Crasse d'un jour crasse toujours

Publié le par François Ihuel

 

Les maires se succèdent, la merde aussi.

(Photo de page Dauphiné Libéré)

Crasse d'un jour crasse toujoursCrasse d'un jour crasse toujours

Ce n'est pas chez moi. (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

C'est ce que peuvent se dire les propriétaires de ces terrains privés, du moins je le suppose, longeant la voie publique mais pas n'importe quelle voie publique.

Il y a la voie publique municipale, la voie publique de la CCB et la voie publique départementale, donc on ne mélange pas les biens et les responsabilités.

Ce qui est commun sans appartenance c'est la vision de la crasse et parfois les odeurs qui accompagnent.

On a tendance à considérer que Briançon c'est le trou du cul du monde, c'est-à-dire une de ces contrées éloignées n'étant pas suffisamment intéressante pour que le reste de la France, et ce qu'il en reste, puisse considérer comme bien national ce qui ne sert en fin de compte que pour les loisirs même s'ils demandent des finances d'agrément largement exploitées par les autochtones.

Maintenant, ces dits propriétaires de biens immobiliers, délaissés pour cause de défection commerciale, ne viennent pas souvent voir si tout va bien dans leurs ruines modernes qu'ils laissent pourrir, il n'y a qu'à voir l'état des locaux dégradés et livrés à tous les vents, je m'étonne même que ce ne soit pas encore squatté par quelques SDF ou associations diverses venant au secours de ceux qu'ils importent, il est vrai qu'il n'y a aucune commodité, faire profiter de locaux gratuits ça implique aussi de nourrir les occupants potentiels, les chauffer, les équiper de moyens de communication, les habiller, leur fournir eau courante et électricité plus d'autres avantages que n'ont pas nos vieux - du moins ceux qui n'ont pas les moyens, très nombreux tout de même - parqués dans des maisons de retraite ne bénéficiant que de soins superficiels, une douche par semaine (et encore !) bien qu'ayant travaillé toute une vie pour en arriver au même niveau que les animaux des zoo de bas de gamme.

Bref des locaux inintéressants qui ne profitent pas de la manne fiscale pour entretenir ceux qui le méritent le moins.

La merde municipale qui se trouve être déposée par quelques citoyens indélicats - Oh combien - et autres clients des bus urbains qui grignotent quelques saloperies semi-synthétiques qu'on nomme pudiquement nourriture, suremballées de pétrole transformé qu'on nomme plastiques et qui se retrouvent au gré des vents et des désinvoltures humaines là où on les y laisse.

Les propriétaires absents chroniques, ou lassés de ces "incivilités", laissent donc cette merde municipale là où elle se trouve, comme ces parcelles privées le sont à tous les niveaux ce n'est pas au personnel communal de ramasser la merde pourtant déposée par les dits citoyens ci-avant nommés, alors ça reste, ça pourri, ça se dégrade pour ce qui se dégrade, et ça donne à ces endroits de la ville une image digne du tourisme de masse qui d'ailleurs est plus ou moins habitué puisque venant de contrées où c'est sensiblement la même chose, raison de leur désir de dépaysement pour trouver à la montagne ce qu'ils pensent quitter chez eux sans se douter que quelques montagnards avides de finances rapides et faciles s'empressent de bétonner pour que la montagne ne garde de son nom que les sommets qui le justifient, le reste c'est l'uniformisation urbaine qui rapporte du foncier et autres recettes fiscales qui servent, entre autres, à indemniser financièrement ceux qui sont chargés de gérer ce que les touristes évitent de plus en plus à cause justement de la crasse et du bétonnage. La boucle est bouclée.

Il y a bien entendu des images "choc" qui donnent l'impression d'améliorations diverses, on ne va pas s'en plaindre mais c'est très décalé du reste, en fait c'est toujours le visuel furtif qui prime sur l'entretien poussé, le superflu l'emportant une fois de plus sur l'indispensable.

Cette page parce qu'à plusieurs reprises j'ai informé les divers services concernés, et supposément officiels, sans réponse ni intervention, à croire que certains de ces gens, qui ne me considèrent que comme l'emmerdeur public, n'ont de la gestion municipale que le clientélisme qui les maintient en place, là aussi la boucle est bouclée.

L'ouverture tant prônée il y a à peine un an est tombée aux oubliettes, la municipalité ne reçoit que les gens intéressants qui applaudissent tout et n'importe quoi du moment que ça leur donne l'impression d'être dans les papiers de quelques élus, on ne sait jamais, ça peut toujours servir. 

Donc changement de municipalité mais fonctionnement identique.

Je me suis laissé dire que quelques élus de la municipalité commençaient à se poser des questions, peu intéressés aux affaires pour lesquelles ils ont pourtant été désignés je comprends leur ressentiment et cette bizarre impression d'avoir été manipulés et pris pour des cons, ce qui venant de certains autres élus se voyant déjà plus haut que le haut de l'affiche est une méthode classique, on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même.

Alors un peu partout à travers la ville, que peu de touristes persévèrent encore à traverser, là où le regard ne concerne que des briançonnais blasés et habitués à la merde, l'image de la ville n'est représentée que par la merde et les dégradations qui en font sa renommée occulte. 

J'allais marquer "on n'est pas dans la merde" mais si, justement, on y est et on y reste.

Je constate aussi que les médias divers ne sont pas plus préoccupés de ces tristes constats, pourtant à travers les journaux on éveille les consciences et on fait réagir, il est vrai que là encore quelques subventions complaisantes évitent que des sujets fâcheux fassent de l'ombre à la parodie qui consiste à faire semblant en attendant la relève. 

Le plus beau, c'est que ceux qui en sont les victimes persévèrent à aduler ceux qui les laminent, tant au niveau local que national ; quand on aime !

 

Crasse d'un jour crasse toujours

Image choc. (Cliquez sur le lien pour lire l'article)

On vend plus facilement du papier en tartinant sur ce qui mine l'économie que sur ce qui est plus terre-à-terre.

Comme on peut le constater en permanence, jour et nuit, l'afflux migratoire mobilise plus de journalistes que la vie quotidienne des français, il est vrai que là aussi quelques subventions complaisantes confortent l'orientation de l'actualité, en fin de compte le journalisme de maintenant ce n'est plus que de la propagande ciblée au service de la politique, la réelle actualité n'existe presque plus à part quelques médias neutres que les autorités tentent à tous prix de faire taire, pour soumettre un peuple il faut lui enlever les moyens de savoir, éducation, médiatisation libre, etc..

 

Crasse d'un jour crasse toujours

Frontières sous haute surveillance.

De plus en plus draconiens sont les moyens pour pouvoir circuler librement d'un pays à l'autre, avec justificatifs solides et documents officiels dûment reconnus par les autorités, sauf peut-être pour cette migration incontrôlée que facilite l'État français en subventionnant ceux qui font rentrer en France, et qui en propagent l'image, ce qui lamine l'économie sociale.

On a du mal à comprendre pourquoi certains médias se font mousser par des annonces supposées officielles tout en faisant paraître des articles qui prouvent exactement le contraire.

La lutte contre la Covid 19 semble ne pas inclure ce qui en serait aussi vecteur par l'importation massive de potentiels contaminés absolument incontrôlables, pas responsables mais victimes d'un système qui vise à gangrener le pays pour en garder le contrôle.

On nous prend pour des cons et ça marche.

Je vais très certainement m'investir pour tenter de faire en sorte que les citoyens soient plus écoutés pour leur quotidien que les clients politiques pour leur propagande.

Bonne journée à tous et à très bientôt.

 

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