Un Eté d'Enfer, un Automne Dantesque
La mégalomanie et l'intéressement génèrent des situations dont les responsables n'en subissent pas les conséquences.
Création de rue.
Pour qui ne sait pas encore, l'avenue René Froger va atterrir ici.
En plein centre de l'ancienne cour d'honneur de la caserne Collaud il va y avoir un rond-point mais on ne sait pas trop pourquoi faire, il aurait été plus adapté à cet endroit sauf que la folie du maire y construit la chaufferie bois qui va transformer le paysage de la ville qui ressemble plus à Beyrouth entre 1975 et 1985.
Cette avenue René Froger avait cet avantage de décharger la circulation de l'avenue du Général Barbot, là on fait tout le contraire, on canalise la totalité de la circulation dans cette dernière, l'hiver ça va être dantesque, avec les touristes, les lignes de bus urbains, les lignes de cars des vallées qui desservent le Prorel, les cars de touristes qui se garent un peu partout à l'arrache et les touristes déboussolés je sens que s'il neige autant que l'hiver dernier, si les carences municipales sont identiques à l'hiver passé, on va vers des situations jamais vues dans la totalité des Hautes-Alpes.
Pour bien mettre le bordel on a rétréci cette chaussée aux dimensions les plus restreignantes, s'y croiser à deux cars ou/et deux camions est devenu impossible actuellement, alors quand tout le trafic saisonnier d'hiver va passer là je pense que quelques automobilistes et riverains vont péter les plombs, les accrochages nombreux et les accident corporel en très nette augmentation.
D'autant que les travaux sont interrompus pour une durée illimitée, l'entreprise chargée des trottoirs de l'avenue Barbot ayant, d'après mes informations, déposée le bilan. C'est donc en l'état depuis des semaines avec toutes les conséquences qui en découlent.
Il a perçu une enveloppe de combien le maire pour avoir avalisé une telle connerie ?
Il est vrai qu'il a aussi signé, en qualité de responsable des finances du mandat De-Caumont, le surendettement de la ville par la construction du téléphérique du Prorel il y a maintenant bientôt 30 ans, ce qui a mis la ville au bord de la faillite, endettement qu'il a promis de réduire pour se faire élire en 2009 quand le mandat Bayrou a été invalidé.
Faire payer ses conneries par des générations de briançonnais c'est ce qu'on appelle du "socialisme".
Je sens que quand il va partir - s'il part, certaines rumeurs laissant entendre qu'il brigue un troisième mandat - la dette de la ville va la plonger dans le rouge total pendant cinquante ans.
Places de stationnement.
Je ne connais pas l'ingénieur qui a dessiné les plans ni qui a déterminé les dimensions des places prévues, il ne doit avoir qu'une voiturette de trois mètres sur un mètre cinquante cet homme, alors forcément les conséquences sont là, aucune voiture de dimensions normales ne peut se garer en sécurité, même à toucher les trottoirs, alors les nombreux véhicules modernes dépassant les cinq mètres sur deux vont être à la peine.
On ne sait pas encore, toujours est-il que les devis sont déjà dépassés, que la société aurait déposé le bilan ce qui laisse à supposer que pour en trouver une en urgence, qui finira ces travaux avant les premières chutes de neige, laisse à supposer que les exigences financières pour se faire vont atteindre des sommets, sur le dos des briançonnais bien entendu.
Et ça coute combien aux contribuables des débilités pareilles ?
Une vingtaine de places ridicules pour plus de cent logements prévus.
Le budget PV va exploser.
Franchement, en matière de dépenses inconsidérées on fait fort à Briançon, je sens que si ça continue la ville sera mise sous tutelle d'office, ce qui a déjà failli lui arriver.
Mal choisi.
La période pour fermer les rues les plus utilisées de la ville tombe pile-poil à la rentrée scolaire, Je sens que les mercredis de marchés vont aussi être dantesques.
Il va y avoir des RDV loupés, des gosses en retard, des salariés en retard, des services de sécurité sur les dents et énormément perturbés dans leurs déplacement d'autant qu'on a casé les pompiers à l'endroit le plus éloigné des potentielles interventions courantes.
Sans compter les accrochages, les énervements d'automobilistes qui peuvent en venir aux mains, bref, tout ce qu'un maire irresponsable peut faire pour mettre la pagaille dans une ville méconnaissables.
Les touristes sont écoeurés, ils le disent partout, dans les transports, sur la route où ils sont bloqués, dans les hôtels, dans les restaurants, il n'y a qu'à la mairie que leur mécontentement n'est pas entendu, il faut dire qu'en cet endroit pas grand chose n'est entendu, alors de là à être écouté !!!!
Et puis le maire il s'en fout, il n'écoute personne, il va dans le mur avec la ville mais persiste à satisfaire les investisseurs qui ont trouvé en lui, et les hectares de casernes devenus disponibles, des placements de rêve pour pas cher, du moins pour eux.
Que du bonheur.
Les utilisateurs des lignes intercités ne sont pas informés, pourtant bon nombre de briançonnais vont travailler dans la vallée de la Guisane, ce sont les oubliés mais à Briançon on oublie beaucoup de choses.
Les personnes âgées sont à la peine, celles qui sont handicapées aussi, non qu'il faille faire passer les bus là ou c'est devenu impossible mais répartir les points d'arrêt plus intelligemment aurait été mieux vu.
La Chaussée ce matin.
En espérant que ce soit terminé pour la rentrée.
Bricolage.
Connaissant le sens des sens interdits à Briançon il faut bien au moins deux panneaux, certainement réalisés par les enfants de la maternelle toute proche.
Ce qui n'empêche pas certains de passer quand-même mais je pense qu'un en mettant trois on devrait arriver à un réel résultat.
Indéterminé.
Par prudence il est préférable de ne pas ajouter la date de la fin des travaux, surtout si d'autres entreprises viennent à déposer le bilan.
Mais à propos, pourquoi elles déposent le bilan ?
Trois mois.
Voilà de quoi inquiéter les riverains et les usagers, je ne parle pas des transports scolaires.
Ces rues on les ouvre, on les referme, on les ouvre de nouveau, on referme, ça fait quatre ans que ça dure et ce n'est que le début.
Tout ça pour installer une chaufferie municipale polluante munie d'une cheminée d'usine des années 1930 qui va généreusement répandre, en centre ville, les particules qui vont bousiller les poumons des habitants.
Briançon ville climatique fait vraiment partie du passé.
Pour qui connait la rue du Moulin.
Que du bonheur, je pense que les pompiers vont prioriser l'endroit, il va y avoir des problèmes.
C'est là qu'est déviée la circulation pour au moins trois mois, pour les cars il n'est même pas envisageable de tenter s'y intégrer.
Les transporteurs locaux le savent, les transporteurs d'ailleurs je doute.
Pour les livreurs pressés je pense qu'il va y avoir aussi des problèmes.
Les semi-remorques qui livrent Leclerc et Carrefour, ils font comment pour s'y retrouver avec leurs 42 tonnes et leurs 18 mètres de long ?
Rue Alphand.
Troisième réouverture en moins de deux mois.
Qui gère l'exécution des travaux à la mairie ?
Putain, qu'est-ce qu'on rigole à Briançon.
Jaune, bien sûr.
Quoi mettre d'autre, il y a tellement de dégâts dans cette ville que seul je ne parviens pas à tout photographier.
Un Eté d'Enfer c'est un film de 1984 avec Thierry l'Hermitte et Véronique Jeannot, un Automne Dantesque c'est une réalité longue durée avec Gérard Fromm et des investisseurs divers, invisibles à l'écran, la scène est dans la rue.
Demain une balade en ville par les trottoirs, du moins ceux qui existent.
Bonne journée à tous.
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