Moi

Publié le par francois.ihuel15.over-blog.fr

 

Certains savent que j'écris des livres.

Très loin de la haute littérature - encore savoir ce qu'est la haute littérature et qui est chargé de la déterminer - j'ai quand-même quelques lecteurs, entre un, voire deux ou peut-être plusieurs centaines de milliers, je n'ai pas la fourchette.

Dépourvu de cet ustensile je ne m'inviterai pas à la table des férus de la littérature, je préfère rester ce que je suis comme je suis.

Un peu d'histoire personnelle pour dire que je met le couvert.

 

Moi

Ce que je suis devenu.

Loin d'un apollon je reste encore potable à bientôt 68 ans, certes, j'ai des prothèses diverses, quelques déformations arthrosiques, des organes en moins, des maux encore bénins, mais je bande encore, bien que ça reste limité, je ne ravage plus les trous de passage mais y vais encore, de temps en temps, de ma petite manipulation personnelle histoire de me prouver que ça fonctionne toujours. 

On dit aussi branlette, mais chez moi, maintenant, ça dure nettement plus longtemps, la libido n'est plus ce qu'elle fut mais comme je l'ai énormément sollicité j'ai presque tarie la source ; je m'en contente, histoire d'éviter de prendre du Lexomil pour trouver la dorme.

Bref, à force de me faire fumer la tête de noeud par des branlettes démoniaques, et ce depuis l'âge de dix ans, je suis devenu un vieux branleur après être passé par diverses étapes, ça commence par le jeune petit trou du cul et ça s'arrête généralement à "vieux débris", que je n'ai pas encore atteint. 

C'est vrai que des qualificatifs j'en collectionne, et des sévères, je passe sur les habituels connard, abruti, sale con et autres qui sont les mots les plus employés dans une journée par l'ensemble des habitants de la planète.

Dans mes souvenirs je me rappelle très bien de la première insulte qui me visait, je devais avoir six ou sept ans, ce petit mot gentil c'est "paumé", il m'a marqué parce que je n'en connaissais pas sa signification pas plus, peut-être, que le gentil copain du même âge qui me l'a lancé, après tout l'insulte n'est qu'un mimétisme parental qui se transmet et se répète de génération en génération.

Il est plus probable que ce mot, "paumé", ait eut plus d'importance pour ses parents, la société ayant cette fâcheuse tendance à considérer ses autres membres sur des apparences. 

Je me souviens aussi d'un gentils copain scout qui m'a traité de petite merde, ce copain de seize ans, avec lequel je partageais quelques plaisirs intimes d'adolescent, devait donc aimer la merde puisqu'il m'a dégusté sans modération. (Mon sixième livre qui sortira dans quelques jours)

Depuis, j'en ai entendu des trains entiers :

connard,

petit connard,

gros connard,

sale connard,

Petit con,

grand con,

vieux con,

pauvre con, (ne pas confondre avec pov'con réservé a certains élus) 

Sale con,

sale con de merde,

sale connard de ta race, (Récent, importation maghrébine)

sale connard de ta race de merde, (Récent, même importation)

sale français de merde, (considéré comme une forme de lavette ; pour les hommes politiques, surtout anti-français, la majorité donc, c'est une forme de revenu universel intarissable payé par les lavettes)

sale merde, (pour faire l'équilibre avec les merdes propres)

sous-merde, (au sol donc, ou assimilé à la cuvette des chiottes, ou un slip douteux, ou un fond de calbar négligé)

petite fiotte, (pourquoi petite ?)

grosse merde,

petite merde,  

Salope,

petite salope,

grosse salope,

saloperie,

saloperie de ta race,

paumé,

pédale,

petite pédale,

grosse pédale,

sale pédé de merde,

pédé,  (encore que ça reste un qualificatif)

petit pédé,

gros pédé,

vieux pédé, 

sale tante, 

trou du cul, (ce qui va bien avec pédé)

sale trou du cul, (une réalité en fait si on sonde en profondeur)

enculé, (ça va bien aussi avec les trois précédents)

enculé de ta race, (pour les importateurs habitués qui niquent leur mère pensant que tout le monde fait la même chose)

gros enculé de merde, (ce qui part d'une logique physique indéniable)

sale enculé,

sale enculé de ta race de merde, (également importé)

clodo, (entendu surtout dans le cadre familial de ma jeunesse, on m'aimait bien en famille quand j'étais jeune)

clochard, (toujours dans le cadre familial de ma jeunesse mais un de mes frères est spécialisé dans ce genre de liens fraternels, comme considérer un autre de nos frères à un "bougnoul" et une de nos soeur à une salope)

épave,

pourri,

pourriture, 

pourriture de merde,

déchet, 

déchet humain, (c'est bien de préciser, toujours dans le cadre familial de ma jeunesse

faux-cul, (mais j'en ai aussi un vrai)

trou de bite, (mais je m'en suis sorti)

suceur de bite, (ou jouer de la flute à un trou)

bite puante,

pute, 

sale pute,

petite pute, 

grosse pute,

tantouze,

sale tantouze,

grosse tantouze, 

sale tapette,

petite tapette, (quand j'étais plus jeune)

grosse tapette, (quand j'ai commencé à bouffer correctement)

putain de ta race,

putain de ta race de merde, (importation venue du Maghreb)

enfoiré, (ne pas confondre avec le groupe qui chante pour ses membres, avant de chanter pour les autres, et au partage des fonds collectés très personnalisé)

enfoiré de ta race,

sale blanc,

pompe à merde, 

lèche-cul,

bouffe merde, (ce qui va bien avec lèche-cul, ça dépend avant tout de l'état du cul)

couille molle,

pompe à bite, 

alcoolo,

sale ivrogne, (il en existe aussi des propres, ça dépend du degré d'imprégnation)

puant,

sale puant,

etc., etc., la liste n'est pas exhaustive et puis je ne suis pas le seul à en avoir le crédit. 

Il est vrai qu'avec ma grande gueule, mes remarques pas toujours comprises, ou pas toujours bien ciblées, je ne fais pas l'unanimité dans mes connaissances, bonnes ou mauvaises, après tout, l'avantage d'être c'est de se faire remarquer.

Il y a aussi quelques qualificatifs valorisants, rares il est vrai - sympa, gentil, serviable - la particularité d'une société c'est de ne remarquer des autres que leurs travers et ce qui peut leur nuire.

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Moi

La dèche, la daube.

Cette image  Internet est une caricature bien sûr, c'est un état que l'Etat, du moins ceux qui le constituent, ne peux pas connaitre, une forme de vie imposée par ceux qui la dénigrent tout en l'entretenant, entretenir les couches sociales inférieures permet de conforter les couches sociales supérieures, bien que les plus pourris ne sont pas à la base, la merde ça flotte sur la lie sociétaire, ça reste donc en surface, ça brille au soleil pour empêcher ceux qui sont dessous de pouvoir briller aussi et ça se la pète en se gorgeant de suffisance insultante, en se donnant des qualificatifs ronflants. 

Bref, la pourriture c'est ce qui se voit le plus, mais ça a des dénominations différentes, Président, ministres, élus, maires, conseillers, etc., directeur de ceci, de cela, attaché de ceci, de cela, sauf que plus on descend dans la hiérarchie et moins on voit la merde, on la subit.

Je les connais bien ces nantis méprisants, ils sont plus truants que les vrais truants, pour peu qu'il y ait encore des truants clandestins puisqu'ils sont presque tous des élus de la République. Ceux qui se vautrent dans la lie du peuple en profitant du peuple, en privé bien sûr, d'ailleurs ça ne se dit pas, ça ne se voit pas et c'est censé ne pas se savoir.

De la même manière que je l'explique de façon encore superficielle dans mon livre  "ADHOMO Tome 3", et que je précise par quelques phrases inclues dans les autres, je suis en mesure de faire la différence entre ceux qui y croient sans y être et ceux qui y sont sans y croire. 

Je l'avais déjà écris, mais j'ai occulté les pages "Mes Boulots" de ce blog, qu'on retrouve bien plus détaillées dans mes livres, je viens d'un milieu modeste, j'assume et puis quand on veut on peut en sortir, à condition de s'en donner les moyens et surtout de se discipliner. 

Milieu modeste ne veut pas dire taré, même si certains très hauts élus de l'Etat le considèrent comme tel, certains d'ailleurs n'hésitent même plus à le prononcer à mots couverts, "sans dent", "ploucs", "fainéants, illettrés". Un milieu modeste c'est un groupement familial qui survit en conservant le peu qu'il a trop content qu'on le lui laisse, ce n'est certes pas la majorité de la population française mais reste un pourcentage non négligeable en perpétuelle augmentation. 

Ce sont ces ménages, avec ou sans enfants, à qui il manque toujours dix Euros pour en faire cinq, ces gens qui parviennent à finir le mois sans un sous, grâce aux banques qui autorisent généreusement des découverts plus lucratifs que le placement bancaire d'un nantis de la République, avec les frais de crédit, les frais de ceci et de cela, c'est le jackpot mensuel pour la totalité des banques, profiter de l'argent de ceux qui n'en n'ont pas, du moins pour ces derniers.

Et puis il y a les ménages dit aisés, qui sont en mesure de payer le racket mensuel d'Etat sous toutes les formes possibles, la voiture et son utilisation venant largement en tête, ces ménages qui ne bronchent pas, juste qu'ils s'arrangent pour qu'on ne les remarquent pas trop, qui en ont suffisamment pour vivre et s'offrir des extras, en fait ceux qui craignent le plus, ceux qui votent pour ceux qui les laminent afin qu'ils continuent à les laminer pourvu qu'on leur laisse les illusions de l'opulence. 

Ce sont les cadres, les commerçants, les magistrats, les artisans, les fonctionnaires, les médecins, etc. ils font partie intégrante du peuple - ne pas confondre avec la populace, assimilé à la "plèbe du Subure" des temps passés mais pas réellement révolus - qui sont également méprisés mais en cachette, on ne tue pas la poule aux oeufs d'Or. Ces foyer, qui vivent à peu près normalement, constituent la majorité du peuple, c'est pourquoi les candidats aux fonctions diverses les caressent dans le sens du poil, ça marche, ça marche même très fort, en fait ce sont presque les plus à plaindre parce que ce sont ceux qui payent pour les autres mais en fermant leur gueule, trop contents qu'on leur laisse leurs illusions. 

Je reste bien entendu un paumé de la République, cette cohorte de familles nécessiteuses qu'on méprise en faisant semblant de la plaindre, donc je suis loin d'être au sommet de l'échelle sociale mais comme écrit plus avant quand on sait ce qui flotte sur la plèbe et sur le peuple on préfère avoir le nez sous les couvertures. C'est vrai que les mauvaises odeurs, celle de la vrai merde, exalent leurs effluves au dessus de la surface, plus on monte plus ça pue.

Et puis pour pouvoir régner sur tout ce petit monde on crée des dissensions entre les couches sociales, ça c'est facile, il suffit de cibler un fait quelconque, de le monter en épingle, de bien mettre en avant la particularité sociale de ce fait et les conséquences pour les autres couches sociales, ça c'est le travail quotidien des médias, ils sont d'ailleurs les supports incontournables d'une politique de déstabilisation afin de stabiliser la place de cette politique. C'est dans le déséquilibre des autres qu'on trouve le sien, juste savoir exploiter la position qu'on occupe.

Je suis donc un personnage anormal, je l'ai tellement entendu que je m'en suis persuadé, un taré emmerdeur qui ne sait que critiquer - un retour de mairie - un fonctionnement que je perturbe. J'ai cherché le personnage type d'un être normal, ne possédant pas de références sur un modèle bien défini je m'interroge, sur quoi se basent ceux qui me traitent d'anormal pour en tirer d'aussi judicieuses conclusions. 

C'est vrai qu'étant gosse on me disait toujours que je n'étais pas fini, que je ne tournais pas rond, que je n'étais pas issu de mes géniteurs, que j'avais une case de vide, ne sachant pas laquelle je n'ai jamais pu la remplir. Ce qui fait que je suis partis, encore très jeune, avec un bagage moral encourageant pour les années à venir. 

Et puis à l'école aussi on me trouvait bizarrement différent des autres, mon comportement semblait en déranger plus d'un, une de mes maitresses - à considérer dans le contexte de l'époque où maitresse signifiait institutrice - en me toisant et me montrant du doigt à l'ensemble de la classe, a déclaré que je n'étais qu'un petit prétentieux qui n'arrivera jamais à rien, ce qui est incompatible avec la prétention mais je ne suis pas sûr qu'elle ait réalisé l'incohérence de la chose. 

Puis, laché rapidement et très jeune encore dans la nature, je me suis construit sur des bases de découvertes et non sur des bases induites, ce qui m'a permis, quelque part, d'échapper au formatage social qui aurait fait de moi un modèle social, quelqu'un comme tout le monde.

Ce qui me rassure, c'est que je ne suis pas le seul dans ce cas, des cas dans mon cas il y en a d'autres, ce qui fait que ces cas que je ne connais pas sont des cas que j'aurai eu plaisir à connaitre, on aurait fait une société de cas à part, on aurait fabriqué un modèle de cas qui aurait pu permettre de modéliser un repère autre que "comme tout le monde", un cas à part donc. 

Saperlipopette, il est déjà bien tard, je vais continuer demain.

Bonne soirée à tous.

 

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Publié dans Vie privée

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