Surpopulation
Tirer un coup c'est le pied.
Oui mais voila.
Quand c'est trop plein ça déborde.
Sauf que là il n'y a pas d'autre récipient pour absorber ce qui déborde, alors ça s'étouffe.
Les terres émergées sont réparties sur 150 000 000 de km2 dont les deux tiers sont inexploitables, déserts secs et glacés, massifs montagneux, grands marécages et forêts tropicales - du moins ce qu'il en reste.
Il reste 50 000 000 de km2 pour 8 000 000 000 d'habitants qui baisent à tout va et qui nous pondent 3 gosses par seconde alors que ne meurent que 2 humains par seconde, considérant donc qu'à chaque seconde un humain supplémentaire augmente la population mondiale, soit 32 000 000 de bouches supplémentaires en une année mais augmentant chaque année.
Ce qui fait qu'aujourd'hui ça fait 160 humains au km2 vivable et exploitable.
On va me dire, 160 personnes sur 1 km2 c'est largement assez sauf qu'il ne suffit pas d'être vivant, il faut le rester. Pour ça il faut se nourrir, on cultive donc de plus en plus sur de moins en moins de place, on élève des animaux à viande consommable au détriment des autres qu'on fait disparaitre à une vitesse vertigineuse alors qu'ils sont indispensable à l'équilibre de la nature.
Il faut trouver de la place.
Où ?
Ah ben merde alors, on est prisonnier d'un vaisseau unique parce qu'aucun autre potentiellement accueillant n'est à porté de la main, ni même à porté de fusée si performante soit-elle.
Alors on commence à s'interroger, un peu tard d'ailleurs, sur ce qu'il faut faire en urgence pour "sauver" l'humanité alors que peu réalisent que pour sauver l'humanité il faut en détruire les deux tiers.
Ça gêne d'écrire détruire ?
Alors disons en diminuer rapidement des deux tiers.
Et oui, ça parait complètement fou d'envisager de supprimer plus de 5 000 000 000 d'humains pour espérer sauver le reste, sous condition bien entendu, parce que les dégâts causés ont endommagé ce qui nous est indispensable, le rendant de ce fait de plus en plus indisponible, c'est à dire de moins en moins de disponibilités pour de plus en plus de monde.
Bien entendu on ne va pas passer les deux tiers des habitants de la planète au fil de l'épée, ce serait efficace mais combien fastidieux, il puis il faudrait trouver un tiers d'humain capable de cette ignoble besogne, le tiers restant donc. Bien que si on y réfléchi d'un peu plus près le besoin d'espace vital engendre chez l'humain une transformation de personnalité qui va inéluctablement l'amener, un jour ou l'autre, à ce genre de situation et certainement plus vite qu'on pourrait le penser.
Il y a les éléments naturels qui peuvent donner un petit coup de main, quand ils se déchainent c'est du grand spectacle mais ce n'est pas assez, il faudrait en plus de grandes épidémies particulièrement meurtrières, mais ça ne serait peut-être pas encore assez, on pourrait aussi aider en faisant sauter au milieu des plus grandes agglomérations humaines la totalité de l'arsenal nucléaire mondial, mais je ne suis pas sûr qu'après la terre soit encore habitable, et puis les animaux restant, en diminution, eux, en subiraient aussi les conséquences.
Alarme climatique.
Plus on est nombreux à exister et plus il y a de monde à demander qu'on change nos modes de vie et d'exploitation, un paradoxe et puis c'est trop tard.
Et ça nique et ça nique.
C'est vrai que ça fait du bien de tirer sa chique.
Où alors on s'arrange pour ne plus procréer qu'un jour sur trois, ça c'est faisable, le problème c'est de l'inculquer à l'ensemble de la population mondiale, juste demander à chaque mâle de ne pas féconder de femelle dans les mêmes proportions, ça n'empêche pas de se faire plaisir tous les jours, même plusieurs fois par jour, il y a les préservatifs, la branlette ou l'homosexualité ponctuelle, pour ceux qui se sentent disposés bien sûr, pour les non concernés il reste la sodomie, après tout tremper sa chique dans une chatounette ou dans un trou du cul le principal c'est d'éteindre la libido quand elle se fait pressante.
Oui, je sais, je déborde encore et je ne peux me passer d'employer un langage des bas fonds, mais c'est ce qui se comprend le mieux et puis pour les amateurs il y en a plein mes livres de ces subtilités linguistiques grassement vulgaires.
Toujours est-il que de ne procréer qu'un jour sur trois va inverser la donne, on a toujours 2 décès par seconde, soit 259 200 en trois jours alors qu'on n'aura plus que 86 400 naissances dans la même période, on commence donc à régresser ce qui augmente la place devenant manquante.
Donc, 31 500 000 décès pour seulement 10 500 000 naissances par an, puisque pour pouvoir continuer à s'occuper de la terre et des humains il faut qu'il y ait le renouvellement de population. Ce qui fait qu'en à peine 50 ans on aura déjà réduit la population mondiale d'un demi milliard d'habitants, ce n'est pas négligeable mais il ne faudra pas s'arrêter en si bon chemin.
Le bon équilibre, compte tenu de ce qui nous est nécessaire sans dépasser la limite dangereuse, c'est 3 000 000 000 d'humains fonctionnant intelligemment pour assainir la planète afin qu'elle soit de nouveau en mesure de se régénérer sans dommage.
Le "hic" c'est qu'il va y avoir de plus en plus de vieux pour de moins en moins de jeunes, sauf envoyer les plus de 60 ans à l'abattoir, comme dans le film "SOLEIL VERT" de Richard Fleischer et sorti en 1973, il va falloir que l'humanité fasse des sacrifices en ce qui concerne sa façon de fonctionner, faire travailler plus longtemps les vieux, mettre les jeunes plus tôt au travail, puis revoir en totalité et en profondeur la façon de partager les nécessités indispensables, comme on peut le voir ce n'est pas dans la poche considérant la fin de non recevoir des riches qui font actuellement et à nos dépends la pluie et le beau temps, sauf les éliminer pour assainir l'humanité, après tout ils sont ultra minoritaires.
L'autre gros problème c'est la différenciation des races et des nations, pour que chacune de ces spécificités puisse dominer les autres elles sont obligés d'augmenter leur population, c'est donc le plus gros handicap pour réduire l'exponentielle fuite en avant.
Féconder un jour sur trois c'est de toutes façons la seule réelle solution pour assainir sans douleur la planète afin de lui faire retrouver un meilleurs aspect que celui qu'on est en train de lui faire subir.
Déjà on ne verra plus ça.
Il faut que chaque individu réalise que ce dont il a besoin il le lui faut produire chez lui, aller chercher chez les autres ce qu'on ne peut ou veut pas faire c'est une des conséquences de la surpopulation.
Pour ça il faut aussi cesser de responsabiliser tel ou tel personnage, cesser de responsabiliser telle ou telle nation de faits d'il y a un siècle par des gens qui ne sont plus là et tout aussi irresponsables que certains actuels.
Ce n'est pas en se lamentant, en accusant les autres, en s'excusant de ce qui de toutes façons ne peut plus être changé ; comme la repentance de certains élus pour se donner bonne conscience alors qu'ils sont les plus pourris d'entre tous.
Et justement, ce sont ceux qui......
........Entretiennent la surpopulation.
De plus en plus de consommateurs pour de plus en plus de profits, là où dans les années 1950 on produisait 70 quintaux à l'hectare on en produit maintenant 150, sans feuille, sans tige, sans herbes folles qui attirent les insectes pollinisateurs qui attirent les oiseaux qui s'en nourrissent pour que ces mêmes oiseaux sèmes aussi des graines, etc. etc..
Pour que les plantes s'autoprotègent on les transforme, on transforme donc ceux qui s'en nourrissent, on tue les insectes et les herbes dites mauvaises alors qu'elles ont tant d'utilité.
Mais voilà, pour alimenter - j'allais écrire nourrir alors qu'on ne se nourri plus - de plus en plus de monde il faut de plus en plus de céréales et autres plantes alimentaires sur de moins en moins de place parce que tout ce monde en perpétuelle augmentation a aussi besoin de plus en plus de place au détriment des terres cultivables et au détriment des plus faibles qu'on relègue aux abord des grandes agglomérations dans des conditions sanitaires de plus en plus responsables de maladies, ce qui nous ramène au début de cette page.
Alimenter une population grandissante à coup de produits chimiques c'est la détruire par des expédients nocifs, juste laisser le temps à cette population de rester productive, dès qu'un humain coute plus qu'il ne rapporte il ne sert plus à rien, alors que des produits puissent limiter la vie à ce que seule on en attend c'est le rêve de tous ceux qui en tirent bénéfices.
Alors qu'un vieux devenu inutile soit victime des conséquences d'une nourriture trafiquée et amenant à le détruire c'est tout bénéfice. L'autre problème c'est qu'il y a deux humain sur cinq qui produisent pour entretenir les trois autres.
Pour avoir en permanence de la main-d'oeuvre disponible en bon état de rapporter il faut donc augmenter cette main-d'oeuvre, raison pour laquelle je doute que les "puissants" soient partisans de rétablir un équilibre écologique qui leur enlèverait ce qui les enrichi.
Mais à propos, ils en font quoi de tout ce pognon ???
Enfoncées les fourmis.
Parce que d'être nombreux ce n'est pas non plus de tout repos, il faut entasser tout ce monde sur le moins de surface possible, toujours pour tenter de préserver un minimum cultivable pour alimenter ce monde.
Alors on construit en hauteur, seulement voilà, ça demande aussi de plus en plus de matériaux, de plus en plus d'énergie.
Plus on est nombreux et plus il y a de déchets, de toutes sortes, de plus en plus difficile à traiter et à éliminer.
Les déchets organiques.
Bien que certains laissent ce genre de navrances il faut bien savoir qu'un humain va pisser et chier tous les jours, sinon ça risque de bouchonner, pour environ un petit kilo de merde et deux litres de pisse.
Tout ça bien imprégné des divers éléments nocifs que produit le corps, éléments qu'il a ingéré, comme les OGM et autres saloperies chimiques largement répandues sur la presque totalité des céréales, légumes et autres qui alimentent les humains.
Si les stations dépurations éliminent la presque totalité des matières solides et visibles, les divers antibiotiques et autres virus passent à travers tous les filtres, si sophistiqués soient-ils, et puis les boues récupérées des stations d'épuration ainsi répandues dans les champs sont elles aussi contaminées.
Sachant que maintenant les animaux d'élevage, donc de consommation pour ceux qui peuvent se payer de la viande, sont aussi tous vaccinés et saturés d'antibiotiques, ça ferait réfléchir plus d'un si les médias en faisaient état au lieux de faire le contraire, achetés qu'ils sont par ceux qui produisent pour s'enrichir.
On a donc chaque jour 8 000 000 de tonnes de merde et 16 000 000 de m2 de pisse qui vont dans la nature, ça ce n'est que l'infime partie de déchets humains et les seuls qui sont réellement biodégradables si on exclu les virus et antibiotiques qu'ils contiennent.
L'autre partie des déchets humains.
Ceux là ne sont pas biodégradables, du moins pas à court terme.
Là c'est le vrai et gigantesque problème.
Alors de fustiger, de cibler, de dénoncer, de tempêter, de hurler dans le désert ne changera rien, le problème ne réside pas à la quantité de déchets produits mais à la quantité de ceux qui les produisent et les utilisent.
Plus on est nombreux et plus il y a de déchets, quand on aura compris que pour éliminer une conséquence il faut d'abord en éliminer la cause on aura fait un grand pas.
L'espace vital.
L'augmentation de la population c'est aussi la demande exponentielle en nécessités pour tenter de faire survivre cette population, alors on sacrifie ce qui nous fait vivre pour survivre, un paradoxe qui semble échapper à pas mal de monde.
Il est vrai que plus de la moitié de la population mondiale vit dans des mégapoles, loin de ce genre de préoccupation parce que l'environnement citadin inhibe les facultés de réflexion, la principale activité des citadins c'est de se dépêcher d'aller au travail, se dépêcher de travailler, se dépêcher de manger, se dépêcher de rentrer du travail - pour ceux qui bossent bien sûr - se dépêcher de se dépêcher pour ne pas perdre de temps qu'on va passer à se dépêcher de gaspiller en se dépêchant de se rendre en vacances pour se dépêcher de se baigner ou de faire du ski pour se dépêcher de rentrer pour se dépêcher de dormir afin d'être disponible pour se dépêcher de rester disponible pour se dépêcher de nouveau aller travailler.
La boucle est bouclée, quand on se dépêche on ne pense pas à autre chose et encore moins aux problèmes des contrées lointaines.
Même pour baiser on se dépêche sans réfléchir, on tire sa femme - ou celle d'un autre - pour éteindre sa libido surmenée et on balance le potage dans la boite à moutards pour avoir une descendances qui va se dépêcher de faire la même chose.
Quand je conduisais le RER, à Paris, j'étais fatigué de voir les gens se dépêcher en courant pour se dépêcher afin de ne pas perdre de temps qu'ils ne pourront utiliser de s'être trop dépêché de le gaspiller en se dépêchant de pourtant le perdre.
La terre paye le tribus de sa santé aux hommes qui se dépêchent de la détruire pour s'en servir jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus rien fournir.
Mais de ce côté là je ne suis pas inquiet, le jour où le grand chaudron va engloutir toutes les villes et tout ce qui perturbe la nature ce sera la fin de l'humanité et une ère nouvelle pour une autre forme de vie qui prendra la relève.
De toutes les formes de vie qui nous ont précédées l'humain sera celui qui y sera resté le moins longtemps, juste le temps de détruire à lui seul en quelques centaines d'années plus que tout ce qui a précédé depuis des centaines de millions d'années, un record.
Fin du monde.
Une image irréelle puisque je doute que la nature n'y pallie.
La fin du monde c'est la fin de notre monde personnel, en fait la vraie fin du monde d'un individu c'est quand il meurt, rien d'autre mais il faut bien imager le catastrophisme, chacun y va de ses idées, de ses opinions et de ses fantasmes, moi compris.
Alors, citoyens du monde, cesser de copuler madame deux jours sur trois, quand on se retient deux jours le troisième n'en est que meilleurs.
Bon, d'accord, avec sept gosses je ne suis pas le mieux placé pour parler de baiser et si j'avais eu un gosse chaque fois j'ai tiré une gerce j'en aurai dans tous les coins.
Et encore, je ne parle là que des gerces, alors avec tout ce que ma mitrailleuse à foutre à largué ailleurs, je n'en parle même pas.
Citations et langage vulgaire.
Pour ceux qui ne l'ont pas vu en ce moment j'ai une publicité dans le Dauphiné Libéré, pour promouvoir mes livres et en attendant la foire du 15 Août où je les dédicacerais.
Je tâcherais d'éclairer quelques lanternes et répondre à quelques questions et interrogations.
Dans la limite de mes connaissances bien entendu.
Prochaines parutions dans le Dauphiné Libéré les 5, 8 et 12 Mai.
Bonne soirée à tous et à très bientôt.
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