Depuis le temps que ça dure
Un investissement lourd, mais moins
que des décennies de problèmes
Si j’étais Président de la République
Si j’étais président de la République, parmi les toutes premières mesures que je prendrais, il y en aurait une que beaucoup trouveraient folle, mais qui serait pourtant l’une des plus utiles et des plus durables : l’enfouissement total des lignes électriques en France, y compris les très haute tension.
Ce qui est faisable, il suffit d'en avoir la volonté politique, parce que ce sont des gros travaux, qui finalement sont utiles, voire indispensables.
À chaque tempête, on nous annonce des dizaines de milliers de foyers privés d’électricité, des villages isolés, des services à l’arrêt. On envoie des équipes de dépannage dans des conditions épouvantables, et pendant ce temps-là, des familles grelottent dans le noir.
Et tout cela, pourquoi ? Parce qu’on continue à suspendre au vent et à la pluie un réseau qui date d’un autre siècle.
L’enfouissement, ce ne serait pas seulement une question de confort, mais un véritable projet national. Des milliers d’emplois directs et indirects seraient créés : ingénieurs, terrassiers, électriciens, logisticiens, fournisseurs de matériaux. Des filières locales revivraient, et notre jeunesse aurait enfin du travail utile, concret, durable.
Ce serait aussi une façon de rendre sa beauté à la France.
Nos campagnes, nos montagnes, nos villages seraient libérés de ces forêts de pylônes qui balafrent le paysage. On verrait à nouveau les vallées, les forêts et les plaines sans ces cicatrices de métal.
On me dirait sans doute que c’est trop cher. Mais combien coûte chaque tempête, chaque réseau arraché, chaque opération de secours ? Combien de milliards gaspillés dans des dépenses futiles pourraient servir à bâtir un pays plus solide, plus beau et plus sûr ?
L’argent existe. Il manque juste la volonté et la vision.
Si j’étais président, je ferais de cette idée un chantier national, au même titre que les grandes réalisations d’après-guerre. Pas une lubie, mais une politique de bon sens : prévoir au lieu de réparer.
Parce que gouverner, ce n’est pas attendre que tout casse pour intervenir, c’est anticiper. Et redonner de la dignité au mot “service public”.
La lumière c'est aussi, au parlement.
Bonne journée à tous.
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