Navrant
Quoi dire ! Quoi faire !
Deux jours sans Internet.
Au pire aller, je m'en fous, Internet ce n'est pas vital, je vais survivre. C'est juste que c'est un peu ennuyeux parce que je ne peux plus faire de blog ni envoyer de manuscrit à mon éditeur, du moins pas par Internet.
Mais franchement de ne pas avoir Internet ça ne m'handicap pas spécialement. Je mangerai quand même tous les jours et je dormirai quand même toutes les nuits.
Je suis allé jusqu'à l'armoire extérieure pour voir si des fois il n'y aurait pas un problème, c'est verrouillé — logique — mais par contre tout autour c'est jonché de résidus de chantier, sachant que seuls des techniciens de France Télécom y ont accès je me dis que parmis leurs personnels il y a de sacrés dégueulasses.
Du câblage électrique j'en ai fait étant jeune, puisque c'était un de mes métiers — voir mes livres "Onze métiers - Cent galères" — aussi, quand j'ai appris le métier, un des principes d'un bon ouvrier c'est de ne pas laisser de la merde sur un chantier. On a passé des mois à recâbler toutes les armoires électriques SNCF de Villeneuve-Triage, un chantier titanesque à l'époque, j'ai du mal à imaginer à quoi ça aurait ressemblé si nous avions laissé les résidus sur place, comme ici.
Je pense que ces préceptes n'existent plus, ou alors je ne suis pas normal de considérer qu'il faille nettoyer derrière soi.
Pour des professionnels supposés qualifiés je me pose des questions.
Il est vrai que maintenant c'est un peu tout et partout comme ça.
Tous les briançonnais le savent. (Cliquez sur le lien ci-dessus)
La zone d'activité ne fait pas partie de la ville de Briançon, du moins dans sa gestion et son entretien.
On va me dire, le père Ihuel il radote, il sort souvent la même chose, il est vrai que je suis un peu con sur les bords, mais juste sur les bords, j'en connais d'autres dont les bords sont nickels ; maintenant, l'intérieur !!.
En fait non, ce n'est pas la même chose et tant qu'il restera quelqu'un pour dénoncer ces problèmes locaux ça voudra dire que ce n'est pas encore devenu institutionnel.
Parce que sur le journal local, dans les médias municipaux, à travers LCI, et autres supports pour briller sans lumière, on ne voit que le bonheur d'habiter Briançon, ayant à sa tête un maire soucieux de ses avantages et, s'il reste de la place, surtout de l'argent, des intérêts des administrés.
C'est vrai quoi, on ne manque pas un feu d'artifice, un évènement "culturel" couteux, la parade au moins une fois par semaine, etc., franchement qu'il y ait encore des connards dans mon genre à critiquer, ce qui pourtant est flagrant, ça fait désordre.
Il est vrai que l'image d'une ville c'est ce qu'on veut en donner, pas ce qu'on constate, pourtant il y a autant de problèmes que d'avancées, je veux bien qu'il y ait eu, effectivement, des améliorations, mais c'est au détriment du reste.
Maintenant, comme déjà dit, la ville c'est le maire qui s'en charge, la zone d'activité c'est le président de la CCB, ce qui différencie les responsabilités, même si c'est le même personnage.
J'avais émis l'hypothèse de faire installer une poubelle près de cet arrêt de bus, juste savoir qui va la vider puisque les ST briançonnais ne sont pas habilités à s'occuper de la ZA, chacun sa merde. Il y avait un banc, démonté à cause des chutes de neige attendues, et qu'on attend encore ; pour les vieux et les personnes physiquement en difficulté ce serait bien qu'il soit réinstallé, et si en plus on parvient à installer un abri ce serait le pieds ; mais chaque chose en son temps, compter quelques années entre chaque amélioration.
Parce qu'à cet arrêt de bus il y a du monde.
Bref, éternel problème de l'irresponsabilité des responsables, le fric c'est pour la parade, pas pour servir aux administrés, peut-être pendant quelques semaines avant chaque élection, on ne sait jamais et les gens ont la mémoire courte. Et puis le maire il veut être ministre, pas rester à écouter les lamentations des crétins des Alpes, quand on vient de Créteil, on aspire à mieux.
Lécher des propulsés "ministre" c'est plus intéressant que de végéter dans un bled perché à 1300 mètres d'altitude, enclavé, sans avenir autre que le tourisme en déclin.
Cet endroit, nettoyé il n'y a pas si longtemps, ressemble, une fois de plus, à une décharge à ciel ouvert.
Quand on aime !!
Bonne soirée à tous.
Pour me rejoindre, continuer à me suivre et partager ce blog, inscrivez-vous à la rubrique "s'abonner" — Newsletter— du bandeau droit de cette page