Quand ça rouille ça dérouille
Une misère plus une misère ça fait deux misères.
Les misères accumulées ça crée des problèmes.
Mais à Briançon, les problèmes !!!!!!!
Passerelle de Sainte Catherine.
Du moins dans le secteur.
Elle enjambe la Durance, bien agréable pour les piétons bien que depuis qu'elle est là elle n'a jamais été entretenue.
Les toitures d'origine n'existent plus et les alentours laissent à désirer mais elle donne directement sur le parc à crottes de la ville.
Ce qui ne dépareille pas.
Des crottes.
Il y avait bien longtemps que je n'avais pas fait d'allusion à ces croquettes municipales, dons gratuits des propriétaires de chiens, de chiens seuls le temps d'aller faire le petit tour de la rue proche - le(la) maitre ne pouvant se déplacer pour accompagner et surveiller - et de chiens ayant pour maitre les nombreux zonards municipaux qui laissent aussi de la merde un peu partout mais ce n'est pas la même . Quoi que !
Pourtant, quand on y regarde de près, on constate que l'état des lieux reste en harmonie avec ces dépôts canins.
D'ailleurs une anecdote qui n'a rien à voir, savez-vous que le village de Crots entre Embrun et Savines s'appelait "Les Crottes" avant d'être modifié à la demande des riverains !
Je propose de renommer Briançon non plus ville climatique, ce qui n'est plus qu'un lointain souvenir, mais Bri-sur-Crottes. Bon, d'accord, je déconne.
D'encore plus près.
On retrouve ce soin si évident que la ville apporte à ces mobiliers urbains et autres installations diverses.
A l'instar du pont sur la Durance de la rue Centrale, qui n'est qu'à une centaine de mètres, on constate la dégradation inquiétante de ces parties métalliques pourtant garantes de la solidité de ce frêle ouvrage.
Passent sur cet accès d'entre deux rives beaucoup de piétons dont beaucoup d'enfants, je me demande jusqu'à quelle limite le fer peut résister avant que la rouille et ses conséquences, ces trous inquiétant dans la structure, ne précipitent le tout dans la Durance qui est en crue, puisque c'est toujours des concours de circonstances qui provoquent des catastrophes, rivière en crue, surcharge de la passerelle et mauvais temps, de quoi embarquer quelques enfants et leurs parents jusqu'à Serre-Ponçon en ce moment vide d'eau.
Bon, d'accord, on va me dire c'est Briançon, il ne s'y passe jamais rien, il n'y a qu'à regarder la page sucreries du Dauphiné Libéré, cette ville d'un calme exceptionnel ne provoque aucun "scoop", en dehors des migrants, qui viendrait un peu égayer des pages mornes et vides.
Pourtant, un journaliste qui se pencherait un peu sur l'état avancé de la dégradation de la ville pourrait faire de beaux sujets, ça interpellerait peut-être les autorités municipales sur leurs devoirs s'ils se rappellent qu'ils en ont.
Allez, à bientôt, je vais bien tomber sur une autre navrance à photographier sans même que j'ai à me déplacer exprès.
Bonne journée à tous.
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