C'est la faute à ......
Déni de responsabilité.
Intempéries.
C'est avec un certain scepticisme que je relève certaines informations, d'où qu'elles émanent.
À croire que depuis quelques décennies le climat devient fou, à croire que la nature s'acharne sur les pauvres hommes qui se lamentent de ces éléments déchainés.
Sur la première photo, choisie, on voit un poteau de téléphone à terre, poteau en bois qui accuse déjà pas mal d'années, pourtant depuis que le téléphone existe je me demande pourquoi ces lignes ne sont pas enfouies alors que visiblement le revêtement de cette rue semble récent.
Sur la seconde on voit un poteau EDF en béton, constitué d'un mauvais béton puisque non utilisé pour subir des contraintes, je connais bien ces poteaux d'en avoir pulvérisé un avec un camion il y a quelques décennies.
Ces deux supports différents pour quelques câbles de faible puissance et qui peuvent facilement être enfouis, on y ajoute la négligence d'entretien des différents intervenants, parce que ça coute cher, et on a ce résultat qui n'est finalement pas grand chose, juste qu'on amplifie l'article par des superlatifs ayant le pouvoir d'instiller la crainte et l'incompréhension.
Depuis des décennies qu'à chaque tempête, qu'à chaque chute de neige, qu'à chaque période pluvieuse intensive on nous ressort les mêmes scoops alarmistes je me demande bien pourquoi on n'y a pas encore porté remède par la solution plus avant énoncée, enfouissement.
Pourtant depuis la nuit des temps la nature nous gratifie de ses excès salvateurs puisque ce sont ces dites intempéries qui font le ménage naturel qui consiste à éliminer de la végétation fragilisée qui sera remplacée par une autre plus solide.
La sélection naturelle ne se manifeste pas seulement pour les animaux et les humains bien que ces derniers tentent d'y palier afin de se multiplier, on voit d'ailleurs ce que ça donne.
Alors on geint, on se lamente, on en appelle à la solidarité nationale, on presse les assurances de faire le maximum pour rembourser des dégâts par le remplacement avec des éléments identiques et tout aussi vulnérables aux éléments.
Il y a aussi quelques branches d'arbres, c'est ce que j'écris plus avant, c'est du nettoyage naturel.
Et puis il y a des détritus divers, poubelles renversées et vidées de leur contenu, comme si à l'annonce d'un coup de vent on était absolument incapable de mettre à l'abri ces dites poubelles, il est vrai que les autorités conseillent de ne pas sortir, elles ne préconisent pas de rentrer ce qui pourrait s'envoler, chaque chose en son temps.
Bref, si cette photo, dite de désolation, montre quelques désordres ils sont pratiquement tous imputables aux désordres des humains incapables de prévoir ce qui est pourtant une évidence.
60 ans d'ignorances. (Photo Internet Le Dauphiné)
Ou plutôt d'incohérences, les crues diverses ne sont pas des phénomènes récents même si la mode veut qu'on les impute au "dérèglement" climatique, par contre de construire n'importe où n'importe comment ça on sait faire, on en a des exemples permanents.
Le climat n'est pas déréglé, il est fluctuant, les diverses manifestations de la nature sont plus focalisées sur des régions à forte densité de population parce que justement la nature contre les excès humains, de quel que nature qu'ils soient.
La responsabilité ce n'est pas la nature, c'est le désordre humain, rien de plus.
De créer des alertes ne changera rien à ce qui va se passer, responsabiliser les météorologues de ne pas prévoir c'est une gageure, personne ne peut prévoir une intempérie, juste annoncer qu'il va y en avoir une.
La mode de la construction intensive pour des prix dérisoires c'est de construire là ou jamais aucun de nos ancêtres ne l'aurait fait, à croire que l'évolution dégrade l'intelligence.
Les séismes.
De prétendre qu'il y a des régions épargnées c'est aussi une erreur, les plaques tectoniques ne font pas le tri, leurs mouvements s'accompagnent de déformations qui se déplacent au fil des millénaires, si nos misérables vies de courte durée n'en sont pas directement sensibles elle en subissent toutefois quelques dommages.
Aucun lieu sur terre n'est à l'abri des séismes, juste qu'il y en a des fréquents et d'autres très rares, ce qui importe c'est le mode de construction, les japonais l'ont bien compris mais je ne reste pas persuadé qu'ils soient réellement à l'abri d'un super séisme qui mettra à terre même leurs plus audacieuses construction munies des plus sophistiqués systèmes anti-sismiques.
Prévoir les séismes ne se fera jamais parce que justement on ne peut contrôler les déplacements des plaques tectoniques, et heureusement d'ailleurs.
De la même façon qu'expliqué dans l'article précédent la concentration humaine sur des surfaces restreintes font que les conséquences sont énormes, dans un sens ça fait un peu le ménage et c'est certainement un de ces facteurs qui détruira partiellement l'humanité en surnombre, c'est juste une question de temps.
Là comme pour d'autres conséquences on cherche des responsables afin d'apporter une réponse à des populations touchées alors que ce sont des questions qui devraient se poser avant de prendre des mesures de construction en des lieux peu enclin à les recevoir, Naples en est un des pires exemples au niveau vulcanologie comme San-Francisco au niveau sismique.
Tsunami.
L'homme construit sur des critères ponctuels et à son échelle, il faut cependant prendre en compte que le niveau des océans n'a jamais été immuablement stable, pendant les glaciations on allait en Angleterre à pieds - mais il y a longtemps, je ne m'en souviens plus - et on passait le détroit de Béring également à pieds.
Plus avant, quand il n'y avait pas de calottes glacières aux pôles, les océans submergeaient seize pour cent des terres actuellement émergées et sur lesquelles les trois quart de la population mondiale y vit actuellement.
La nature a une force incommensurable, rien ne peut arrêter une masse d'eau en mouvement, si jusqu'à maintenant la hauteur des tsunamis, nommés raz-de-marée chez nous, n'a pas été vraiment significative bien que spectaculaire, rien n'assure qu'un super raz-de-marée n'aura jamais lieu, les 36 000 morts de l'explosion du Krakatoa dans le détroit de la Sonde en 1883 le sont en presque totalité à cause du raz-de-marée d'une ampleur que le monde n'a plus connu depuis, le soulèvement des eaux a été planétaire et arrivé en Manche il faisait encore 70 cm à 20 000 km de distance de sa source après être passé par l'océan Antarctique, alors nos petites misères de maintenant c'est de la rigolade.
Pour dire que l'homme est le seul responsable de ses maux par négligence.
Dans une moindre mesure.
Et à une échelle fortement réduite on a à Briançon quelques exemples des négligences qui nous assaillent en permanence.
Deux photos sensiblement au même endroit, une de maintenant en Novembre 2019 et une de 2017 pendant la réfection de cette avenue que certains appellent aussi boulevard.
Soit même pas deux ans.
Économie de bouts de chandelles.
Déjà les bouches d'égout s'enfoncent comme sur la route de Grenoble qui retrouve son aspect défoncé antérieur.
Le revêtement se craquelle d'une trop fine couche d'enrobé, les eaux s'y infiltrent, gèlent, écartent ce revêtement trop fragile pour créer des trous qui sont si célèbres en cette ville même si provisoirement des chaussées électorales ont été refaites.
Dépenses à minima comme pour les articles antérieurs de cette page, épaisseur de l'enrobé de chaussée 5 cm alors qu'il en faudrait 20 pour que ce soit plus résistant.
Ma foi, l'argent des contribuables c'est une tirelire dans laquelle on puise sans compter pour faire beaucoup de conneries et si peu de bon travail.
Et là, à qui c'est la faute ?
À la démagogie d'un maire imbu de sa personne qui ne se sent même plus pisser tellement il est fier de son bilan qui reste très en-deçà de ce qu'attendent de lui les administrés.
C'est la même chose pour EDF, pour France télécom, pour d'autres intervenants qui perçoivent des sommes desquelles il puisent personnellement ce qui justifie qu'ils soient en place en utilisant le reste avec parcimonie.
Je pourrais en écrire des romans mais ça ne servirait pas à grand-chose, c'est dans les urnes que les citoyens décident de leur avenir.
Étrange.
Tout le monde connait cette avenue.
Une chose m'interpelle tout de même, c'est la pastille briançonnaise de l'avenue du Général de Gaulle.
La municipalité a financé, à la place du département qui en est responsable, la seule réfection de chaussée sur l'exacte distance que représente l'emprise de l'Hôtel de Paris, avec l'argent du contribuable bien entendu, mais je serais curieux de savoir pourquoi une surface d'environ 80 mètres carrés sur ce seul emplacement.
Du clientélisme électoral ?
Pourquoi ne pas avoir fait effectuer la totalité de la route ?
Encore un mystère briançonnais qui interpelle.
Un autre mystère, celui de la délocalisation du centre des impôts de Briançon qui va fermer, les contribuables devront se rendre à Gap - on m'a dit aussi "Embrun" - pour rencontrer des référents en ce domaine.
Étrange qu'un maire qui construit sans compter des HLM de luxe pour amener de la population, laisse se désertifier la ville, sans qu'il y ait d'emploi, sans qu'il y ait d'infrastructure potable, alors que les services de santé sont très défaillants, avec du personnel communal d'exécution à minima et dans l'impossibilité de couvrir tout ce qu'il y a à faire dans la ville et ses hameaux, mais se targue d'oeuvrer pour le bien-être des administrés, c'est plutôt anachronique comme fonctionnement.
C'est la faute à qui ?
À ceux qui l'ont mis en place.
Prochaine page sur ce qui a été récupéré par des candidats et que j'expose à travers mon blog depuis des années.
À très bientôt pour autre chose.
Bonne soirée à tous.
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