Bouchées ou affaissées

Publié le par François Ihuel

 

Un virus routier sans doute

 

Bouchées ou affaissées
Bouchées ou affaissées

Réfection récente.

Du moins une partie de l'avenue parce qu'il n'y a pas assez d'argent pour tout refaire, alors on fait des pansements, la municipalité c'est l'infirmière des urgences qui peuvent attendre.

Pour bien réaliser j'ai aussi mis le lien d'une petite vidéo, ci-dessus, parce que plus ça tape plus ça se dégrade, plus ça se dégrade et plus ça tape, la boucle est bouclée.

C'est l'avenue du Général de Gaulle à auteur du parking de l'hôtel Vauban.

 

Bouchées ou affaissées
Bouchées ou affaissées

Abandon chronique.

Ça fait bien deux ans que la bouche d'évacuation des eaux de pluie est bouchée, sur quelques-unes de mes pages antérieures j'en fais état, d'ailleurs dans cette ville c'est bizarrement aux passages pour piétons qu'on a le plus d'accumulation d'eau de pluie, ou de fonte, à croire qu'il faille impérativement, soit prendre un bain de pieds, soit contourner l'obstacle.

 

Bouchées ou affaissées
Bouchées ou affaissées

Rue Centrale.

Le revêtement n'est pas si ancien, toutefois les bouches d'égout, où du moins les regards pour accéder au réseau de conduits d'évacuation des eaux, de pluie ou usées, ont tendance à s'affaisser.

Le sol serait meuble que j'en déduirais que c'est le poids des éléments ; ce n'est qu'un défaut de conception, d'une part pas de sous-couche suffisante pour compenser le tassement et le poids des véhicules, d'autre part la mauvaise qualité des structures de support de ces éléments routiers.

 

Bouchées ou affaissées
Bouchées ou affaissées
Bouchées ou affaissées
Bouchées ou affaissées
Bouchées ou affaissées
Bouchées ou affaissées
Bouchées ou affaissées

C'est dans tout le briançonnais.

À croire qu'il y a un virus routier qui ronge les soubassements.

Les avantages, pour les autorités, c'est de faire des économies en finançant à minima ce qui pourtant devrait durer, surtout sous nos latitudes de grosses variations de température et d'accumulations de neige et de glace. 

Les revêtements routiers sont normalement adaptés à l'environnement dans lequel ils sont utilisés, mais il faut aussi de la préparation, c'est-à-dire créer un lit d'empierrement afin que la chaussée ne se dégrade pas, ensuite il devrait y avoir un revêtement qui permette à la chaussée de "respirer", du moins d'être en capacité d'absorber une partie des eaux pour que le terrain ne se dessèche pas, phénomène bien connu des géologues et des constructeurs sérieux qui prennent ces critères en compte, un sol sec entrainant un affaissement néfaste à ce qui est dessus.

Les chaussées qui se craquèlent en sont une des conséquences, surtout que le revêtement est ridiculement fin pour l'usage qu'on lui destine, là encore économies de bouts de chandelles puisqu'il faut réparer souvent (quoi que dans nos contrées on laisse se dégrader) alors qu'un revêtement adapté résiste.

C'est évidemment très accidentogène mais je doute que ce soit la préoccupation des autorités civiles, il y a les assurances pour les dégâts, la sécurité sociale pour les blessés et les assurances obsèques pour les morts.

Bien sûr il y a le coût, on ne peut en même temps dépenser dans le superflu et financer l'indispensable.

Maintenant je rassure les briançonnais, c'est partout pareil parce que les impôts, qui à l'origine sont destinés d'abord aussi à la voirie, sont détournés pour autre-chose de moins utile mais de plus figuratif, sauf que l'image d'une ville, d'un département, d'une région, ce sont aussi les infrastructures.

Quand j'aurai cessé de travailler je vais m'atteler à faire un état des lieux précis des carences locales, c'est un travail de titan mais ça va valoir le coup, l'image touristique ce sont aussi les infrastructures, et là la CCB va en prendre plein la gueule, comme on dit vulgairement.

 

Bouchées ou affaissées
Bouchées ou affaissées
Bouchées ou affaissées

Dégagement d'arrêt des bus.

Là c'est au Prorel mais c'est un peu partout la même chose, sauf aux endroits, nombreux dans les vallées briançonnaises, où n'y a ni dégagement ni signalétique spécifique, ce qui nous ramène à la fin de l'article précédent.

J'avais attiré l'attention des services concernés il y a deux ans, puis l'an passé, en dehors de quelques pelles d'enrobé à froid, une spécialité briançonnaise, rien n'a été fait pour éviter cet affaissement, il est vrai que c'est plutôt conçu pour stationner des bicyclettes, pas des véhicules de plusieurs tonnes alors que c'en est la destination.

Les véhicules ayant un  porte-à-faux de deux ou trois mètres sont à la peine, de "taper" le trottoir les esquinte et esquinte aussi les bordures, d'ailleurs à cet endroit les "cicatrices" de trottoir sont légion.

Sachant aussi que le déneigement n'est pas une priorité, du moins le déglaçage, les chutes de piétons sont incomptables, je dirais bien que c'est une honte mais pour ça il faudrait que ça s'adresse à des gens qui ont la notion de la honte et de leurs responsabilités, ils n'ont ni l'une, ni l'autre.

Toutes ces petites conneries briançonnaises qui nous pourrissent la vie.

 

Bouchées ou affaissées
Bouchées ou affaissées

Hors sujet.

En me déplaçant dans la rue Centrale, cherchant ce qu'on ne trouve plus d'abordable en ces lieux, je ne pouvais éviter de relever quelques prix de vitrines, un blouson en jeans à 189 euros ça fait cher le mètre carré de tissus, d'autant que c'est du basique passe partout.

Une paire de pompes à 475 euros on atteint des sommets pour une petite ville de salariés comme la nôtre, soit plus du tiers d'un salaire de smicard, on peut comprendre que d'acheter sur Amazon soit tentant.

Il y a peu je cherchais justement des chaussures, n'ayant pas trouvé autre que du chaussant à bas prix ou style "tennis" - ou "basket" - j'ai commandé sur Amazon qui m'a livré le surlendemain, des chaussures de qualité, en cuir, du même style que les croquenots de cette vitrine, pour le cinquième de ce prix et sans avoir à trouver de la place pour me garer et sans financer un impôt de stationnement obligatoire.

Pourtant j'ai cherché, puisque je voulais aussi un pantalon velours fines côtes également introuvable à Briançon, d'ailleurs un commerçant m'a dit que ce n'était plus la saison, puisque fin janvier on prépare l'été.

J'irai donc chez BONOBO, à Gap, pour en trouver un.

Il est vrai que les commerçants de Briançon sont à la peine, une ville entravée, des taxes démentielles, il faut vraiment être natif du pays pour persévérer gagner de l'argent dans le commerce.

D'ailleurs les touristes ne manquent pas de s'en plaindre, des tarifs immobilier explosifs, des locations au prix dépassant l'imaginable, des forfaits de ski rébarbatifs, on peu comprendre qu'en quinze ans on en ait perdu la moitié.

Mais il ne faut pas le dire, ce n'est pas de la bonne publicité ; en fait la publicité est dans l'état de l'environnement et des infrastructures, pas besoin de mes lignes pour en souligner les navrances.

Chez nous il neige plus souvent sur la merde.

Bonne soirée à tous.

 

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