Un autre monde commercial

À se demander si c'est réel

Parapharmacie.

Ayant été agréablement surpris de la qualité d'un produit et de sa praticité pour remplacer un bandage sur un membre dans un contexte médical particulier, j'ai sollicité la pharmacie pour en avoir, c'est faisable mais uniquement sur commande au prix de 21,81 euros.

Curieux et utilisateur des commerces en ligne, pour palier les déficiences des commerces locaux, j'ai fouillé pour savoir si des fois se le faire livrer au lieu de galérer en centre ville ne serait pas mieux.

J'ai trouvé des tas de sites mais peu pour le produit spécifique que je veux.

Un toutefois intéressant parce que c'est disponible, au prix sensiblement identique à la pharmacie locale, au délais de livraison compliqués mais surtout au tarif transport nettement prohibitif, à se demander d'ailleurs ce qui justifie de passer par DPD pour un produit pas plus grand qu'une revue.

Mon commerce en ligne.

Comme souvent je regarde alors sur AMAZON si des fois ce secteur commercial est aussi de leur ressort, surpris que ce le soit je suis également surpris du prix alors que par définition AMAZON c'est un peu plus cher que le tarif courant pour des produits de qualité, j'en exclus les produits importés de Chine qui représentent 30 % de ce qu'ils vendent.

Comme je suis client "PRIME", forfait de livraison nettement moins cher que de consommer de l'essence, payer du stationnement et perdre du temps dans les encombrement pollués, le port est "gratuit", du moins inclut dans ce forfait de 6,99 euros par mois.

Vu que je suis livré dans les 24 heures, 48 heures tout au plus, c'est appréciable bien qu'hélas ça pénalise le commerce local. 

C'est aujourd'hui un peu ce qu'a été l'émergence des grandes surfaces dans les années 1960/70, une concurrence difficile à contrer.

D'aucun va me dire que ceux qui y travaillent sont exploités, au horaires difficiles et aux cadences "infernales" (comme me l'a sorti une fois un délégué CGT à la RATP), juste savoir que ça emploi des milliers de personnes, ce qui, dans un contexte politique / emploi difficile, n'est pas un luxe, un palliatif aux entreprises qui ferment les unes derrières les autres, étranglées par les taxes et la concurrence étrangère.

Le sujet est tout autre, c'est juste pour démontrer que même les commerces en ligne ont parfois des choix de livraison qui achoppent, parce que payer 40 euros pour un colis de 150 grammes pas plus grand qu'une revue ça interroge.

Bonne soirée à tous.

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