Anachronisme Briançonnais
Entre dépenses inconsidérées
et économies pénalisantes
Ça laisse rêveur.
Voilà des mois que les bâches, de la toiture du bâtiment qui abrite la police municipale, sont en place.
Enfin en place il faut le dire vite, parce que le vent les a sérieusement chahutées, on se demande même pourquoi mettre des bâches si leur disposition favorise l'écoulement des eaux de pluie par en dessous, une bizarrerie qu'il faudra m'expliquer, mais à Briançon plus rien ne m'étonne.
Alors qu'on apprend en permanence des dépenses nouvelles, on se demande quel budget est alloué à l'entretien des bâtiments de la ville, ceux existants bien entendu, pas ceux en construction.
Ça va bien avec l'état désastreux de pas mal de rues de la ville, la rue de la Libération venant s'ajouter à cette triste liste, puisque la réfection de la rue de la République, il y a peu, s'est arrêté à la frontière de la porte d'Embrun, il n'y a pas assez d'argent pour financer une réfection complète, c'est la tradition briançonnaise des travaux puzzle, quand on a fini une rue il faut recommencer (mais des décennies après) puisque ce qui a été fait au début est déjà dégradé, exemple la route de Grenoble.
Comme on dit vulgairement il ne chie pas la honte le maire de Briançon à laisser une telle navrance.
Financement de vélos électriques.
Sur le fond l'idée est excellente, sur la forme je me dis que ces dépenses pourraient être mieux allouées en faveur de ce qui en a besoin ; et puis louer des vélos c'est bien, mais pour rouler sur des routes dangereuses, à l'état douteux, pour ne pas dire désastreux pour certaines, c'est un peu une gageure.
Parce que depuis qu'on avance que le briançonnais est une terre de vélos on se demande s'il n'y a pas que la terre, parce qu'en ce qui concerne les pistes cyclables, les vraies bien entendu, c'est plutôt la misère.
Pourtant le président de la CCB, qui est aussi le maire de Briançon, puis d'autres casquettes qu'il doit avoir du mal à assumer les journées n'ayant que 24 heures, promet une rallonge prochaine pour l'achat d'autres vélos ; il est vrai que ces derniers se louent, pas comme les bâches du poste de police municipale, alors forcément quand on gère seul des finances, dont personne ne connait les réels comptes puisque qu'il refuse de les rendre publiques (les réelles dépenses, pas le graphique rigolo présenté), on sait ce qui est prioritaire et ce qui ne l'est pas.
Ça ressemble furieusement au fonctionnement de M Macron, il est vrai que M Murgia est une girouette, se tournant vers ce qui est le plus avantageux fonction de la température politique de là-haut.
Une suite prochaine certainement, je serais curieux de découvrir ce que vont devenir ces fameux vélos, vu ce qui se passe un peu partout on risque d'en retrouver dans la Guisane, ou dans la Durance, ou autres torrents, ici ce n'est pas ce qui manque.
Bonne soirée à tous.
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