Ces détails merdiques
Chaque jour on est confronté à des petits détails merdiques qui, ajoutés aux autres, amènent à se poser des questions.
Cette nuisance continuelle.
Pas spécifiquement due au trafic routier en expansion impossible à maitriser mais par la banalisation de comportements que j'appellerais "imbéciles".
En ces périodes de prises de conscience environnementale - il était temps mais un peu tard - je me pose des questions et j'attire l'attention de ceux qui semblent décidés sans réellement réaliser qu'ils sont aussi les acteurs de la dégradation de notre climat bien que les alarmistes en rajoutent une très épaisse couche médiatique pour faire peur, instiller la peur ça rapporte gros.
Ce sont ces insignifiances qui jouent aussi un énorme rôle dans cette dégradation.
Encore ce matin, en allant chercher mon pain, je remarque une voiture garée au plus près du magasin, parce que pour certains si on pouvait même rentrer en voiture ils le feraient.
Cette voiture, ancienne et assez vétuste, a le moteur qui tourne sans personne à l'intérieur, c'est très courant en ces lieux, il m'est parfois arrivé d'interpeller le ou la propriétaire des dits véhicules, la plupart du temps mes interpellations sont vécues de façon agressive alors que je m'efforce d'aborder le problème diplomatiquement, ce qui me conforte aussi dans l'idée que je me fais de la dégradation de la société tout en me faisant une idée du degré d'instruction et de savoir vivre des dits concernés.
Une des formes de la paranoïa c'est de réfuter ce dont on est responsable en étant persuadé que c'en est la cause sans toutefois admettre qu'on puisse nous en faire réflexion.
De tous ces gens interpellés pas un seul n'a arrêté son moteur pour en effet justifier qu'il - ou elle - avait compris la nécessité que l'effort minime des uns fait l'effort collectif en vu de peut-être inverser la tendance destructrice de notre fonctionnement sociétaire dit civilisé.
Sur le parking Carrefour j'ai demandé à un touriste, il y a peu, en attente dans un gros 4x4 très polluant, si dans sa région le carburant était moins cher que chez nous, devant son incrédulité et sa question-réponse "pourquoi", je lui ai gentiment fait remarquer que son moteur en route inutilement générait des gaz nocifs tout en lui montrant le Montbrison lui précisant que venir dans un si bel environnement pour le salir de nuisances gazeuses c'est un paradoxe. Il m'a dévisagé comme si j'était l'abomination même avec ce regard haineux caractéristique de ceux qui ne supportent pas qu'on leur fasse remarquer leurs erreurs ou fautes, il a remonté sa vitre, s'est replongé dans son smartphone à rendre débile sans pour autant arrêter son moteur.
La plupart m'ignorent, ils ont raison, je suis tellement insignifiant.
D'autres s'excusent mais ne changent rien, puis d'autres me demandent de me mêler de mes affaires, une m'a dit qu'elle était libre de faire ce qu'elle veut et que si ça lui plaisait de payer du carburant c'était son problème.
En effet c'est son problème, on gaspille son fric comme on veut, par contre les nuisances des gaz d'échappement c'est le problème de tous, je ne suis pas sûr que son petit cerveau atrophié de débile fasse la différence puisque je considère qu'une réponse de ce genre relève de la débilité.
Justement, le gaspillage.
En dehors des quantité colossales de carburant brulé pour rien, il y a d'autres formes de gaspillage, ne serait-ce que la nourriture.
Faisant abstraction des boulangeries diverses, industrielles ou dites "artisanales", je constate régulièrement les quantités énormes de nourritures gaspillées, encore bonnes ou non, la société de consommation a ça de particulier c'est d'acheter en quantité sans se poser la question de savoir si tout ce qu'on achète va servir, là aussi c'est une façon comme une autre de justifier qu'on fait ce qu'on veut de son fric, pour ceux qui en ont mais aussi, paradoxalement, pour ceux qui n'en ont pas.
Pour ces derniers il y a l'effet assistanat qui engendre une désinvolture qui incite à négliger ce qu'ils reçoivent, j'en ai connu des wagons, dès lors qu'aucun effort n'est à faire pour obtenir le minimum vital gâcher et négliger devient le maitre mot de ces gens nécessiteux qui, pour certains, se complaisent dans la nécessité afin d'obtenir facilement ce que d'autres ne peuvent péniblement avoir que du fruit de leur travail.
C'est aussi le paradoxe de la société qui se veut solidaire alors que sous un certain angle elle favorise les nécessiteux en les fabricant, la facilité engendre le laxisme et la veulerie qui entraine la nécessité d'augmenter des aides "gaspillées", ne sont attentifs à leurs dépenses et à leur utilisation que ceux qui se donnent la peine et le mal d'obtenir ce qu'ils ont.
Ce qui classe la catégorie des nantis dans les gaspilleurs, ne pas avoir de mal ni se donner de peine à obtenir permet de s'exonérer de retenue concernant les biens divers, qu'ils soient nutritionnels ou vestimentaires puisque c'est là que se dévoile le plus gros gaspillage.
Les trois grandes tendances de la société c'est la première qui vit de façon facile, la plupart du temps des gens connus, notables, célèbres, des milieux dit bien placés et qui s'exonèrent souvent de régler leur note du fait justement qu'ils sont connus.
La seconde c'est celle qui travaille pour obtenir un minimum, elle est dans le collimateur des premiers qui s'en servent, c'est celle qui alimente la trésorerie qui permettent à ces premiers de tout pouvoir sans s'en donner la peine.
La troisième c'est celle qui est entièrement dépendante de la seconde, de la même façon la trésorerie alimentée par les seconds sert à payer ce que ces derniers ne peuvent - ou veulent - payer, raison pour laquelle ils n'ont aucun intérêt à remonter dans l'échelle sociale où ils vont se trouver à ne plus pouvoir recevoir mais au contraire à devoir donner.
Le gaspillage se retrouve donc dans les deux catégories opposées, ceux qui n'ont rien mais à qui on donne tout et ceux qui ont tout mais qui ne donnent rien et auxquels on fait cadeaux des factures.
Un peu comme un ministre - ou autres bouffes-merde avides de notoriété - se voir offrir un repas couteux parce qu'il est ministre mais dont le même restaurateur refusera de donner un casse-croute à un clochard parce qu'il n'est rien dans la société, j'ai vécu ça.
Je pense que ce qui est le plus visible c'est ce gaspillage alimentaire parce que ça impacte non pas ceux qui reçoivent mais ceux qui donnent. Financer ce qui remplit les poubelles c'est interdire à ceux qui justement financent de pouvoir inverser la tendance.
Tout chaud bien cuit, pesé tel que vendu.
Depuis quelques temps je suis alléché par la bonne odeur de ces poulets de bonne qualité, alors que je passe devant cet établissement six fois par jour je ne pouvais m'empêcher de me laisser convaincre.
Le premier acheté était accompagné très généreusement de sauce bien grasse, j'ai donc "décanté" le tout pour ne pas regagner les dix kilos que j'ai réussi à perdre en six mois.
Le second, plus gros, toujours accompagné de sauce mais moins généreusement, à ma demande, avec toutefois une interrogation concernant cet excès de sauce.
Le troisième, acheté dimanche, m'a aussi laissé une impression désagréable, bien que là aussi j'ai demandé que ne soit pas ajouté de sauce j'ai effectué quelques pesées différentes afin de me rendre compte à quel point je passe pour un pigeon bien qu'il s'agisse de poulet.
Pour tester ma balance électronique j'ai acheté, il y a quelques semaines, des poids étalonnés afin de vérifier qu'elle indique bien la mesure exacte, ne pas aller dénoncer des pratiques sans vérification, et je peux vous dire que ce n'est pas donné ces poids étalons.
Donc, déjà, 23 grammes d'écart entre ma balance et celle du commerce, c'eut été au marché j'aurais compris, les balances de certains étant très largement déréglées, volontairement ou non mais jamais au profit du client, bizarre tout de même.
On va me dire, 23 grammes ça ne va chier loin, pour le client non, pour le commerçant qui effectue des centaines de pesées par jour c'est très juteux, c'est le cas de le dire dans le cas présent et à la suite.
L'emballage.
Sans le poulet mais avec la sauce, du moins la majeure partie parce que je n'ai pas essoré le dit poulet.
108 grammes à 12,80 euros le kilo ça fait 1,3824 euro auquel il faut ajouter la différence de poids de 23 grammes excessifs à la pesée "commerçante", soit 131 grammes, soit 1,6768 euro.
Ça fait cher le kilo de sauce, plus cher que le litre de gasoil.
Le sac plastique seul.
Pesé avec le tout.
12,80 centimes d'euro, on va me dire "là le père Ihuel il chie dans la colle".
Je me demande combien le commerçant achète-t-il ces sacs pour les revendre à 12,80 euros le kilo - quand c'est du poulet - ce qui fait l'emballage plastique à 12 800 euros la tonne, ce que je souligne dans une page antérieure concernant le prix des emballages vendus par les grandes surfaces.
Voir mes pages "L.R.E.M. ou Le Racket En Marche" du 18 Octobre 2018, entre autres du même sujet.
Le sac papier seul.
Sans la sauce.
Là, pareil, le papier au prix du poulet rôti.
On va me dire, 131 grammes c'est palpable mais pas vraiment exceptionnel.
Sauf que :
Souvent pris en compte lors de la pesée alors que le client doit seulement payer la quantité nette de l’aliment, faire payer l’emballage constitue une tromperie au sens de l’article L. 441-1 du code de la consommation.
Cliquez sur le lien.
Faire payer la sauce très abondante pour faire "bon poids" constitue une infraction qui relève aussi de l'escroquerie.
Combien de consommateurs y sont attentifs ?
Ce commerce doit se faire des couilles en Or puisque le poulet rôti est une des denrées les moins chères de ces établissements spécialisés, il devient difficile de vouloir sauvegarder nos petits commerces dans les villages si ces derniers se livrent à ce genre d'arnaque vis à vis de clients de plus en plus démunis à cause de la dégradation incessante du pouvoir d'achat.
Qu'en est-il des viandes de "luxe" à 35 euros le kilo, des denrées charcutières dépassant parfois 50 euros le kilos, les bénéfices de fin de journées ne sont pas négligeables.
J'ai partiellement effacé la raison sociale de l'établissement mais en y regardant de près les riverains comprendront vite.
Tracés de stationnement.
Là c'est du pas mal non plus, pour mettre le plus de véhicules possible sur une même surface on trace des emplacements de stationnement les plus restreints possible, sauf être filiforme et d'une taille de guêpe si chacun respecte les tracés, ce qui est loin d'être le cas ce qui pourrait justifier que quelques-uns prennent deux places - ce que je comprends même si des fois ça me gave de ne pouvoir stationner à cause de ça - on ne peut pas sortir de son véhicule.
Je me demande qui se responsabilise d'une telle connerie en ayant parfaitement conscience de l'absurdité de ces tracés.
Ces petites choses à la con qui nous pourrissent la vie de tous les jours.
En plus c'est commercialement contre-productif parce que si je ne peux stationner pour faire des emplettes je vais ailleurs.
Et puis préférer avoir un véhicule en pas trop bon état, les coups de portières de ceux qui sont seuls au monde c'est destructeur pour le véhicule et les finances, il n'y que les carrossiers qui en tirent bénéfices.
Vinci et autres.
Ces sociétés qui arnaquent officiellement les populations en faisant du chantage d'État.
Leurs projets c'est de "privatiser" certaines nationales, sous couvert de remise en état, qu'ils vont également faire payer.
Pour rappel, le gigantesque old-up d'État qui consiste à laminer l'automobiliste de taxes et PV obligatoires de toutes natures c'est supposément pour entretenir le réseau routier national, ce dernier est très dégradé dans sa majorité mais l'État, pour y palier, est prêt à céder aux voleurs la responsabilité de ces travaux jamais financés par ce que pourtant ça rapporte.
Et bien ça passe sans casser, les actions des gilets jaunes c'est aussi pour ça.
Et justement, Castaner semble responsabiliser les Balks-Blocs des dégradations, juste qu'il oublie de préciser que ces casseurs sont instrumentalisés par le gouvernement pour justement foutre la merde et le désordre afin de discréditer le mouvement "gilets-jaunes".
Je relaie ce mouvement.
Il est évident que les marchands de fantasmes ça attire quelques maires peu scrupuleux - de plus en plus nombreux mais les chèques sous la table ça aide - L'éolien c'est tout sauf de l'écologie, des milliers de tonnes de béton, des implantations sauvages à grands coups de chèques aux propriétaires des parcelles qui ne savent pas encore que le démantèlement de ces éoliennes en fin de vie sera à leurs frais.
Il est important de préserver ce qui reste de nature, surtout dans ce contexte.
Cette petite page pour expliquer un peu l'accumulation des conneries diverses qui exacerbent les gens, rend parfois désagréable tout en générant parfois des conflits, la société est loin d'être organisée, il est vrai que la notion de profit passe avant tout autre chose.
Pour réellement aider.
À l'occasion de mon anniversaire j'ai invité quelques internautes à participer, même très modestement, à une collecte en faveur des jeunes qui sont exclus de la société et de leur famille pour leur particularisme.
J'ai récolé zéro centime mais je n'ai pas d'incendie à faire valoir, je n'ai pas de balance truquée pour arnaquer de l'argent, je n'ai pas la puissance des grands groupes et sociétés d'autoroute, je n'ai que mes mots et mes livres.
Alors pour ceux qui le peuvent voici un lien, sur lequel vous cliquez, pour nous entraider entre humains, quelque soit la condition de cet humain, il n'existe aucune structure d'État qui pourrait garantir le bien-être de ces jeunes qui ont besoin de nous. https://www.le-refuge.org/
Bonne fin de journée à tous et à très bientôt pour autre chose.
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