils sont venus chercher, remplacée par du béton parce que ça rapporte des impôts fonciers.

En fait c'est toujours pareil, le fric de ceux qui ont favorisé une élection pour en tirer profit par clientélisme.

La polémique engagée par les médias locaux alimente donc toutes les formes de positions politiques ce qui va ranimer un débat migratoire qui semblait être étouffé par le cinéma politico-sanitaire devenu prioritaire. 

L'urgent peut attendre mais pas l'argent à ramasser.

Comme un air de déjà vu.

 

L'urgent peut attendre, pas l'argent

La vieille ville.

Ou "Cité Vauban" bien que le terme "cité" ne soit pas approprié, c'était le joyaux de Briançon, M Bayrou avait à cœur de la soigner pour justement satisfaire les touristes qui, sous son mandat, étaient très nombreux, depuis elle a périclité, s'est dégradée, a vu sa population partiellement remplacée par quelques habitants "douteux", ceux que son successeur a casés en cet endroit pour s'en débarrasser.

Ce qui a eut pour effet de la dégrader un peu plus et de chasser les touristes pour laisser la place à la gent canine dont quelques "maitres" peu scrupuleux provoquent les vrais gargouillards par leur crasse, leur veulerie, leur comportement parfois agressif et se sentant en dehors de la réglementation que de toute façon ils ne connaissent pas et d'ont ils se foutent royalement. 

Les visiteurs d'ailleurs ne viennent pas non plus découvrir un parc de véhicules d'occasion garés anarchiquement en dépit de toute règlementation. 

 

L'urgent peut attendre, pas l'argent

Panorama.

Il ne viennent pas non plus admirer la noria des camions trop lourds qui détruisent la chaussée de l'avenue Vauban dans un état de dégradation dépassant l'imaginable, affaissée en s'enfonçant dans le sol à cause de ces charges excessives et du manque d'intervention depuis des décennies, si c'est pour se tordre les pieds en évitant de passer là où c'est sale, affaissé, autant aller voir ailleurs si des fois ce ne serait pas plus propre et mieux entretenu.

Ce qui est dommageable c'est que depuis plus de douze ans que ça dure rien ne change. 

Le fric des impôts va peindre les murs privés de la ville du bas pour le plus grand plaisir des associations pro-migrants qui voient à travers ces fresques ciblées une complaisance municipale affichée.

 

L'urgent peut attendre, pas l'argent
L'urgent peut attendre, pas l'argent

Navrant.

Il faut dire que le premier coup d'œil quand on passe la porte Dauphine n'incite pas à la visite, crasse, jus de poubelle au sol, étais pour tenir un édifice dont on signale pourtant la lente dégradation depuis plus de dix ans, un chantier "perpétuel" d'une maison en rénovation et un autre du même genre face à l'entrée, et ça dure, ça dure, à tel point que si un jour ça cesse le peu de touristes qui viennent encore vont ne plus reconnaitre cette vieille ville en délabrement.

Ce genre de photo et d'article vous ne les verrez jamais dans un journal local "soudoyé" pour ne faire briller que ce qui sert la propagande.

 

L'urgent peut attendre, pas l'argentL'urgent peut attendre, pas l'argent
L'urgent peut attendre, pas l'argent

Parking. (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

Celui du Champ de Mars ravagé par la précédente municipalité, affichant un peu partout le triste spectacle des détritus divers jamais ramassés au point qu'à force ils prennent la couleur du parking, depuis des semaines certains sont intégrés à la végétation.

Pourtant je vois le personnel communal, de certains j'en ai vu passer à côté de papiers et déchets sans même prendre la peine de les ramasser ; peut-être déjà inscrits au patrimoine de l'humanité à l'UNESCO ces détritus sont le symbole de la ville et son image de marque, depuis le temps que ça dure.

Le pire, c'est que je ne vais pas chercher les lieux sales pour en faire une page, chaque fois que je me déplace j'en découvre ou constate avec navrance que ça reste sans bouger, c'est aussi ça un patrimoine.

Quelle misère.

Je sais des gens à qui ça va ne pas plaire mais je m'en branle grave, parce que je ne suis pas de ces journaleux qui passent la pommade par complaisance et peut-être par intérêts, ne faisant d'article que sur les sujets ciblés à la demande des autorités civiles locales.

Je ne pensais pas faire une page négative aujourd'hui mais qui va la faire !

Pas les responsables en tout cas, ce n'est pas porteur.

Je vais réfléchir à monter une association locale apolitique afin de faire des réunions publiques pour dénoncer la merde de la ville et faire en sorte que les impôts des briançonnais servent ce dont pourquoi ils sont levés et non pour la parade ni pour l'enrichissement de quelques "lèche-culs", élus ou non, sachant qu'aucun média ne relaiera ce qui ne va pas.

L'approche que j'ai des différents intervenants laisse apparaitre des dispositions qui ne sont pas d'actualité alors que des sujets réels et urgents sont toujours repoussés sine die, l'argent qui ne peut attendre laisse de côté l'urgent qui peut encore et toujours attendre.

Bonne journée à tous et à très bientôt pour autre chose.

 

 

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