Mais c'est quoi que c'est-y ce bordel !
C'est fou ce que d'infimes détails peuvent avoir comme conséquences.
Le 17 09 2018.
Rond point de l'Izoard.
Rue Pasteur.
Le 19 09 2018.
Rond point de l'Izoard.
Rue Pasteur.
Le 17 09 2018.
Rond point de l'Izoard.
Sans commentaire sauf peut-être acheter des lunettes à certains personnels.
Rue du Gal De Gaulle.
Tout le monde connait ces travaux incontournables.
De gros moyens pour de gros trous - mais à Briançon on a l'habitude - pour passer des tuyaux de chauffage, du moins tant que ça fonctionnera.
Des engins conséquents.
Des trappes de visites prêtent à être posées.
Sur des cavités de visite, on ne sait jamais.
Du béton et de l'enrobé.
Donc du lourd et supposément solide.
De l'enrobé posé sur un support qui va bouger mais je ne pense pas que les ingénieurs s'y arrêtent pas plus que le personnel exécutant se pose de questions.
Des caissons de visite.
Pour qui est un peu instruit de la résistance des matériaux et sait aussi à quoi ils vont servir ne manquera pas de s'étonner de cette incohérence.
En effet, des parpaings - creux ou pleins - qu'on utilise plus pour monter une grange que pour supporter un trafic urbain ça interpelle.
Pas tout le monde apparemment.
Ces matériaux si fragiles vont devoir supporter la couche de béton coulée sur une structure qu'on voit plus dans une charpente que sous une route.
Puis ils vont devoir supporter la couche d'enrobé de la chaussée.
Puis ils vont devoir supporter le poids des véhicules qui vont circuler dessus, c'est à dire des vélos, de la rigolade donc, des motos, plus sérieux mais toujours insignifiant, puis des voitures, là déjà c'est du plus lourd.
Puis des cars et des camions, le poids de ces véhicules est nettement supérieur à ce que de simples parpaings peuvent supporter mais à la rigueur on peut tabler sur la colle - expression professionnelle des maçons pour désigner du ciment.
Puis des engins divers de déneigement, de nettoyage - mais là ce n'est pas trop souvent donc ça passe - sachant que tous ces véhicules et engins sont en mouvement, donc génèrent des vibrations et des chocs sur la chaussées.
Comme en plus c'est tassé à la va vite, le tassement naturel, au fil des mois, va creuser ces remblais rapides.
Ce ne sera pas rebouché correctement mais à Briançon on a une spécialité, les bouchons d'enrobé à froid, quand bien entendu les finances de la ville permettent d'acheter ce précieux matériaux, donc s'y prendre dès le début de l'année quand le budget municipal n'est pas encore écorné par les diverses conneries que nos élus trouvent à longueur d'année pour gaspiller l'argent public de nos impôts.
Je me demande si un simple mur de parpaings est suffisant pour absorber ces contraintes incessantes au moins quinze heures par jour ?
Je ne doute pas un instant qu'avant peu de temps la chaussée va présenter des signes de fissures, puis d'affaissement, puis d'écroulement, bousillant de ce fait les véhicules qui sont dessus - donc en permanence dans cette ville en ruine - mais aussi les installations qui sont dessous.
Il s'appelle comment l'ingénieur ?
Maintenant je ne suis qu'un pauvre connard de citoyen insignifiant qui n'y connais rien du tout, je ne suis pas ingénieur et c'est bien dommage.
Je suis l'emmerdeur de service qui fouine pour trouver de quoi remplir mes pages de blog mais dans un sens ça m'arrange, ces désolantes installations vont me permettre d'en écrire d'autres plus croustillantes dans quelques mois, quand ça va commencer à se dégrader, ce qui arrive très vite en cette ville où rien n'est fait correctement.
Bon, d'accord, d'aucun diront que ça devient rengaine mes conneries de dénonciations débiles. Moi j'aime bien.
A suivre.
Bonne journée à tous.
Pour me rejoindre, continuer à me suivre et partager ce blog, inscrivez-vous à la newsletter ci-dessous.