Au pays de la rouille

Publié le par François Ihuel

 

Pas celle qui accompagne les plateaux de fruits de mer,

la vraie, celle qui ronge en silence.

(Les professionnels de la cuisine comprendront)

 

Au pays de la rouille

IPN de la porte Dauphine.

À Briançon la rouille ça dérouille.

Ça dérouille les finances, quand on s'en occupe bien entendu, ici on ne traite pas la rouille, on attend que ça dégringole. 

Les tuyaux en fibres de ciments, dessous, sont cassés, mais comme les écoulement grillagés qui en dépendent sont bouchés et dégradés, il n'y a que demi-mal.

Ce qui coûte nettement plus cher mais la tirelire miracle des impôts est là, il n'y a qu'à puiser.

Gauche - droite, même combat, on se sert.

Maintenant il y a d'autres IPN rajoutés, juste au-dessus pour renforcer, ceux qui déstabilisent les maçonneries citées avant-hier.

 

Au pays de la rouille
Au pays de la rouille

Porte de Pignerol.

Passage sur fossé, en bois, classement UNESCO oblige.

Donc fragile.

Pourtant il en passe des véhicules, quand la borne est baissée et qu'on a oublié de la relever.

J'y ai vu passer des véhicule de 6 tonnes, voir plus au gabarit tout juste admissible, donc nettement excessif pour l'ouvrage.

Quand on va interdire l'accès à la porte Dauphine le trafic passera par ici, parce que de toute façon il faudra bien la fermer à un moment ou à un autre, soit parce qu'enfin il y a une réaction, soit parce que ça se sera effondré.

 

Au pays de la rouille

Rappel de quelques pages anciennes.

Cette goulotte d'évacuation, des eaux de pluie et de fonte, a déjà été remplacée deux fois en huit ans, la première fois à cause de sa dégradation, la seconde fois à cause du mauvais choix des matériaux de remplacement, le gel en a eu raison en un seul hiver.

Là, c'est surtout les coups de chasse-neige qui en sont responsables, de toute façon la conception est ratée, puisque l'allée, qui est supposée être vidée de ses eaux de retenue, est plus basse que l'écoulement, affaissement naturel non pris en compte par les ingénieurs. Normal, ce sont des ingénieurs.

Certes, avec la neige on ne voit pas tous les obstacles, mais là il faut déjà y aller sans réfléchir pour casser cette structure, d'autant que cet hiver ce ne sont pas les cinquante centimètres tombés dans toute la saison qui ont créé un surcroît de travail. 

On va encore passer à la caisse.

Remarquer aussi que la rouille est une institution locale, les éléments "garde-fou" qui sont au-dessus sont parés, eux aussi, d'une magnifique couche de rouille.

La dernière fois que ça a été peint, ça remonte à presque dix ans, alors que j'avais déjà fait une page de blog sur le sujet.

En fait, au lieu de garder les fous, et de les élire, on ferait mieux de rémunérer des volontaires, locaux, qui, eux, ne rechigneront pas à entretenir leur vieille ville qu'ils adorent.

 

Au pays de la rouille

Une parenthèse.

Là ce ne sont que les négligences — pour rester correct — qui entrainent ces désagréments, il est vrai que si ç'avait été vidé en temps et en heure ce ne serait pas.

Là aucune responsabilité municipale, juste le comportement de quelques abrutis.

Il est réel aussi que l'état de crasse, et de puanteur des Moloks attenants, n'engage pas à trainer dans le secteur.

J'ignore si la pandémie à changé des comportements individuels, mais elle n'a pas changé les conditions d'hygiène de certains éléments.

On ne se refait pas.

Et puis aux gens on ne leur a recommandé que de se laver les mains, — à croire que ce n'est pas une habitude mais ça vient de la préfecture, donc de gens s'imaginant que le "bas peuple" est cradouille — ce qui pourrait conforter cet état d'esprit quand on constate ces navrances.

C'est tout pour aujourd'hui.

Demain, ou après-demain, on va se payer quelques trottoirs.

Du moins leurs fantômes.

Bonne journée à tous.

 

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