Tournée des rues de Briançon 7 - Place de l'Europe
Autre blog : http://francois.ihuel05.over-blog.fr/
Place de l'Europe
Place de l'Europe.
Au bout de la rue du Général Colaud.
Mais même sans préciser on aura tout de suite reconnu Briançon qui a des chaussées qu'on ne voit nulle part ailleurs.
D'ailleurs c'est bien simple, dès que quelqu'un arrive par quel que côté que ce soit, dès que les amortisseurs geignent on est sûr d'être dans cette belle ville si délaissée.
C'est même un signe distinctif.
En fait il ne suffit de ne mettre qu'une rue étalon pour connaitre l'état de toutes les autres.
Une institution locale.
Je suis persuadé que si je ne mettais pas les photos les gens extérieurs ne me croiraient pas, j'ai déjà reçu quelques messages en ce sens.
On pourrait douter.
Non, c'est bien la ville de Briançon perchée entre 1200 et 1350 mètres en France.
Région sismique (Modérément (Du moins jusqu'à maintenant)) ayant des effets surtout sensibles en cette belle ville.
Un privilège qui consiste à transformer les rues et routes en amalgames de diverses couches qui n'ont rien de géologiques, juste administratives et saisonnières suivant l'époque à laquelle on met de l'enrobé à froid.
Fondant l'été et odorant quelques jours, marcher la-dedans c'est le régal des moquettes pour qui oublie de se déchausser en rentrant.
Très pâteux l'hiver, à déposer de préférence dans des trous plein d'eau, également une spécialité du pays. (Voir quelques-unes de mes pages sur le sujet, nombreuses)
A déboucher tous les hivers au tractopelle. (Les dents de la pierre)
Passage souterrain.
Sous l'avenue de la république ou "Chaussée".
Qui relie la place de l'Europe à la place centrale et le secteur le plus commerçant de la ville. (Commerces artisants je précise)
Très peu utilisé, la presque totalité des piétons empruntant le passage du même nom au bas de la Chaussée pour le plus grand bonheur des automobilistes à certaines heures fatidiques et au risque de se faire renverser. (Déjà arrivé plusieurs fois mais tant qu'il n'y a pas de mort ce n'est pas grave)
Le sol n'est pas constitué d'une oeuvre d'art mais des restants de colle de l'époque où un revêtement "souple" avait été posé dans ce passage, sur le carrelage.
Certainement à cause des glissades d'hiver dues aux dépôts de neige si vite transformée en glace. (J'aurai l'occasion d'en faire quelques clichés après les premières neiges, mi-octobre si c'est précoce ou début janvier si c'est tardif)
Ça fait dégueulasse mais dans cette ville les riverains sont tellement habitués à tous ces désordres qu'ils ne les voient même plus, les touristes si.
Borne électrique.
Non qu'elle soit prise de tremblements dus à des chocs électriques mais elle renferme les prises de courant pour les exposants du marché hebdomadaire.
En fait elle n'enferme rien puisqu'elle est ouverte.
A remarquer le soins apporté à l'environnement de ce lieu, quelques salades briançonnaises, un revêtement douteux, une borne déplacée par accident mais collée à l'enrobée à froid sans avoir été redressée, c'est presque un symbole de la ville tous ces désordres innombrables qu'on trouve partout où on pose les yeux.
Culture de salades locales.
Sur pavés autoblocants.
La nature est bien faite qui a apporté sa touche personnelle et naturelle à la place de l'arbre qui se trouvait là il y a déjà un bon moment. (Il faut que je retrouve les photos)
Cabane provisoire définitive.
Qui ne me dérange aucunement, d'une simple caravane transformée en pizzeria rapide puis s'étant abritée de quelques éléments en bois pour enfin devenir un commerce de soirée très prisé des riverains et de quelques touristes de passage.
Ça fonctionne bien. Maintenant savoir comment est défini ce commerce à la chambre du même nom c'est peut-être autre chose.
Culture de salades.
Le long du soubassement de la Chaussée.
Certaines de qualité supérieure, celles qui poussent sous les grilles des bouches d'évacuation des eaux de pluie et de fonte.
Le soins apporté aux jointements de cette bouche qui ne doit plus évacuer grand-chose est très intéressant au niveau harmonie des différents éléments constitutifs.
Il serait dommage de détruire ces salades parfaitement inconsommables par un nettoyage qui doit se faire sentir sans espoir d'aboutir.
Entrée du parking.
Muni de ralentisseurs "FROMM" pour réduire la vitesse des automobilistes.
La gendarmerie n'ayant plus de personnels fatigués, les ralentisseurs ayant pris cette appellation (Gendarme couché) font défaut.
Gare des taxis.
Le sens interdit fléché laisse supposer que seuls ces véhicules ont le droit de s'y engager, si le véhicule gris est bien un de ces professionnels l'autre ne l'est pas mais comme la réglementation briançonnaise est d'une spécificité très compliquée et sélective il est impossible de savoir qui fait quoi dans la légalité.
Peu importe, ça ne me gène pas non plus, c'est juste pour justifier d'autres de mes pages sur le même sujet.
A noter qu'ici aussi on peint les trous, soit la peinture est épaisse et, couche après couche, on espère boucher les trous, soit le modèle de l'accès à la porte Dauphine s'est déplacé en bas de la ville.
Et toujours la salade quel que soit l'endroit où on pose les yeux.
Bas de la Chaussée.
Passage pour piéton plus avant cité.
On a ici, sur une petite surface, concentrée la presque totalité des désordres briançonnais.
Un trottoir, à vagues, constitué de plusieurs couches d'éléments divers, un trapon de visite d'égout de "traviole" et enfoncé dans le revêtement pour faciliter les accident piétonniers, des murs dégradés par les dents de la pierre mais dont l'entretient revient au propriétaire de l'immeuble, une grille d'évacuation des eaux de pluie et de fonte accusant un manque flagrant de "jointements", ce pour permettre aux eaux ruisselantes d'attaquer le revêtement plus facilement en amont, et des bordures de trottoirs attaquées par les dents de la pierre, le dégel est déjà loin mais avec du recul on attendra bien encore quelques hivers.
Pour agrémenter le tout un petit peu de salade briançonnaise pour faire écologique.
On a la même chose de l'autre côté.
Ce brave homme qui se détend a au moins l'avantage d'être entouré de végétation, la naturelle et celle soignée par nos jardiniers municipaux.
Pour finir.
Une poubelle de rue sans fond, bien pratique quand elle est pleine, juste appuyer dessus, le trop-plein se fait par les côtés.
Presque un GAG cette poubelle.
Bon allez, demain on se la fait cette rue du général Colaud.
Bonne soirée à tous.
Si vous désirez recevoir mon blog automatiquement, inscrivez-vous à la newsletter, bandeau droit du blog.