Persister dans l'erreur

Publié le par François Ihuel

 

Il est parfois étonnant que ce qui est flagrant

ne serve pas de modèle, ou de leçon.

 

Persister dans l'erreur
Persister dans l'erreur

Depuis le temps que ça dure.

J'avais déjà fait quelques pages sur le sujet, la dégradation des installation de chaussées, l'incohérence des matières de support des plaques diverses, que ce soit d'égout ou de coffre enterré de câbleries diverses, et le sous-revêtement des chaussées.

Dans la logique est pris en compte l'affaissement prévisible des chaussées fonction de leur conception, il est évident qu'on ne peut attendre un tassement naturel des éléments fraichement remués pour finaliser un revêtement définitif, donc les études l'ingénierie prennent en compte ce problème. 

Juste savoir si des ingénieurs - des vrais - se sont penchés sur le problème briançonnais qui dure depuis des décennies, le caractère particulier du climat montagnard implique de concevoir des revêtements adaptés et surtout plus avantageux que ceux conçus pour une ville moins soumise aux aléas climatiques.    

La fine couche d'enrobé qui constitue le revêtement des rues de Briançon est totalement inadaptée à notre climat, cuit en été et gelé en hiver, soumis à des passages de véhicules parfois conséquents, accusant pour beaucoup des inclinaisons qui tendent à déstabiliser le support sous l'effet naturel de la gravité, on se demande pourquoi les dépenses d'entretien des rues et routes n'incluent pas de faire du travail plus conséquents qui, à moyen terme, devient économique alors que la négligence est supposément un problème de coûts. 

Ce n'est pas une photo isolée, ce sont presque tous les éléments routiers de la ville qui accusent ces dégradations rapides qui ne sont pas suivis d'entretien, on attend que ce soit détruit pour s'en inquiéter, ce qui est paradoxalement plus couteux qu'un entretien et une surveillance assidus. 

Les sociétés chargées de ces réfections font le travail qu'on leur demande, je reste persuadé que la Routière du Midi est une entreprise sérieuse qui sait faire du bel ouvrage à condition que le tarif soit à la hauteur, les impôts levés pour l'entretien des chaussées, de quelle que ville que ce soit, servent à ça, juste savoir que beaucoup de municipalités tirent sur les budgets d'entretien au détriment de la qualité, résultat des rue et route qui sont déjà dégradées à peine terminées - Route de Grenoble, Boulevard du Lautaret, etc. - avec els conséquences qui s'en suivent.

La précédente municipalité avait la manie de se targuer d'enfin prendre en compte certains axes de la ville, pour ne pas dire la plupart, pourtant si ce n'est que juste l'image de propagande à insérer dans le journal de la même propagande appelé "Place Publique" on devine une fois de plus la gestion catastrophique de ce secteur précis, juste de la poudre aux yeux.

Quand donc les vrais responsables financeront-ils du bon travail, à savoir un support de chaussé autre qu'une couche de sable et de "tout-venant" compacté rapidement pour accueillir une couche d'enrobée bien trop fine pour nos climat si disparates fonction des saisons. 

Persister dans l'erreur sans prendre en compte les exemples qui nous crèvent les yeux c'est soit de l'incompétence soit de l'hypocrisie en passant outre des dispositions pourtant importantes.

J'ai vu, ces jours derniers, quelques employés municipaux déposer quelques pelles d'enrobé à froid dans des trous de chaussée non nettoyés et sur la merde qui s'est déposée dans ces trous, tapant à coup de pelle sur cet enrobé pour le tasser alors que les pneus du premier camion vont en arracher la couche superficielle, ça fait désordre.

Un coup de nettoyage avant ça ne se fait pas ? 

Il est vrai que j'ai aussi vu déposer de l'enrobé à froid dans des trous remplis d'eau et de merde il y a quelques années et je doute que ce soit efficace, c'est un peu comme peindre une surface rouillée.

Alors !

La nouvelle municipalité va peut-être réagir positivement à ce problème qui rend la ville rébarbative à nos touristes qui font du gymkhana pour éviter les trous qui se reforment si rapidement sur des chaussées nouvellement refaites, entre autres problèmes qui les rends frileux à venir à Briançon.

Toutefois il faut reconnaitre que depuis le mois de septembre 2020 une nette amélioration est palpable, certes pas les axes qui attendaient prioritairement mais c'est déjà un point positif à porter à la nouvelle municipalité. 

Alors attendons un peu la suite.

Demain ou après-demain une page "Forts des Têtes".

Bonne journée à tous et à bientôt pour autre chose.

 

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Publié dans Briançon et politique

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