Cancers et environnement

Si j'avais quelques responsabilités je ferais en sorte d'induire des propositions qui vont dans le sens communautaire.

Recyclage du verre. (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

Si on pouvait recycler les verts politico-écologistes ce serait aussi un bien pour la société mais c'est plus difficile, pourtant plus néfaste que les pollutions diverses c'est de l'anti-démocratie toute aussi dangereuse que la pollution.

Pour éviter le gaspillage et l'utilisation des matières premières naturelles les premiers écologistes, qui n'étaient pas encore politisés au point d'en tirer profit et notoriété, ont induit le recyclage ce qui n'est pas une nouveauté mais porté à l'échelle nationale dans un objectif officiel ça partait d'un bon sentiment.

Je suis écologiste comme des millions d'autres citoyens mais pas politique puisque je ne suis pas de gauche alors que les nouveaux écolo-rigolos sont de gauche, donc je compte pour du beurre.

L'augmentation incessante de la population engendre des besoins de plus en plus grands et des expédients de plus en plus dangereux pour faire face à cette démographie incontrôlable, sans être rétrograde ni attaché au passé je constate que le conditionnement des années 1950/70, en verre, a été remplacé par les matières plastiques toutes issues du pétrole qui n’est pas inépuisable, mais comme j’entends depuis plus de cinquante ans qu'on n'en a plus que pour dix ans je me dis qu'il doit y avoir régénérescence interne incessante de ces ressources visqueuses dans les profondeurs de la terre, puisqu'avec plusieurs millions de barils de pétrole produits par jour on se pose toujours la question de savoir où en sont les dites réserves.

On remarquera, sur la photo, que la plupart des emballages en verres déposés pour le tri et le recyclage sont souillés, il possèdent presque tous des étiquettes issues du papier contenant des peintures chimiques qui, brulées à la fonte, dégagent des gaz toxiques.

Personnellement je lave mes emballages en verre avant de les déposer dans les réceptacles pour ce faire, il en est de même pour les autres emballages souillés, cartons, métaux et plastiques ; en faisant ma vaisselle de laver ces contenants ne me cause pas d'efforts insurmontables ni ne grève mon budget énergie, c'est surtout pour respecter ceux qui sont chargés du tri dans les centres de récupération, tremper les mains - même s'ils ont des gants - dans tout ce bonheur ce n’est pas très ragoutant, sans compter les odeurs et les risques sanitaires dus à la pourriture de certains restes de contenus. (Photo ci-dessous)

Ces salariés sous-payés, à la peine à ramasser la merde des autres, on leur doit au moins ce respect de tâcher de leur faire trier des matériaux propres, mais ça n'engage que moi, j'en avais déjà fait la remarque à un des "exposants" du marché à Briançon alors qu'il expliquait l'intérêt du recyclage, il m’a dit que ce n'était pas utile de nettoyer les emballages, que tout était détruit par la chaleur, sauf qu'il n'a certainement pas pensé aux personnels qui manipulent ces "détritus" à longueur de journée, il m'a regardé comme si j'étais un anormal, ce qui est peut-être le cas, on m'a déjà dit qu'il ne fallait pas être très équilibré pour nettoyer ce qu'on jetait, donc je suis un anormal mais je l'ai tellement entendu que ça ne me dérange pas.

Alors je continue de laver avant de mettre au recyclage, même si je suis le seul c'est toujours cette goutte d'eau de prise.

Refonte.  (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

Du verre dans le cas présent mais c’est la même chose pour les métaux et certains plastiques. Maintenant, recycler ce n’est pas forcément écologique, certes on réduit l'apport des matières premières mais on utilise une énergie considérable plus importante que de transformer des matières premières, quel que soit le mode de production de quelle que matière que ce soit il faut chauffer.

En fonderie métallurgique on utilise aussi l'électricité, surtout pour la refonte des métaux type cubes de voitures compressées - dans un de mes livres à paraitre en Juin 2021, ADHOMO tome 15 - où là aussi les émanations hautement nocives sont un danger pour l'environnement, surtout le brulage des résidus d'huiles et de peintures diverses ainsi que quelques plastiques ayant échappés au démantèlement.

L'industrie du recyclage c'est une consommation énorme de combustibles divers, fuel, charbon et autres, en cimenterie on brule des pneus, bonjours la pollution atmosphérique, alors que leur agglomérat est une matière nouvelle très utile bien que ça consomme aussi des combustibles, toutefois si on ne peut se passer de ces derniers on peut en réduire l'utilisation.

Non plus par recyclage mais par récupération et réutilisation, ce qu'on faisait dans les années 1960/90, sauf que c’est moins économique, plus compliqué à mettre en œuvre, nécessitant de la main-d'œuvre donc des salariés, ce ne sont pas ce que les industriels d'aujourd'hui préfèrent, eux c'est le profit à moindre coût, donc peu de main-d'œuvre et des matières dite jetables, même si on la retrouve dans la nature et les océans en quantité considérable.

Pourtant le système de consigne des emballages permettrait de réduire de façon non négligeable les plastiques, de réduire aussi le recyclage gourmand en combustibles fossiles et résidus polluants divers que génère ce recyclage, ça créerait des emplois pour la collecte des verres entiers aux fins de réutilisation, juste le nettoyage que j'effectue moi-même à la maison. (Photo)

On peut aussi réutiliser certains emballages en plastiques sans les refondre, comme les bouteilles de Perrier et autres du même type.

Et puis les gens aux finances déficientes pourraient y trouver de quoi améliorer leur triste condition, passant chez les particuliers pour récupérer et rendre les verres consignés les occuperaient autre que la oisiveté tout en les valorisant, c'est ce que je faisais quand j'étais gosse pour gratter un peu de sous dans les années 1960 qui furent pour moi un très mauvais souvenir (Mes livres "Onze métiers - Cent galères ou ADHOMO tome III), la récupération autre que par des industries, cartons, journaux, verres, métaux comme ça se fait encore plus ou moins dans certaines contrées rurales.

Bien sûr le fisc y verrait encore quelques sous à grappiller pour entretenir l'aristocratie puisque la société de maintenant c'est faire crever pour s'enrichir.

D'ailleurs j'ai trouvé une magnifique parabole de Gérard Depardieu que je place à la suite.

On va me dire....  (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

Depardieu ce n’est pas la tasse de thé de tout le monde mais j'ai de l'admiration pour un homme qui a gagné son argent et qui l'utilise pour le bien commun, qui plus est il a des couilles ce qui manque à la plupart des politiques de quel que bord qu'ils soient.

Et puis comme moi il s'est construit tout seul et on a eu une jeunesse agitée très ressemblante.

On va me dire que vient faire cette partie politique dans une page écologique, juste que l'une ne va pas sans l'autre.

Revenons au plastiques.

Le plastique c’est le pétrole.  (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

Transformé bien entendu par plusieurs cycles, là aussi il faut chauffer, d'abord pour obtenir les carburants puis pour obtenir les dérivés qui servent à l'industrie chimique, on en a plein en France surtout dans nos vallées montagneuses qu'on devrait préserver de ces nuisances.

L'industrie chimique est certainement la plus polluante et la plus dangereuse pour l'homme, si l’essor de la civilisation lui doit beaucoup son déclin en dépend aussi mais d'une autre façon.

Le recyclage est tout aussi vecteur de la pollution des liquides qu'il renferme à travers les innombrables contenants, il n'est pas rare que des boissons changent de goût rapidement, raison pour laquelle on conseille de les consommer rapidement, ce qui incite à une surconsommation dont on pourrait se passer, surtout pour les boissons sucrées qui sont la majorité, j'ai constaté de nombreuses fois que l'eau en bouteille s’altérait rapidement, même si on n'a pas ouvert la dite bouteille, là aussi il y a une date de péremption, non parce que l'eau se dégrade mais parce que les composants chimiques du plastique s'intègrent à l'eau, changeant sa composition moléculaire et la faisant devenir presque dangereuse à boire, le sucre a des effets sur les plastiques.

Savoir que le remplissage se fait dans le même cycle que la fabrication des bouteilles, elles sont remplies rapidement encore chaude de leur mise en forme du plastique fondu par chauffage, chauffer des matières entraine une destructuration de leur composition chimique et la dispersions de ces éléments chimiques qui se mélangent à l'eau que nous buvons.

Il fut une époque où on vendait du vin en bouteilles plastique, le fameux "Préfontaine", sur l'étiquette il était inscrit "le velours de l'estomac", en fait la façon accélérée d'y faire des trous mais c'était le vin des familles nécessiteuses et des bourses plates, des bouteilles de forme carrée garantie 100% sans un grain de raisin, moins cher que la flotte c'était le litron préféré des clodos parisiens de ces années glorieuses des vrais clochards remplacés par les marginaux professionnels entretenus par l'État et qui cassent les couilles de la société dont ils dépendent.

Savoir déjà que le vrai vin n'existe plus, trop cher à produire dans les chais on broie tout ensemble, si ça donne du tanin ça dénature le gout du vrai raisin, le jus de verdure saturée de produits phytosanitaires se retrouve dans le "vin", donc pour avoir un vin parfait il ne faudrait qu'écraser les grains séparés de leur grappe, un travail forcément manuel donc devenu impossible à l'époque de la rentabilité et du profit avant la qualité, je ne bois plus de vin que très épisodiquement ne trouvant plus ce que j'ai connu des bons crus dans les années 1960/70, maintenant on met aussi des bouchons en plastique, toujours pour le profit et les vins sont vieillis artificiellement, même pour les vins renommés. Le vin saturé de produits chimiques épendus dans les vignes et la matière plastique ne font pas bon ménage.

La bouffe chimique.  (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

D'où qu'elle provienne la nourriture est emballée sous plastiques, la plupart du temps sous vide pour une meilleure conservation, certaines viandes sont conditionnées dans des barquettes dans lesquelles on injecte un gaz pour les faire durer, ce qui fait qu'on parvient à conserver des tranches de viande sensibles plus d'une semaine, voir plusieurs semaines, donc rien de naturel, là encore on a massivement recours à la chimie.

Le soit-disant "bio" n'est en fait que bio par l'étiquette, c'est bien qu'il y ait une clientèle, manger du bio sous plastique c’est un paradoxe mais ça n'effleure pas tout le monde, et puis pour l'industrie alimentaire la pêche aux gogos c'est juteux, rien en vaut les produits frais achetés au marchés encore que dans les champs, les vergers et autres on utilise massivement les produits chimiques comme engrais ou pour lutter contre les insectes et autres attaques naturelles, même les produits dis "bio", ce qui compte ce n’est pas la qualité supposée de la nourriture mais la qualité de la publicité, et ça marche.

Certains industriels de l’alimentaire épluchent même les bananes pour les mettre sous film plastique, déjà que les bananes sont elles aussi saturées de produits chimiques en rajouter un film c'est accélérer l'ingestion de toutes les merdes qu'on nous fait avaler.

Ça m'a toujours fait marrer ces gens qui ne mangent pas de nourritures dites industrielles mais qui clopent comme des malades inhalant des produits hautement toxiques, comme le cyanure et autres de la fumée qui leur enduit les poumons de cette merde, sauf qu'il ne faut pas leur dire, on passe pour des cons.

Le pire de l'alimentation c’est de faire chauffer ou réchauffer des barquettes en plastique, surtout au micro-ondes, là les réactions chimiques sont à leur summum, pourtant la vie trépidante de nos sociétés implique de se nourrir rapidement avec du tout-près, le pire de tout c'est d'avaler des quantités de merdes chimiques diffusées dans les aliments déjà traités en amont pour en plus l'ingérer le plus vite possible parce qu'on n'a pas le temps, prendre le temps d'un repas c'est aussi important que de dormir huit heures d’affilé, ce qui est ma ligne de conduite.

Je suis la hantise de mes proches à rester une heure à table, voir plus, pourtant c'est là que prend pleinement le plaisir de manger, parce qu'avant d'être une nécessité c'est d'abord un plaisir à condition de réunir tous les ingrédients d'un bon repas, avec ce que je viens d'écrire précédemment ce n’est pas gagné.

Et puis le pire de tout dans l'industrie de la bouffe, puisque ce n’est plus ni familial ni artisanal.

Les additifs dis alimentaires.  (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

Quand on compare ce tableau avec ce qui est inscrit sur les étiquettes on se pose de sérieuses questions sans savoir que tout ne figure pas sur les étiquettes.

Entre les colorants artificiels, les conservateurs, les gélifiants, les anti ceci et cela il ne reste plus beaucoup de place aux vitamines indispensables, remplacées par les merdes chimiques que l'humain consomme en quantités considérables sans même le savoir.

Le sujet est inépuisable, vouloir combattre l'industrie de la bouffe c'est comme vouloir aller sur Saturne en trottinette, le combat est perdu d'avance parce que ça rapporte des milliards faciles contre un risque négligeable, la vie d'un homme ne valant pas ce qu'elle rapporte, et puis si l'humain rapporte par sa disparition avant de couter avant qu'il ne devienne improductif c'est encore ça de gagné.

Un vieux c’est chiant, ça coute une blinde à la sécurité sociale même si ceux qui en dépendent à la fin de leur vie l'ont alimenté financièrement pendant des décennies.

Pour ceux qui en ont envie, qui en ont le temps, pendant un bon repas tranquille par exemple, peuvent se poser la question de savoir si d'agir en aval n'aiderait pas à faire changer les choses en amont, parce que ce n'est pas le consommateur qu'on accuse qui est responsable, c'est le producteur qui s'enrichi sur le consommateur.

Bonne journée à tous et à bientôt pour autre chose.

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