Association de "bienfaiteurs"

Publié le par François Ihuel

 

Un proverbe le dit, "on n'est jamais

aussi bien servi que par soi-même".

 

Association de "bienfaiteurs"Association de "bienfaiteurs"
Association de "bienfaiteurs"

119

Ce sont celles que j'ai relevées mais la liste n'est pas exhaustive, des associations il y en a plus d'un million cinq cent mille rien qu'en France, ce qui représente cent treize milliards d'euros - 113 000 000 000 - soit plus de 3% du PIB.

119 ce sont de celles qui sont dites caritatives, ou, plus précisément, d'aides diverses sous couverts d'humanitaire, ou religieuses, ou nutritionnelles, la plupart subventionnées mais aussi recevant des dons, beaucoup de dons.

Il y a longtemps, longtemps, dans une ancienne galaxie sociale qui s'appelait la France, je participais volontier à certains de ces dons, persuadé que j'étais faire le bien à travers ma participation, surtout du temps ou j'avais de l'argent - comme le dit si bien Jacques Brel dans sa chanson "Jef".

Du moins quand j'avais plus d'argent que mes besoins ordinaires le nécessitaient, à l'époque où le fric me rentrait au robinet - mes livres ADHOMO - je n'hésitais pas à aider ayant moi aussi connu des périodes difficiles et des manques.

Mes premiers doutes sont apparus avec l'affaire de l'ARC de 1990 à 1996, les malversations et les détournements de fonds, la plupart provenants de dons.

Puis d'autres, surtout depuis 1981 alors que Mitterrand arrive au pouvoir, ce qui ouvre des portes excessives à tout et n'importe quoi ; en fait dès cette époque de créer une association dite caritatives ou humanitaire devient d'une facilité déconcertante et surtout ne nécessite aucune obligation si ce n'est que de se conformer à la loi de 1901 et un simple enregistrement en préfecture avec des statuts agréés, moi-même j'ai fondé une association sportive - ASMJCV - dans un bled de Bourgogne sans avoir obtenu un centime de qui que ce soit, entièrement financée par mes propres deniers.

Dès ce scandale de l'ARC j'ai diminué mes dons que j'ai presque cessés à partir de 2005, les réservant à ce que je supposais sûr et sans faille.

Pourtant même là j'ai été pigeonné.

 

Association de "bienfaiteurs"
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Association de "bienfaiteurs"

L'attirance du gain facile.  (Cliquez sur les photos pour les lire)

Quand il y a du fric facile à faire sans risque et sous couvert d'entraide les postes sont très recherchés, aussi quatre directeurs grassement rémunérés pour un seul centre ça fait désordre et de toute façon c'est incohérent.

Sous couvert de soutient LGBT on se retrouve avec une aide à la migration qui sort du contexte associatif venant à prendre en charge des jeunes homosexuels - garçons comme filles - rejetés par leur famille, je n'en suis pas étonné parce que si l'État rechigne à aider ces jeunes déboussolés il n'hésite pas à subventionner l'immigration parce que la jeunesse française n'intéresse pas nos élus.

Le contexte associatif qui tend à s'occuper des migrants est privilégié par les autorités, ce phénomène qui consiste à puiser dans les finances des contribuables pour favoriser l'intégration impossible de gens qui ne sont pas "importés" par des associatifs pour s'intégrer mais pour profiter du système. 

Si je suis prêt à aider pour la formation d'un jeune, pour son avenir, sa sauvegarde, son bien-être, je refuse de financer ce qui vient nous parasiter ; il faut toutefois bien sûr faire la part des choses et séparer le bon du mauvais, il y a des migrants qui ont trouvé du travail mais il sont rares et on n'en parle pas, sinon la machine à subventions va se tarir. 

Je me dis d'ailleurs que le fait que Muriel Robin ne soit plus marraine du Refuge pour qu'à la place ce soit la ministre de la Justice c'est qu'il y a une "magouille" qui m'interpelle, sachant que l'actuel gouvernement tend à africaniser la France je me dis que les subventions officielles sont maintenant dans des mains très complaisantes, ce qui fait que l'aide aux homosexuels en détresse devient un support financier à l'intégration de migrants fort du fait qu'il faille beaucoup de cadres bien rémunérés pour faire passer la pilule.

Déjà ces derniers temps j'ai annulé les prélèvement automatiques en faveur de cette association, réalisant que les dépenses n'allaient pas comme je le supposais, quand on clame un manque de moyens pour aider les jeunes mais qu'on organise un grand banquet à paris c'est qu'il y a un problème de gestion financière et des avantages occultes à tirer de cette nouvelle organisation.

En fait aujourd'hui les associations sont, pour la plupart, l'occasion de gagner du fric sans rien branler, net d'impôts puisque c'est associatif et subventionné, ce qui ressort de plus en plus et ce que Mediapart à sommairement levé ces derniers temps.

Savoir qu'une fois déduites les sommes ponctionnées pour le fonctionnement et les rémunérations diverses il n'y a pas 15% des dons qui servent ce pourquoi ils sont sollicités.

C'est proprement dégueulasse et je refuse d'entretenir de mes largesses financières ceux qui trompent ainsi les gens et profitent de la charité publique pour vivre sans problème, c'est aussi une des raisons qui font que je travaille toujours épisodiquement à bientôt 72 ans, mais pour aider ceux qui en ont besoin, pas pour me faire pigeonner.

Les associations de "bienfaiteurs" seraient donc devenues des associations de malfaiteurs ?  

Probablement pour quelques-unes.

À méditer.

Bonne journée à tous et à bientôt pour autre chose.

 

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Publié dans Arnaques, Société, Solidarité

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