Justice et interrogations.

Publié le par François Ihuel

 

Phénomène social qui prend de l'ampleur

 

Question brulante.

Sans réponse autre que d'être livré à nous-même à cause des dérives juridiques et du laxisme apparent de la Justice.

Une victime, comme les proches d'une victime, se sentent complètement abandonnés face à la dégradation de la vie sociale et à l'explosion des méfaits en tout genre.

Que ce soit une agression violente et physique qu'une malversation ou escroquerie.

Mon ancien éditeur, escroc bien connu des services juridiques, continue de fonctionner dans l'escroquerie parce que la Justice est impuissante à faire appliquer des sanctions adaptées aux méfaits, j'ai été escroqué de près de 35 000 euros par ce dernier mais il fait un doigt d'honneur à la société et à la Justice parce que les dispositions françaises, en matière de protection des biens et des personnes, sont plus en faveur des escrocs et des auteurs de crimes, et autres assassinats, parce que la constitution inclut des mesures "protectrices" envers ces derniers. 

Les diverses procédures juridiques et judiciaires sont tellement longues, plusieurs années, que la cause semble être plus prise en compte que les préjudices d'origine, le temps dilue les actes, d'autres viennent occulter les précédents, rendant ces derniers secondaires au point qu'on les minimise.

 

Justice et interrogations.
Justice et interrogations.

Règlement de comptes.

L'État, qui pourtant est le garant de la sécurité et du bien-être de la population, est totalement dépassé par cette explosion des méfaits en tout genre, déjà parce qu'il y a des "intérêts" à préserver, ne serait que le maintien dans un poste et/ou une fonction, ensuite il y a le prix du silence, ou l'achat du silence, et je sais de quoi je fais état ayant été moi-même, dans les années 1960/1970, payé pour me taire mais dans le cadre d'affaires de mœurs de personnages très bien placés (mes livres "Onze métiers — Cent galères), depuis il y a prescription ; et puis parler ça engage une responsabilité qui pourrait salir des gens dont les descendants sont encore dans de hautes fonctions.

Toutefois, à l'heure actuelle, ce silence, imposé ou acheté, voir susceptible de représailles, entraine ces abus et méfaits qui déstabilisent la société et gangrènent certains secteurs de plus en plus vastes et nombreux.

On peut donc comprendre que l'autodéfense "préventive" soit le contre-coup de ce laxisme et de ces complaisances, apparentes ou réelles, de là aussi l'explosion des règlements de comptes.

Régler des comptes entre truands ce n'est pas nouveau, que ce soit des truands du milieu, de la drogue, ou les truants en cravate qui ont des responsabilités qui les mettent hors de portée des actions de Justice, ou qui font que les actions de Justice ne les atteignent pas sous couvert d'immunité parlementaire ou de hautes fonctions.

Personnellement je m'interroge de savoir si d'aller régler mes comptes avec le salopard qui m'a extorqué de 35 000 euros ne serait pas plus efficace que d'attendre une hypothétique action judiciaire, si toutefois cette dernière aboutit.

De même que je comprends, voire même avalise, ceux qui ont des proches assassinés mais dont les auteurs sont dorlotés dans des prisons de luxe où le confort dépasse de très loin les EHPADS où les vieux sont maltraités, là encore un motif de régler des comptes.

L'article 122-5 du code pénal prévoit le droit de se défendre mais sous certaines conditions, par contre il faut le justifier et en apporter des preuves, la plupart du temps se sentir en danger de mort et réagir en conséquence.

Quand on est agressé on ne réfléchit pas aux conséquences, on ne va pas ouvrir le code pénal pour connaitre de ce qu'on est autorisé à faire, on réagit à chaud pour sauver sa peau, sa famille ou ses biens, ce n'est pas dans une salle d'audience, bien posé et réfléchit, qu'on discute de ce qui est du droit et ce qui est un délit, parce que ça c'est toujours après.

Ce que sanctionne l'article 126-1 du code pénal c'est ce qui résulte d'une atteinte à autrui (c'est plus compliqué, je simplifie) même si ce dernier(ère) est l'auteur d'un acte ayant amené à cette "défense", là on revient à ce que j'écris plus avant sur la tentation de régler nos comptes nous-mêmes.

Par définition n'est reconnu en légitime défense que le danger dans lequel la victime se sent, la plupart du temps danger de mort, encore que la réponse ne doit pas être plus agressive (disproportionnée) que celle dont on est victime, tout le reste relève de la Justice ; sauf que cette dernière, plus ou moins manipulée par les divers gouvernements — même si officiellement elle est indépendante — parfois même induite d'une tendance partisane influant sur les décisions prises ou à prendre, ne peux répondre à tout, c'est même totalement impossible vu le nombre d'exactions et de méfaits commis chaque jour.

Là les diverses juridictions doivent faire des choix, un peu comme les médecins urgentistes sur les catastrophes, prioriser ce qui est à prendre en comte aux dépends des autres délits et méfaits qui seront très souvent classés sans suite pour des raisons parfois douteuses, voire illégales mais prononcées par des gens qui ont le pouvoir de prendre ces dispositions arbitraires et contraires à une déontologie impossible à suivre.

J'ai personnellement une certaine expérience des tribunaux pour en avoir "fréquenté" quelques-uns, en tant qu'inculpé, innocenté parce que je me suis battu pour ça, mais aussi en tant que victime, ou témoin aux assises, c'est d'ailleurs à cette occasion que j'ai pu constater la navrance de certains débats, l'injustice de certaines décisions, l'incapacité de certains avocats, comme la supposée intégrité des jurés d'assises normalement choisis au moment de l'audience et ignorants des raisons qui les amènent à devoir siéger avec les magistrats, là j'ai réalisé que cette supposée ignorance de faits n'est que du leurre. J'ai entamé l'écriture d'un livre à ce sujet, ça va me prendre du temps parce que ce sont des sujets sensibles.

C'est aussi pour ces raisons que je me suis plongé dans le Droit et que j'ai potassé les différents codes, civil comme pénal, les quelques approches de ma jeunesse (copains de faculté de la Sorbonne 1968/1969) m'ayant beaucoup aidé même si je n'ai jamais suivi d'étude en ce sens, je ne suis resté qu'autodidacte mais bien suffisant pour savoir de quoi il en retourne, et surtout pour construire un dossier qui tient la route.

 

Sanctionner ceux qui nous trompent.

Comme déjà écrit, une partie non négligeable de parlementaires et de gouvernants sont plus truands que les pires truands des zones de non-droit de diverses villes françaises. Doit-on faire état d'autodéfense populaire ?

Les gens élus, presque tous sur des mensonges et tromperies, mettent en place des collaborateurs choisis mais non élus, ce qui est bien pratique pour caser des copains, surtout ceux qui ont aidé à une élection, le sujet est vaste et compliqué. Pourtant ce sont pour la plupart des gens casés qui prennent des dispositions anti-sociales, plus pour servir leur "maitre" qu'ils sucent, l'élu qui les a nommé, que pour servir une population dont ils profitent, parce que la plupart des gens qui ont des responsabilités d'État sont d'abord là pour se servir.

On peut donc comprendre que dans certains pays il y ait des assassinats d'officiels, une forme de règlement de comptes envers des gens qui trahissent ceux qui les ont mis en place, bien que dans nos sociétés dites civilisées la police et les autres corps d'État de protection des officiels soient mis à contribution pour protéger les truands dÉtat qui volent et trahissent officiellement en votant des textes d'autoprotection.

Parce que si la Justice était vraiment indépendante et impartiale le peuple peut démettre un élu sur le simple abus de confiance et trahison.

 

Justice et interrogations.

Créer un motif officiel.

Pour servir une cause douteuse il faut des arguments convaincants, la manipulation des populations passe par l'obligation de persuasion, pour cela il faut avoir deux atouts importants, les forces de l'ordre et les médias aux ordres.

Pour les forces de l'ordre il y a la déontologie et le serment de servir la république et de protéger les institutions (entres autres), même si les ordres donnés vont à l'encontre de ces préceptes, un policier comme un militaire se doit obéir en toutes circonstances même si son intime conviction y est contraire ou opposée ; pour les médias c'est très simple, on les achète à coup de subventions atteignant souvent des sommes démentes, tout ça avec les impôts de ceux qu'on entend maitriser pour mieux les écraser.

Si le soutien forcené aux médias est si important c'est parce qu'à travers les diverses informations, orientés et manipulées, on induit aux populations ce qu'on a envie qu'elles entendent, donc percevoir des cibles, et surtout les orienter vers un esprit de peur, voire de panique, afin de les subjuguer. À l'inverse les médias indépendants sont très surveillés de façon à ce qu'ils puissent servir une forme de contre information mais à condition de le prouver et de rester dans ce que l'État accepte.

On dit aussi lavage de cerveau.

L'autodéfense de cette influence n'est pas permise, parce qu'on va toujours trouver motif à tourner en dérision ce qui est juste afin d'imposer ce qui ne l'est pas. Mais il y a aussi la réciprocité, le mensonge qui va faire avaliser la vérité, pas simple de s'y retrouver. Comme en plus les populations sont subjuguées à ne prendre en compte que ce qui est officiel la manipulation officielle devient la vérité même si c'est cousu de mensonges.

Dans le cas présent nous sommes dans une situation qui pousse nos "dirigeants" européens à provoquer une crise factice pour en faire une réelle, amenant de ce fait à des conflits futurs qui, si ça décime des populations, servent des intérêts, intérêts personnels d'élus mais aussi intérêts industriels ; depuis des décennies, durant lesquelles les pays fabriquent des armes, à force de faire des stocks il va falloir les utiliser, ce afin de relancer l'industrie de l'armement, une de celle qui est un gouffre financier pour la fiscalité, mais aussi de réduire les populations gênantes, de quel que pays que ce soit, parce que si officiellement les hommes naissent libres et égaux il y a la plèbe et les maitres, qu'on les appelle président, roi ou dictateur.

Il est fort probable que nous allons entrer dans une ère de conflits armés, non pour servir une cause juste mais pour servir des causes douteuses, parce qu'à partir de ces instants ce ne sont plus les peuples qui sont souverains, mais ceux qui les dirigent, c'est aussi ce qui permet aux dictateurs d'opérette de rester en place à l'encontre de la volonté d'un peuple.

Après les conflits viennent les règlements de comptes, souvent top tard mais il faut des exemples, ce sont les pires moments d'une guerre parce que l'ennemi n'est plus dehors mais dedans, et là c'est très dangereux pour tout le monde parce qu'il n'y a plus de règles, il n'y a que de la vengeance. 

Nos guignols gouvernementaux actuels n'y échapperont pas mais ils ne s'en doutent pas encore, pourtant l'Histoire est riche de tous ces exemples passés, il faut croire que les leçons ne se retiennent pas, pas plus que les conséquences.

Retour à la case départ, les désordres mondiaux actuels, l'incompétence flagrante de ceux qui ont les rennes en mains, les économies moribondes et les dettes fiscales pharaoniques, les désordres intérieurs auxquels viennent s'ajouter, ce qui est nouveau par rapport au passé, l'invasion gangreneuse interne par des puissances et des communautés étrangères.

Il est trop tard pour réfléchir, la machine est en marche, il y a les milliers de millards de l'épargne internationale pour payer les conneries de ceux qui nous précipitent dans le gouffre.

Bonne journée à tous.

 

 Pour me rejoindre, continuer à me suivre et partager ce blog,  inscrivez-vous à la rubrique "s'abonner" — Newsletter— du bandeau droit de cette page 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article