C'est pourtant si simple
Rien de nouveau, ce qui est nouveau c'est le contraire
Mais pas que.
Le secret de la force et de la réussite c'est de pouvoir faire peu avec beaucoup que de tenter de faire beaucoup avec peu.
En fait ce n'est pas un secret, c'est basique, logique, voire incontournable.
La Chine je ne connais que de ce que j'en découvre à travers Internet, pas spécialement la politique qui est en tête de l'actualité mais le fonctionnement d'un peuple qui agit de façons différentes aux nôtres.
C'est un pays que j'aurais aimé découvrir, visiter, analyser, je suis fasciné par ce peuple et par son courage même si les détracteurs vont aller me dire que des gens sont malheureux, que le régime est totalitaire, que les libertés sont restreintes, etc..
Ce qui est important dans un monde où tout le monde se mêle de tout le monde c'est justement ces ingérences et ces tendances à vouloir que le fonctionnement humain soit immuable mais calqué sur ce qu'une poignée d'hommes veut imposer.
Les cultures diverses sont les richesses ancestrales des peuples, de vouloir uniformiser les cultures est l'erreur fondamentale qui est génératrice de conflits, les cultures ce sont avant tout les religions qui sont elles aussi dépendantes d'un mode de vie fonction de l'environnement et de la nature des lieux dans lesquels ont vit, aussi j'admire d'autres pays et leur fonctionnement tout comme je déplore que la profonde et riche culture d'Afrique Noire soit en déclin.
Dans nos pays dits civilisés nous fonctionnons sur le principe du profit réservé à une élite, donc faire beaucoup avec peu pour ne laisser des bénéfices de ce profit que le minimum pour les peuples, une forme d'assistant international qui fait que les pays occidentaux s'autodétruisent de croire que négliger les peuples en les achetant pour une poignée de cerises est suffisant, si ces peuples remuent on les soumet et on les brime par des actions policières répressives au service de la haute finance.
Dans une industrie occidentale on va automatiser pour avoir le moins de main-d'œuvre possible afin de faire un maximum de profits, avec le risque de créer des problèmes de populations qui sont laissées sur la touche et lesquelles ne seront que maintenues par l'illusion.
Dans une industrie extrême-orientale on va employer massivement afin d'occuper les peuples qui, de cette façon, n'ont pas la possibilité de se poser des questions pour occuper leur temps libre, ce que dans les pays occidentaux on appelle l'exploitation des masses sociales.
Pour prendre un exemple tout simple comparatif de deux fonctionnement identiques dans deux pays différents ; en France la poste réduit drastiquement les personnels tertiaires pour faire des économies afin de gagner le plus d'argent possible en en dépensant le moins en frais de personnels, ce qui coute le plus à une entreprise ; en Chine il y a un nombre très important d'employés des postes qui ont un secteur limité à faire par employé, un même secteur couvert par un facteur en France est couvert par cinq facteurs en Chine, de ce fait il y a cinq employés qui sont tous rémunérés même s'il ne roulent pas sur l'Or, au moins ils ont de quoi vivre et le fait de les occuper à un emploi ne leur laisse pas le temps de se poser la question de savoir s'il ne pourraient pas gagner plus en travaillant moins, ce qui créé du chômage, donc des indemnités de chômages, donc des charges salariales importantes à ponctionner sur les salaires de ceux qui ont un emploi.
Plus il y a de salariés sur une population dite et moins il y a de charges par salariés et moins il y a de charges sociales d'assistanat, si chaque salarié chinois n'a pas les avantages des salariés occidentaux ils n'ont pas non plus les charges pour assister ceux qui n'ont pas d'emploi pour que les entreprises fassent plus de profits, pourtant la Chine, en employant la presque totalité de ses 1 500 millions d'administrés, est en plein essor, bien entendu c'est une culture différente de la nôtre mais depuis presque un siècle la tendance occidentale c'est de tout vouloir sans effort alors qu'en Chine c'est d'avoir l'indispensable par l'effort mais l'effort de la totalité de la population, ce qui diffère d'avec nos pays occidentaux qui n'emploient que le minimum afin d'assister le maximum, donc les salariés occidentaux ont l'impression de tout avoir alors qu'ils ne possèdent en fait que le droit de posséder à travers des crédits divers et les artifices mirages de l'opulence.
On donne aux salariés occidentaux l'image de la réussite à travers l'échec social, l'échec social c'est d'avoir une partie importantes de oisifs qui coutent à la société et qui génèrent un système qui, par effet boule de neige, s'auto-alimente par le nombre toujours croissant d'assistés, ce ne sont pas les assistés qui créent le système mais le système qui produit de plus en plus d'assistés avec le dangereux gouffre financier que ça génère.
Les charges sont donc de plus en plus lourdes aux dépends du fonctionnement social, le déséquilibre financier impacte ce qui est indispensable au détriment de ce qui est nécessaire et qu'on sacrifie faute de savoir gérer la population par le travail.
La robotisation de l'industrie entraine la réduction de main-d'œuvre ce qui génère des oisifs, volontaires ou non, de tout vouloir rapidement en faisant le moins d'effort c'est l'assurance d'un échec à plus ou moins long terme, le syndicalisme de ces trente dernières années ayant une part coupable de la dégradation sociale sous couvert de son amélioration.
Je constate, depuis maintenant presque quarante ans, la lente autodestruction occidentale qui tente de résoudre ses problèmes par la finance sans disposer de cette finance, à cause des problèmes d'emplois qui sont le résultat de l'appât du gain des grandes entreprises à déplacer l'industrie en extrême orient, si là-bas la main-d'œuvre est moins chère elle est aussi en plein emploi, ce qui semble faire marrer les occidentaux qui moquent ces chinois qui bossent dur mais pour leur seul avantage alors que les occidentaux bossent moins dur mais consacre 30% de leurs travail à entretenir ceux qui ne font rien à les regarder bosser en se foutant de leur gueule en guise de remerciement.
Si pour construire une voiture en France, ce qui est devenu rare, ne demande que deux employés - les robots faisant le reste 24h00 sur 24h00 sans râler, sans faire grève, sans pose cigarette, sans avoir besoin de restaurant d'entreprise, sans avoir besoin de comité d'entreprise, sans avoir besoin de parking, sans avoir besoin de toilettes et de lavabos, ni de structures indispensables à la nature humaine, sans revendications diverses et autres - en chine il faut dix employés pour la même tâche sans en entretenir d'autres à ne rien faire, les deux salariés français entretiennent les huit autres qui eux ne font plus rien remplacés par les robots.
Ceux qui ne font rien chez nous ont le temps de s'occuper à emmerder le monde et à créer des désordres sociaux et des exactions qu'on appelle "problèmes de délinquance", celui qui bosse n'a pas envie de sortir le soir pour foutre le bordel, c'est aussi une des conséquences de la robotisation de l'industrie, créer des oisifs générateurs de désordres ; il semble qu'aucun élu politique ne s'en soit rendu compte sauf si cette délinquance leur est utile.
Le nombre c'est la force de la finance, c'est la force de l'industrie, c'est la force militaire et c'est la force sociale, alors avant de nous moquer de ces chinois qui travaillent dur il nous faut nous poser la question de savoir si d'être plus nombreux au boulot pour avoir moins de oisifs ne serait pas plus bénéfique pour tout le monde ; de rêver tout avoir en ayant que les problèmes de n'en posséder qu'une infime partie, la plupart de notre patrimoine n'appartenant qu'aux grands financiers, c'est maintenir une population dans l'illusion d'aboutir à ses rêves sans y parvenir afin qu'il restent des rêves, ce qui est facile à maitriser.
Moi franchement que les chinois dominent le monde je m'en fous, ils ont l'intelligence de nous laisser nos rêves afin justement de ne pas cesser les leurs, et puis il faut savoir que depuis quarante ans on achète tout aux chinois, raison de leur réussite, alors de critiquer ce qu'on a créé c'est plutôt paradoxal.
J'en ai connu des chinois, surtout à Paris, je n'ai jamais eu l'impression d'être en danger, ni d'être menacé, dans leur quartier je me suis toujours baladé sans risque à n'importe quelle heure, on ne peut pas en dire la même chose d'autres quartiers.
Bon rêves à tous et à bientôt pour autre chose.
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