Publicité négative
J'ai attendu deux mois une non-réponse.
Une marque incontournable.
En effet, Heudebert je connais depuis que je suis tout gosse, ce sont ces repères qui font aussi la France et ses réussites.
Du moins c'était.
Il y a deux mois.
J'ai écrit puisque critiquer s'accompagne aussi de ce qui le justifie même si quelques-uns de mes lecteurs occasionnels furtifs ne trouvent dans mon blog que du négatif alors que la critique est constructive.
Cette société dite française est devenue soit anglaise soit américaine, Eudebert maintenant c'est :
Kraft Foods France S.A.S.
La France ne produit plus grand-chose, le déclin économique en est le résultat.
Bref, on ne va pas en faire une tartine.
Je n'ai jamais reçu de réponse mais c'est là aussi une stratégie, ne pas répondre pour laisser pourrir, c'est le fonctionnement actuel de la politique.
Et justement les tartines !
Sont très très aérées, à la limite de la cohésion structurelle, encore 1 gramme en moins et on n'a plus que de la chapelure, gênant pour étaler du beurre.
Ma foi c'est léger, pour ceux qui font un régime c'est le rêve sauf que je ne suis pas au régime, ce serait plutôt le contraire puisqu'il faut que je reprenne du poids après ma mésaventure maladive que j'espère terminée.
Au petit déjeuner je m'offre donc quelques biscottes beurrées avec de la confiture de fraise, mon régime du matin préféré accompagné d'un grand café et d'un grand bol de lait et de chocolat "Nesquik" produit supposé là aussi français, sauf que pour contenter mon appétit revenu je suis obligé de doubler les quantités, surtout de beurre - Breton - pour compenser les cavités des biscottes.
Plus il y a de cavité et plus il faut de beurre.
Pour voir j'ai pesé chaque biscotte sans rien, puis avec du beurre puis avec la confiture en plus, ça fait, pour information, une biscotte de 8 grammes sur laquelle j'étale 10 grammes de beurre - Breton - puis 15 grammes de confiture ; bon d'accord ce n'est pas raisonnable mais je n'ai jamais été raisonnable.
Mais comme je ne suis jamais rassasié je suis passé de trois biscottes à six en peu de temps, les trous ça me perturbe et pas que ceux légendaires et classés au patrimoine mondial de l'UNESCO des rues de Briançon.
Alors je les bouche les trous, tous les trous que je rencontre, même dans d'autres circonstances mais pour rester dans la correction je ne préciserai pas, juste lire quelques-uns de mes livres "ADHOMO" où là je donne plus de détails mais déconseillés tout de même aux moins de seize ans.
Bref, je compense par le beurre et la confiture ce que Heudebert m'impose à cause de la dégradation de la qualité de ce produit phare.
Et puis il y a deux usines.
Une à Granville, en Normandie, et une à Vervins dans le Nord.
À Briançon on a des grandes surfaces différentes qui ne sont pas livrées par la même usine, comprenne qui pourra.
On a donc des paquets de biscottes Heudebert de 2 x 17 et des paquets de 2 x 18, les premiers Chez Leclerc à 1,10 € et les seconds à Carrefour à 1,24 €.
Mais les paquets de Carrefour ont 2 biscottes de plus bien moins aérées que celles de chez Leclerc.
Ce qui fait qu'en finalité on est supposément perdant sur le prix alors qu'on y gagne en quantité et en qualité en achetant chez Carrefour, du moins pour ce produit dit, ce qui est flagrant sur le cliché ci-dessus.
Donc l'illusion du bénéfice ne reste en effet qu'une illusion, c'est la politique des apparences d'autant que de tous les consommateurs je dois être un des rares fêlés à vérifier ce que j'achète et à en faire les comparatifs, ce qui pourrait presque relever de la psychiatrie à l'heure actuelle où les multinationales nous font bouffer de la merde en nous la présentant comme des produits de qualité.
C'est vrai aussi que je ne suis pas normal, on me l'a tellement répété quand j'étais môme que j'en suis traumatisé mais pas encore convaincu.
Bon, d'accord, je déraille dans mes explications mais ça justifie au moins ce que je viens d'écrire.
Et la taille ?
Et oui, la taille aussi est différente, ce qui fait qu'une biscotte de chez Carrefour pèse 2 grammes de plus que celles de chez Leclerc, vous allez me dire que là je chie dans la colle à m'arrêter à de si insignifiants détails.
Pourtant, si à notre niveau consommateurs c'est très négligeable, au niveau production à l'origine ça fait une sacrée différence, les millions de biscottes produites par ces deux différentes usines ça fait des bénéfices sur le dos du consommateur, parce que 2 grammes multipliés par plusieurs millions ça fait des dizaines de tonnes de matières premières économisées par une usine comparée à l'autre, je ne suis pas sûr que beaucoup de consommateurs poussent à ce point la connerie qui m'habite à faire de tels calculs.
Il ne s'agit là que de biscottes, mais ce sont des milliers de produits comme ça qui sont réduits pour faire des économies alors que le prix, lui, reste identique, on réduit les quantité et on fait de la PUB en avançant qu'on n'augmente pas les prix, stratégie classique des grands arnaqueurs de la grande distribution.
Le plus beau c'est que ce couillon de consommateur n'y voit que dalle, béatement il regarde la différence de prix entre deux magasins sans chercher à aller plus loin.
C'est bien vrai qu'on est des pigeons très cons qu'on peut plumer sans retenu.
Parce qu'en à peine une vingtaine d'années j'ai vu les produits rétrécir en gardant les mêmes prix, les pots d'un kilo n'en font plus que 0,750 et ainsi de suite dans presque tous les domaines alimentaires.
Qui plus est la qualité n'est plus, savoir que les farines qui sont la base d'une quantité impressionnantes de produits dérivés sont traitées chimiquement contre la pourriture, les moisissures et les insectes, ces merdes chimiques qu'on avale en permanence sont aussi ce qui déséquilibre le métabolisme et génère des maladies graves qu'on attribue un peu trop facilement à d'autres causes ; les boulangeries n'y échappent pas et c'est aussi la raison pour laquelle maintenant le pain ne dure pas une journée et ne supporte pas la cuisson prolongée, ce qui fait vendre du pain pas cuit qui détruit l'estomac ; plus de levain dans les boulangeries c'est du prêt à cuire en un temps record. Gain de temps, gain de matière première et gain d'énergie parce qu'un pain pas cuit ça bousille l'estomac mais ça fait économiser de l'électricité.
Vous ne le saviez pas ?
Bon d'accord, on va encore me faire la remarque que je suis négatif, que je ne sais que détracter ce qui est pourtant l'évidence, toutefois si nous étions plus nombreux à réagir on ne se ferait pas baiser de tous les côtés par les requins qui nous niquent avec le sourire en nous disant "merci".
La manutention.
Il n'y a pas que la marchandise qui déconne en grande distribution, la manutention aussi.
Parce que je ne veux pas être critique - un petit peu tout de même - mais certains personnels se moquent totalement de ce qu'ils font, les paquets sont malmenés, tout comme les boites de conserve et autres. Il n'y a pas si longtemps, à Carrefour cette fois, deux bouteilles d'eau d'un pack fuyaient, je ne l'ai pas réalisé tout de suite, c'est en arrivant à la maison que j'ai eu la désagréable surprise, un pack qui serait tombé ou bousculé, dans les réserves parfois bordéliques, surtout à Géant Casino.
Il y a les conserves cabossées, ça génère des micro-fissures qui détériorent le produit, et tellement d'autre choses encore qu'il serait fastidieux et inutile de mentionner parce que les personnels, sous-payés, ne s'embarrassent pas de ce genre de détail. J'avais déjà interpellé un directeur de grande surface, concernant les salaires justement, il m'a dit que pour ce qu'ils faisaient comme boulot c'était bien suffisant, ce à quoi les personnels répondent que pour ce qu'ils sont payés ils ne vont pas s'emmerder à faire du bon travail ; la boucle est bouclée.
Ma mère ouvrait les paquets de pains grillés qu'elle voulait acheter, à l'époque, voulant savoir pourquoi elle m'a expliqué qu'une fois sorti du magasin on ne pouvait plus réclamer, stratégie efficace parce qu'on n'a pas le droit de nous refuser de vérifier ce qu'on veut acheter. Si c'est en bon état on paye le paquet ouvert sur place, si c'est abimé on le laisse. Au début je signalais les anormalités que je découvrais, ça n'a rien changé, tous les grands distributeurs savent très bien qu'il y aura toujours des couillons qui achèteront aveuglément.
Donc, pour Heudebert, faites ce que vous voulez, moi je change de fournisseur.
Un peuple soumis se tait, un peuple qui se tait se soumet, là aussi la boucle est bouclée. Que du bonheur pour nos dirigeants et ceux qui les mènent en les achetant.
Bon je vais aller manger, j'ai acheté des "mouilles de couton", appelé aussi "rognons blancs" parce que de bouffer des couilles de mouton c'est dégueulasse, alors on utilise un langage choisi, c'est comme le proctologue qui vous annonce qu'il va pratiquer un "toucher rectal", ça s'accepte parce que ce sont des mots choisis, s'il vous disait "je vais vous mettre deux doigts dans le cul ça ne passerait pas. Et puis des tas de conneries comme ça.
Demain une page politique locale sur Briançon.
Bonne soirée à tous.
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