Briançon, ville touristique

Prévisions, 600 lits en 4 étoiles

Un ville en déconfiture.

Entre prévisions et réalisme il y a un gouffre, la folie constructive du maire, qui va nous en coller quelques dizaines de millions en plus, de dettes bien entendu, n'est pas foutu capable d'aménager la ville afin de répondre à l'offre.

Encore que l'offre c'est d'abord une ville crade, aux infrastructures routières déplorables, d'une gare routière SNCF en dessous de tout, des pignons d'immeubles décorés alors que l'aspect rébarbatif de la ville laisse s'épancher les réflexions des touristes et vacanciers.

Il est vrai que de là-haut, entre ses murs trop petits pour sa grandeur, il ne voit que ce qu'il a envie de voir, c'est-à-dire pas grand-chose en dehors de ses illusions immobilières, celles qui doivent lui rapporter quelques complaisances, il faut bien que les promoteurs s'enrichissent sur le dos de la bête, ou plutôt des bêtas d'administrés qui financent ses conneries. 

Il est difficile d'en vouloir aux chauffeurs étrangers, qui arrivent après des heures de route pour accéder au trou-du-cul du monde, ils ne sont pas responsables des carences locales qui leur interisent d'avoir ce qu'il faut pour qu'ils puissent déposer leurs clients sereinement.

Pas plus qu'ils ne disposent de parkings spécifiques, d'ailleurs aucune signalisation pour les guider à des endroits aménagés, ceux qui n'existent pas, alors ils stationnent à l'arrache, comme ils le peuvent.

Triste image d'une ville qui se veut à l'avant-garde de la rénovation, qui s'enorgueillit de vouloir attirer du monde afin de faire travailler les commerces locaux.

S'il y a des étoiles pour valoriser des qualités il devrait y avoir des étrons pour classer les désordres, sûr que Briançon en aurait une belle collection.

À suivre.

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