J'hésite

Publié le par François Ihuel

 

J'en ai vu pourtant

 

J'hésite

Tenue de spectacle.

Du moins de début de spectacle puisqu'au fil de la musique j'enlevais l'essentiel pour ne garder que l'indispensable que j'ôtais en fin de prestation afin d'aller bien plus loin encore - sans jeu de mots - ce qui faisait partie de mon exhibition de l'époque, mais pour le savoir il faut lire mes livres série "ADHOMO".

Mais j'avais dix sept ans et toutes mes dents, un corps fin, une jeunesse indispensable et un maquillage de circonstance dans une époque révolue.

Bref, j'ai déjà vu et vécu en public ce genre de tenue légère mais seulement pour le public des cabarets dans lesquels je me produisais épisodiquement entre 1967 et 1972. 

Par contre je n'avais pas de sac à main puisque pour sortir je redevenais "normal" même s'il était 3h00 du matin passés, après avoir siroté quelques verres de quelques alcool divers entre copins et copines de la nuit, ce qui nous faisait nous coucher à l'aube avec parfois une petite charge soporifique ; toujours dans ma série "ADHOMO". (Rubrique "livres" du bandeau droit de cette page)

Là, il semblerait que la mode autorise une sortie publique en slip, je pense que dans le métro ça risque de faire sensation et puis il est préférable d'éviter certains secteurs de Paris, comme d'autres grandes villes, autant que je doute qu'au fin fond de la Creuse on ose même imaginer une seule seconde que ça puisse exister, les bigotes vont en avaler leur dentier, les vieux vont succomber aux crises cardiaques, les curés vont bénir à tout va et peut-être apprécier en solitaire puisque même avec une soutane on reste un homme.

Les gosses vont se trouver devant ce qu'on leur interdit ce qui va les changer de voir le coq sauter la poule et le taureau chevaucher la vache, ce qu'on leur autorise, spectacles habituels des enfants des campagnes, ou le chien resté collé à la chienne, spectacle des villes pour les enfants citadins.

Ma foi, être couturier pour ce genre de défilé ne nécessite pas un effort extraordinaire, juste un petit décalage social perceptible et une interprétation de la mode assez simpliste.

Et puis ça ne coute pas cher à produire si ça coute cher à l'achat pour peu qu'il puisse y avoir des hommes qui s'affubleraient de ces tenues si légères pour se rendre au boulot ou, du moins, aller en boite ou au spectacle bien que dans une telle tenue ils en fassent déjà partie

 

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Je vous laisse apprécier la suite. (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

Et votre choix si des fois vous êtes tentés, la rose intégrale restant encore la moins visuelles.

Bon, voilà, c'est ma déconnade du jour mais quand j'ai découvert ce défilé de mode je ne pouvais pas éviter le sujet ayant baigné dans des milieux exceptionnels sans toutefois encore connaitre ces extravagances.

Peut-être appeler cette page "aux plaisirs des femmes", puisque j'ai de fidèles lectrices de mon blog qui apprécieront peut-être ces "mâles" si bien habillés par la haute couture.

Bonne journée à tous et pas de cauchemar... ou de délices solitaires.

 

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