Briançon, quelques photos
Pour changer un peu
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Office encore fermé.
J'en suis surpris d'autant que pas mal de touristes sont déjà présents, en ces périodes visiter la ville avant le coup de chaud de 10h00 c'est ce que prisent beaucoup de nos visiteurs d'été.
Sauf que ! Presque tout est fermé, ça n'ouvre que vers 9h30 / 10h00, aussi ces gens s'en retourne, ayant trouvé porte close il n'auront pas les renseignements qu'ils attendent.
Je me demande comment est considéré le touriste à Briançon, peut-être juste un porte-monnaies à ponctionner.
Interrogation.
Bien que je connaisse Briançon de façon approfondie il y a des lieux dont j'ignore encore la signification.
Aussi cette "tour" dans laquelle est fixée une cloche pourrait, du moins je le suppose, avoir servi de tocsin pour alerter les habitants de la ville de l'époque, donc la vieille ville d'aujourd'hui puisque l'extension de briançon hors des remparts est récente.
Soit pour alerter sur une éventuelle attaque, soit pour prévenir d'un incendie, fréquents à ces époques où les sous-toitures abritaient le fourrage, mais aussi diverses denrées en prévision de l'hiver ou d'un blocus comme en a connu la ville.
Ce qui me conforte à penser à cette option c'est sa position élevée et le fait que du chemin de ronde la vue est presque globale, on voit de loin ce qui arrive, que ce soit de l'Italie à l'Est, du Nord par la vallée de la Guisane ou du Sud par la Durance, puisqu'à ces époques les constructions qui "enlaidissent" le panorama n'existaient pas.
Maintenant ce n'est qu'une hypothèse que j'avance, je n'en sais absolument rien et si un briançonnais érudit peut éclairer ma lanterne je suis preneur.
Vue vers le Nord.
On constate que de cet endroit la vue est bien dégagée vers le Lautaret, en faisant abstraction de toutes les constructions modernes ça conforte mon point de vue sur le sujet précédent.
Visibilité sur des kilomètres.
Savoir qu'à ces époques la pollution moderne était inexistante, puisque hélas même ici c'est pollué, du moins les rues de la ville et les cheminées l'hiver, l'absence de construction laissait libre la vision des accès à la ville par Saint Blaise et par Villard Saint Pancrace, ce dernier appelé aujourd'hui "route des espagnols" ; toute approche était donc repérable depuis les fortifications.
Là aussi, si j'écris une connerie merci de me rectifier.
Les villages.
Sur ce cliché on voit Puy Saint Andrée, le point blanc que fait son clocher d'église sous le Montbrison, à sa droite, même altitude (1500 à 1600 mètres), Puy Richard, ensuite encore à droite Puy Saint Pierre, le hameau Labourrelle et Le Pinet en-dessous.
Ancienne usine de traitement de la soie.
Classée monument historique, je suppose déclassée depuis l'incendie qui l'a ravagé en octobre 2014, il y a dix ans déjà.
Incendie supposément accidentel. Je ne partage pas cette conclusion et nombreux à Briançon sont de mon avis, les projets divers, jamais aboutis, ont créé une polémique et quelques batailles juridiques, cet incendie à éteint (un paradoxe) toutes ces procédures, ce qui doit arranger quelques intéressés mais ça n'engage que moi.
Cette ruine n'attend plus que des démolisseurs afin que le dernier acheteur puisse, là encore, construire un complexe hôtelier. D'ailleurs Briançon est devenue un dortoir à touristes puisque ce qui en faisait le charme est en cours de destructions programmées, les maires successifs, en CDD, ne s'embarrassent pas tous du patrimoine, un mandat c'est court, autant en tirer profit avant de passer la dette au suivant.
Là encore ça n'engage que moi, mais mon avis est largement partagé.
Vu l'état des murs restants, fragilisés par cet incendie d'une rare violence alors qu'il n'y avait pas grand-chose à bruler, ne sont certainement pas récupérables pour aménager l'intérieur, les poutrelles métalliques, en s'affaissant, ont créé des désordres qui rendent ces murs inutilisables en l'état.
Encore préservée.
Bien que la SNCF soit réticente à maintenir ces lignes secondaires, qui coutent plus qu'elles ne rapportent, puisque ce n'est plus un service public mais un "commerce", il y a encore quelques trains, le transport par autocars a absorbé une partie de la clientèle, mais comme Briançon est une ville enclavée, que sur 100 km c'est une vraie galère par la route, le chemin de fer reste encore le moyen le plus sûr et le lus rapide pour descendre vers le Sud.
Pour combien de temps encore ?
J'avais préconisé la rentabiliser par du transport de fret nocturne afin de réduire le nombre de camions entre Gap et Briançon. En pure perte, un sous-citoyen ça ne s'écoute pas, d'ailleurs ça ne s'entend même pas, sauf s'il lèche.
Bien que certains élus locaux ne fassent pas partie de mes préférences je les remercie de s'être "battu" pour préserver la relation Paris - Briançon par le train de nuit. (Mrs Fromm, Giraud, Murgia, et d'autres)
Tout comme je remercie M Macron d'avoir remis en service les trains de nuit sur d'autres destinations, on peut ne pas abonder pour une politique dite sans pour autant faire l'impasse sur ce qui est positif.
Derrière, le mur d'escalade à 1 500 000 euros qui ne sert que quinze jours par an.
Depuis le chemin de ronde.
Là encore on peut constater l'importance de ce point de vue, le visuel sur cette vallée, vers le Nord, est très dégagé, savoir, là encore, qu'à l'époque il n'y avait aucune construction, donc le moindre mouvement était tout de suite repéré.
Les forts du briançonnais.
Depuis celui des Trois Têtes la vue est plongeante sur l'ensemble des trois vallées, d'autres forts renforcent ce dispositif de défense, pour deux raisons, la première protéger la ville, la seconde prévenir des invasions par l'Italie.
Le fort des Salettes protège cette route, renforcé par le fort du Janus et de l'Infernet (plus récents ces deux derniers).
Vers le Sud il y a le fort de la Croix de Bretagne, au nord le passage par le col du Granon est protégé et défendu par le fort de l'Olive perché à plus de 2400 mètres.
Ces forts étaient toujours occupés par les militaires quelle que soit la saison, et les hivers de l'époque étaient bien plus rudes que les actuels, d'ou la présence à Briançon des deux casernes du régiment du 159 ème RI et des chasseurs alpins.
Ces casernes, aujourd'hui cédées (ou vendues on n'a jamais trop su) à la ville, se transforment, l'une pour la future mairie (Ce qui était dans mon programme de 2009 mais à Collaud) et les deux autres en dortoirs de luxe aménagés par des investisseurs qui ont de l'argent à perdre, parce que je crains fort que les milliers de lits chaud prévus ne refroidissent plus vite que la dette pharaonique de la ville.
Et c'est tout.
Des photos j'en prends des milliers chaque année, beaucoup sont effacées, je ne peux tout garder, et puis je ne suis pas un photographe professionnel, juste un plaisir personnel pour en faire profiter tout le monde, puisqu'elles ne sont pas bloquées et tout un chacun peut les copier gratuitement comme il le veut, je n'en fais pas commerce, je ne demande pas de droit comme certains mais chacun fait comme il l'entend, juste préciser, si utilisation, qu'elles sont prises par moi, comme le fait M Prugne Alain à qui j'en envoie des centaines par an.
Je vous invite à visiter son site très garni de tout ce qui concerne Briançon : Copiez-collez l'adresse suivante et cliquez sur les liens, laissez-vous guider.
http://briancon-vauban.com/index.html
Tout comme je m'efforce à donner de la ville une image positive sans faire l'impasse sur ce qui ne va pas, non pour critiquer mais pour attirer l'attention sur les désordres que les responsables semblent ne pas remarquer.
Des photos du même contexte vous pouvez en trouver aussi quelques-une sur le journal local, Le Dauphiné Libéré, mais vous ne trouverez pas les critiques que je formule parce que des journalistes engagés sont obligés de se plier aux directives de ceux qui les achètent, d'autant que leurs tendances politiques suintent à travers leurs articles tout en évitant soigneusement les sujets qui fâchent.
Ce sera une prochaine page pas très tendre pour les journaleux mais nécessaire pour bien cadrer ce qui fait la différence entre un vrai journaliste intègre et un pisse-copies subventionné pour fermer sa gueule.
Sous nos contrées il n'y a que du lait et du miel, à les lire.
Par contre je propage facilement la merde et les désordres, voir et parcourir mes nombreuses pages antérieures de ce même blog.
Bonne soirée à tous et bonne vacances à nos visiteurs de quelques jours.
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