Ah ben merde alors !
Ne pas croire que je suis toujours en désaccord
Enfin.
Dire que je me réjouis de cette mesure serait excessif, il est toujours dommageable de devoir sanctionner alors qu'un peu de bon sens et de civisme feraient tout autant l'affaire.
Toutefois il est réel qu'il y a des indécrottables — c'est de circonstance — obtus qui se fichent de tout, devoir encore sanctionner par le portemonnaie est toujours une décision difficile à prendre et mal comprise.
Maintenant il est réel que la ville est aussi entachée de ces désordres, à cause de causes qu'on peut supprimer, la négligence, volontaire ou non, de ceux qui ne réalisent pas le coût d'entretien ni l'image de la ville.
Je vois ça tous les jours, parfois avec une désinvolture frisant l'insulte publique silencieuse ; j'avais, il y a déjà quelques années, et plusieurs fois, préconisé la possession, pour les fumeurs négligents, d'une petite boite à porter avec soi pour y déposer les mégots de cigarette, pas encombrant, dès qu'un réceptacle prévu à cet effet est visible juste la l'y vider, un geste simple satisfaisant tout le monde.
Pour les merdes de chiens — et parfois humaines — c'est aussi une plaie des milieux citadins, dans le briançonnais ce ne sont pas les espaces verdoyants qui manquent, juste ne pas souiller ceux où les gens vont se détendre et les enfants s'amuser.
Une de mes filles, qui a deux chiens, fait de ce respect une priorité, toutefois, comme elle habite un ensemble locatif HLM, les animosités de voisinage sont présentes, comme partout dans ces cubes à dormir, même les cubes dits "résidentiels", ça reste un amalgame de gens donc beaucoup d'antagonismes à la cause inconnue. Alors de cibler les propriétaires de chiens, sans savoir, c'est si facile, la plupart sont respectueux de l'environnement, la plupart ramassent, à l'aide des sachets mis à leur disposition gratuitement par la municipalité, soucieux des nuisances des déjections et dans le cadre du civisme qu'ils respectent.
Ma fille, qui habite près des Toulouzanes, avait déjà émis la possibilité de créer, par la municipalité, d'autres aires de déjections canines, comme celle qui existe à Sainte Catherine, près de l'église le long de la Durance, juste avant la passerelle rouillée qui va s'effondrer de manque d'entretien.
Sauf que la municipalité ne s'occupe pas des secteurs privés, nombreux en cette ville de Briançon ; les syndics, n'ayant pas pour vocation, alors qu'ils en ont le devoir, de dépenser de l'argent, ne feront pas cet effort, préférant que les gens s'engueulent pour des pacotilles plutôt que de leur donner satisfaction par ces surfaces somme toute modestes.
Mais, et c'est bien désigné dans le petit panneau municipal, il n'y a pas que les merdes de chiens et les mégots, il y a les mouchoirs souillés, les cannettes jetées négligemment, les emplacements de stationnement "double" places pour un seul véhicule, les moteurs qui restent à tourner alors que personne n'est dans le véhicule (surtout à proximité de commerces alimentaires), toutes ces négligences, volontaires ou non, qui nous pourrissent la vie et donnent de la ville une mauvaise image.
C'est un peu mon combat ces négligences, alors je suis satisfait des mesures prises parce que quand on en arrive à cette sanction c'est qu'en amont tout ce qui a été fait se révèle inefficace.
Maintenant il y a un gros point noir dans ces dispositions, ce sont ceux qui n'en n'ont strictement rien à foutre, je vise les zonards, qui insultent, de leur comportement parfois agressif, ceux qui leur permettent de vivre aux crochets de la société, leurs lieux de présences étant facilement repérables par la merde qu'ils laissent derrière eux.
Puis les "clodos", la plupart squattent les abris-bus, avec, là aussi, les souillures qu'ils laissent, canettes, mégots, crachats, reliefs de repas rapides, etc..
Je doute qu'on puisse leur faire payer une contravention, leur argent de poche, c'est-à-dire la totalité de ce que la société leur paye à ne rien foutre, n'étant pas suffisant pour ce faire, d'ailleurs je doute qu'un agent quelconque ait l'audace de le faire.
C'est ce qui les conforte à s'enfoncer dans la négligence et le défit, montrant bien à tout le monde qu'ils sont hors société même s'ils en dépendent entièrement.
Quelle solution la municipalité pourrait trouver en ce sens !
J'ai bien peur qu'il n'y ait pas de solution, parce que ce milieu de zonards et de clochards je le connais bien de mes années de galère à Paris (Mon livre "Onze métiers — Cent galères" tome 5), je sais donc qu'il n'y a pas de solution.
Sauf peut-être de passer, souvent et régulièrement, dans ces endroits référentiels afin de nettoyer.
Donc bravo à la municipalité d'avoir pris le problème dans son entier.
Bonne journée à tous.
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