Elections
Un tournant pour retour à la case départ.
Emanuel Macron.
La fusée politique poussée par le PS.
Il a réussi son pari, même mieux, il a dépassé le FN pourtant donné premier dans les sondages.
Mais les sondages !!!!
Il a racolé les déçus des partis, ce qu'il voulait et c'était une bonne stratégie, il est devenu un refuge.
Mais un refuge incertain, représentant la haute finance, le grand patronat et l'avidité financière de l'Europe, ses sympathisants lui ont signé un chèque en blanc qui risque de couter cher à la France, du moins aux français.
Attendre le deuxième tour et voir.
Marine Le Pen.
Un score très honorable mais loin des prétentions.
Personnellement je n'en suis pas étonné.
L'impression c'est celle d'un récipient qui ne peut contenir plus, il est plein et ça s'essouffle je le sentais depuis quelques mois.
Le FN est arrivé à saturation de sympathisants, le fondateur du FN n'y est pas pour rien.
Rien n'est perdu mais rien n'est gagné, les caméléons de la politique, n'étant pas à une contradiction, près vont faire la différence.
François Fillon.
Le petit garçon timide qui n'a pas les couilles de résister.
Il n'a pas plus résisté aux attaques débiles concernant son train de vie qu'il n'a su résister aux injonctions de Nicolas Sarkozy quand il en était le Premier Ministre.
C'est le Poulidor de la politique, il a besoin de se rassurer mais il est aussi aveuglé par des apparences.
Il est politiquement cuit et c'est tant mieux, quand on a pas de conviction, qu'on ne résiste pas, on n'a rien à faire à la tête d'un pays, une marionnette de moins entre les mains de la politique internationale.
Qui plus est c'est une lavette, qu'il choisisse personnellement de voter Macron au deuxième tour c'est son problème, qu'il fasse appel à ses moutons pour en faire de même dénote deux particularités.
- La première il considère ses moutons sympathisants pour des ignares incapables de prendre une décision et auxquels il faut prendre la main pour voter, tendance sociétaire généralisée depuis dix ans.
- La deuxième, des gens qui combattent ce qui les détruit et qui en redemandent prouve qu'effectivement ils sont conditionnés à obéir, obéir à un homme qui n'a pas de couille c'est assez lamentable.
La Droite est morte, elle s'est suicidé, ses membres politiques ne sont plus que des pantins se réfugiants chez l'un et chez l'autre, des fois qu'il reste des miettes à ramasser. Pitoyable.
Jean-Luc Mélanchon.
Il a mis une quantité énorme d'eau dans son vin pour le rendre buvable, et ça a marché.
Personnellement ce n'est pas ma tasse de thé mais je lui reconnais deux mérites.
Le premier de ne pas changer d'objectif politique, il reste à gauche même si la route est large.
Le deuxième c'est de ne pas donner de consignes de vote, il prouve par là qu'il est droit dans ses travers. Il responsabilise ses sympathisants, c'est leur faire honneur et les respecter, une rare qualité.
Les autres.
Ils se sont fait nettoyer comme de simples figurants, ce qu'ils sont.
Je me pose juste la question qui consiste à réfléchir sur l'opportunité de lever des impôts afin de financer des campagnes électorales couteuses pour des gens ne rassemblant même pas de quoi remplir une petite ville de campagne.
Passons pour Hamon et Dupont-Aignant qui le valaient, les autres n'ont fait que foutre la merde dans les esprits. Mais c'était voulu pour contrer le FN.
Il va falloir que les politiciens à venir réforment ce système dès lors qu'un potentiel candidat ne peut même pas dépasser 5%.
Mon opinion.
Qui n'engage que moi.
Il est à peu près certain que Macron remportera la présidentielle, non qu'il en soit capable mais il s'est entouré de toute la machine médiatique et financière pour ce faire.
Les grands gagnants de ces élections c'est d'abord la haute finance, puis le haut patronat puis les communautés qui sont derrière.
Le plus grand gagnant ce sont les médias qui ont élu, en se servant de la crédulité du peuple, le futur Président de la République.
C'est exactement l'image que j'avais de ce premier résultat, les lavettes nationales vont se coaliser pour refaire le coup de 2002, non pas mettre en place un bon élément pour gouverner mais se coaliser pour exclure la seule possibilité qu'il restait à la France de continuer à être la France.
Dans cinq ans il y aura eut tellement de magouilles qu'il deviendra quasi-impossible, par décrets et lois nouvelles, de changer un système qui ne s'appuie que sur la haute finance.
Sauf un coup d'Etat ou une révolution.
Un qui jubile, c'est François Hollande, il a réussi son coup, c'est le retour à la case départ PS sous un prête-nom.
A très bientôt, pour autre chose.