L'Église, ses contradictions. (Partie 1)

Publié le par François Ihuel

 

Éclairer ce n'est pas seulement avec de la lumière

 

L'Église, ses contradictions. (Partie 1)

1962.

J'avais 12 ans et je faisais ma communion solennelle, époque assez difficile familialement, passage très sombre de mon enfance (Voir mon livre "Onze métiers — Cent galères" tome 1).

Après 6 années de catéchisme, que je suivais assidument, j'étais dans cette période de l'enfance où l'on enregistre tout jusqu'au moindre détail, maintenant c'était dans les années 1950, une toute autre éducation et surtout un autre contexte social.

La religion, à cette époque, c'était assez obscur pour moi, et c'est justement l'intérêt d'une religion, d'être obscure et imaginative, l'homme à besoin de réflexions et de mystères, ça permet de garder des interrogations sans réponse autre que de croire à ce qui nous est inculqué.

Je prenais donc pour argent comptant la presque totalité de ce qu'on me mettait dans le crâne, mais n'est-ce pas là l'objectif des adultes que de farcir les cerveaux juvéniles du maximum d'informations !

C'est très bien, sauf que si l'on peut influer de façon positive on influe aussi de façon négative, ce qui va déterminer la vie adulte de ces enfants.

 

L'Église, ses contradictions. (Partie 1)

Quatre ans plus tard.

Alors que j'ai seize ans je suis aux scouts de France, il faut dire que les préceptes religieux qui m'ont été imbriqués dans le crâne font que je me consacre corps et âme à vouloir dispenser autour de moi le bien et le réconfort, quoi de mieux que le scoutisme (du moins à cette époque) pour partager et aider.

Là encore je crois dur comme fer à une sorte de mission qui consiste à s'aider mutuellement afin d'aider d'autres moins lotis, même si la période 1961/1963 que j'ai traversée a été pour moi une des épreuves les plus difficiles à vivre de mon existence.

Mais il y a mon curé qui est un homme formidable ayant beaucoup marqué mon enfance, ses conseils et ses leçons m'ont été utiles, d'ailleurs je suis resté en contact avec lui jusqu'à son décès, en 2010, à l'âge de 88 ans.

Pourtant déjà cette période scout m'a fait douter de certains principes auxquels je croyais sans faille, à cause de failles justement et c'est là que le premier doute m'a traversé l'esprit. (Voir mon livre "Onze métiers — Cent galères" tome 1)

Toutefois, trop jeune encore pour réaliser l'incongruité de certaines situations, mais surtout de certains faits, j'ai passé outre en prenant ces situations pour un détail incontournable de la vie.

La même année je rencontrais de nouveau mon curé pour me renseigner sur le sacerdoce et la possible admission au petit séminaire.

 

L'Église, ses contradictions. (Partie 1)
L'Église, ses contradictions. (Partie 1)

Parc de la Theuillerie à Ris Orangis.

Ce parc je le connais par cœur, j'y venais souvent jouer, avec les copains mais surtout seul, mon côté introverti qui commençais à prendre sa place en moi, conséquence surtout des épreuves d'enfance subies dans les années précédentes. (Voir mon livre "Onze métiers — Cent galères" tome 1)

Le petit séminaire, maintenant disparu, s'y trouvait, le père Robinault (photo), mon confesseur, protecteur et guide, m'y avait déjà emmené pour diverses tâches incombant au jeune scout que j'étais, cet homme, simple mais consciencieux dans son sacerdoce, à été mon repère durant des décennies. Il m'a envoyé pas mal de courriers et cette photo prise dans une église de "Le Cannet" au-dessus de Cannes, là où il exerçait après avoir quitté Ris Orangis. 

Plus avant c'était le père Boss qui se chargeait de mon catéchisme, du moins dès avril 1961 quand nous avons quitté Paris pour être relégué dans cette petite ville de Ris Orangis qui était encore à la campagne ; ça a bien changé depuis. Ce prêtre à l'ancienne, au coup de pied au cul facile et à la taloche svelte, était rigide, toujours en soutane il faisait partie de cette tradition religieuse qui disparaissait déjà, effet Jean XXIII et plus tard conséquences du concile Vatican II en 1962.

Très jeune encore, mais toutefois assez mature pour réaliser certaines choses, j'avais de la religion ce que j'en avais appris, mais aussi ce que j'en devinais inconsciemment, surtout le fait de rester célibataire, mon tempérament, dit et vu contre nature par les ignares et les homophobes (on reviendra sur ce terme bien plus loin dans cette page, ou la suivante parce qu'il y a beaucoup à écrire), s'accordait donc parfaitement à ce célibat imposé, bien que ce ne soit pas dans les préceptes catholiques supposés d'origine que cette obligation est née.

Pourtant le doute s'est vite installé en moi, les premiers jours ont été décisifs alors qu'on m'enseignait avant tout les interdictions et obligations, tôt sexuellement actif je ne me retrouvais pas dans ces dispositions, toutefois, pour essayer, mais surtout comprendre et m'habituer, je me suis plié à ces restrictions diverses en me rendant cependant compte que ce qui était préconisé était loin d'être appliqué, en fait entre se plier aux règles et les mettre en pratique il y a un gouffre.

Pourtant je ne suis pas resté longtemps dans ce séminaire, ma bougeotte et mon tempérament fougueux ne s'accordant pas aux restrictions austères de cette vie sacerdotale possible, je ne savais pas encore qu'à peine une année après j'allais me retrouver dans un contexte totalement différent et en parfaite contradiction d'avec ce que je pensais ma voie, puisque je me suis retrouvé être "acteur" de cabaret de nu intégral à Pigalle dès juillet 1967. (Voir mon livre "Onze métiers — Cent galères" tomes 1, 2 & 3)

Là j'ai retrouvé des gens d'église mais dans un tout autre contexte.

Toutefois je suis resté en contact avec mon curé de Ris Orangis, fort de ses conseils et de ses sermons je suis également resté fidèle à la religion, mais de loin, en aidant comme je l'ai toujours fait depuis mes années d'enfance, surtout dans la zone de Nanterre. (Voir mon livre "Onze métiers — Cent galères" tome 1)

 

L'Église, ses contradictions. (Partie 1)

Les devoirs religieux.

À force d'entendre, au catéchisme surtout, qu'il y a des pauvres et qu'il faut aider les pauvres, en qualité de scout, au service des pauvres qui en est un des principes, j'ai partagé avec ces derniers le peu que j'avais, surtout qu'à la maison, dans les années 1950, mais surtout au début des années 1960, ces conditions m'affectaient directement, quand on sait et qu'on a vécu ce qu'est de manquer on comprend mieux les nécessités indispensables d'autres encore plus mal lotis, bien autre-chose que les assistants d'aujourd'hui qui ont le ventre plein et la sérénité d'avoir un toit, du chauffage et des commodités pour pouvoir consacrer du temps aux "pauvres".

Il n'y a que ceux qui manquent qui savent ce qu'est manquer. L'assistanat ce n'est pas tant de donner, c'est surtout savoir comment donner, il ne suffit pas de tendre un bol de soupe ou quelques bons d'achats, il faut aussi avoir de la compassion, pas comme un emploi rémunéré mais comme une urgence qu'il faut comprendre.

En principe c'est aussi la vocation de l'Église que de s'occuper des plus démunis, les exemples sont foison même si sur le tard on aurait découvert des malversations de gens jusque là insoupçonnables, sauf que c'est à la Justice de trancher, pas à l'opinion publique un peu trop à l'écoute des médias désinformateurs et des ragots en tout genre. 

Le ventre vide j'ai connu, aussi il m'est plus facile de comprendre que ceux qui n'ont jamais manqué, la religion m'a aidé, pas l'Église, je précise, mais la perception que j'avais de la religion à l'époque.

Longtemps j'ai pensé que les divers édifices religieux étaient financés par les dons, même si jusqu'en 1901 ils l'ont été en partie par l'État, je m'imaginais une Église pauvre d'être au service des pauvres, même si les processions religieuses affichaient plutôt une forme d'opulence, surtout au Vatican de l'époque avec baldaquins et parures garnies de bijoux et de pierres précieuses, ce qui déjà détonne d'avec les préceptes de pauvreté et les sacrifices qui en résulteraient. 

 

L'Église, ses contradictions. (Partie 1)

Tiare pontificale.

Son Histoire serait trop longue à exposer dans ce titre, aussi je passerais sur ce qui l'entoure (ou plutôt les entourent, il y en a eu plusieurs) et les motivations plutôt étranges qu'elle justifiait.

Depuis longtemps je me suis posé la question de savoir pourquoi l'Église prêchait la pauvreté alors qu'elle se vautre dans le luxe et l'opulence, ce contraste social et financier flagrant semble pourtant satisfaire les centaines de millions de fidèles (1 378 000 000 à ce jour, sans compter la totalité des chrétiens au nombre de 2 200 000 000, catholiques compris).

Maintenant qu'on se rassure, toutes les religions ont un patrimoine colossal et des finances éhontés comparativement à leur préceptes, en fait l'argent des religions c'est l'argent que les pauvres n'ont pas parce qu'ils croient à la rédemption si leur obole est généreuse, à leur niveau, et répétitive.

La tiare pontificale Paul VI l'a refusé, pour des raisons d'étique, plutôt anachronique quand on lit un peu l'Histoire de ce pape et de son pontificat qui a été entaché de multiples malversations financières, surtout aux USA, ce qui est aussi certainement la cause "accidentelle" du décès prématuré de jean-Paul 1er qui voulais naïvement faire du ménage dans les finances de l'Église. (plusieurs livres sur le sujet mais pas tous crédibles)

Quand on découvre les richesses de l'Église, que ce soit en immobiliers, en parures, tableaux au prix exorbitants, voire impossible à chiffrer, placements et actions diverses, ne serait-ce que la tiare incrustée de joyaux sertis dans de l'or, on se dit que le Christ prêchant la pauvreté et l'abnégation c'est du lointain souvenir tout juste bon à être incrusté dans les jeunes têtes des enfants de catéchisme.

Maintenant on ne va pas demander au pape de voyager à dos d'âne, en sandales et en toge sale, la représentativité du pouvoir, quel qu'il soit, passe par l'étalage de richesse pour en mettre plein la vue à ceux qui justement en sont à l'origine, encore un paradoxe mais dans ce domaine ce n'est pas ce qui manque.

Le plus beau c'est que les préceptes religieux sont tous à proclamer la délivrance, la paix et la prospérité pour tous, promettant l'avenir radieux annoncé par les écritures, sauf qu'il n'y a pas de date.

Il y a peu encore j'ai vu quelques "nigauds" frigorifiés au bord de la Durance à mettre en avant leur fascicule, je me suis arrêté pour leur poser quelques questions qui visiblement les ont dérangé, leur disant que depuis plus de 2000 ans qu'on nous promet le paradis on ne nous offre que l'enfer.

Mais c'est valable pour toutes les religions.

 

L'Église, ses contradictions. (Partie 1)

La religion c'est la lumière.

Pas trop difficile de se référer à ce qui est évident, encore qu'il faille expliquer ce qu'est la lumière et ce qu'est la matière, en fait c'est la même chose, pour le comprendre il faut lire et étudier, mais surtout s'interroger et approfondir les causes de notre existence, puisque tout est lié.

J'ai personnellement une conception moins savante que celle des "spécialistes" du cosmos, parce que rien ne se sait réellement et tout se remet en question un jour ou l'autre.

Je vais, en quelques lignes, m'éloigner du sujet de cette page, pourtant il est important de l'écrire puisque ça va nous ramener à ce sujet par une voie autre que celle supposée la bonne.

Depuis près d'un siècle l'hypothèse d'un Big-Bang semble faire l'unanimité parmis les scientifiques, en ce qui me concerne je n'y crois pas mais ça n'engage que moi, parce que me parler de l'expansion de l'univers c'est comme tenter de m'expliquer qu'un train ne roulerait que sur une seule roue, cette simplicité m'étonne et m'agace un peu parce qu'on s'appuie sur des mesures incohérentes qui feraient que l'univers aurait des "limites".

Déjà il y a une explication personnelle qui fait que parler de limites sur ce qui ne peut l'être c'est anachronique, puisque l'infiniment grand n'existe pas plus que l'infiniment petit, tout est une question de perspective et d'environnement à une échelle dite, comme dans l'univers il y a une multitude de dimensions, qu'on ne connait pas mais qui se devinent, en cherchant un peu dans son cerveau on découvre ce qui motive la création et la disparition.

La matière, à l'échelle de nos connaissances et de notre milieu humain, c'est ce qui constitue le socle de notre existence, une planète habitable (du moins à notre niveau mais je ne vais pas rentrer dans les détails parce que cette page va devenir infinie, elle) appartenant à un système solaire qui appartient à une galaxie appartenant elle-même à un amas de galaxies qui compose des cordons d'amas de galaxies qui s'étendraient sur environ 13,5 milliards d'années lumières, des dimensions colossales qui dépassent notre entendement puisque nous sommes réduits à ne nous situer qu'à une infime partie de la plus infime partie de cet univers. 

Si j'entends bien les scientifiques l'univers serait l'explosion d'un concentré d'énergie, de plusieurs milliards de milliards de degrés, qui n'aurait pas été plus gros qu'une partie d'un atome, du moins tel que nous nous le définissons à notre échelle, puisque l'infiniment grand n'existe pas plus que l'infiniment petit, j'ai déjà effleuré le sujet dans une page antérieure.

Déjà nous ne nous réduisons qu'à placer le point du big-bang à une inconnu, on nous parle d'expansion de l'univers sans connaitre l'origine, laissant entendre que les 13,5 milliards d'années que nous connaissons seraient ce qui nous est le plus éloigné visible, et encore, visible avec des télescopes sophistiqués à des prix exorbitants. 

Comme la terre est ronde (désolé pour les platistes) de l'autre côté il y a aussi 13,5 milliards d'années lumières, ce qui en fait donc 27 supposément visibles, plus loin cette lumière ne nous est pas encore parvenue, et ne nous parviendrait jamais puisque d'après des théories l'expansion serait plus rapide que la vitesse de la lumière passée une certaine distance, sauf si l'univers, toujours d'après les scientifiques, venait à se rétracter jusqu'au supposé Big-Crunch.

Ma définition de l'univers c'est que l'infiniment petit est également l'infiniment grand, tout est une question d'échelle, de relativité et de dimensions, ce qui fait que les dimensions s'annulent en formant une spirale multidimensionnelle qui revient sur elle-même, formant de ce fait ma théorie que l'infiniment grand c'est aussi l'infiniment petit, c'est aussi simple que cela mais je doute que ma théorie intéresse le plus insignifiant "scientifique", scientifiques qui comme moi se basent sur des déductions personnelles pour en faire des réalités, partagées entre-eux, mais qui sont en permanence remises en cause.

Aujourd'hui nous avons la même vision de l'univers que les "scientifiques" des siècles passés l'avaient de notre système solaire, ramenant à notre échelle ce qui nous dépasse par manque de connaissance.

 

Extraterrestre imaginatif

Extraterrestre imaginatif

Rien à voir avec les religions ?

Pas si sûr mais il faut moduler.

À notre échelle, connaissant ce qui nous compose, étant limité par notre environnement galactique, on ramène à nous la potentielle existence d'extraterrestres à nos connaissances, hors, comme déjà écrit plus avant, nous ne connaissons que trois dimensions fondamentales, du moins fondamentales pour nous mais pas pour une possible entité d'une autre dimension, ce qui nous échappe totalement parce qu'on n'imagine pas une autre forme existentielle que celle purement organique, les recherches spatiales à ce sujet se basent d'ailleurs sur cet unique définition, comme s'il ne pouvait pas y avoir une, ou d'autres, forme existentielle absolument insoupçonnable et inimaginable.

Pourtant, ce qui est à l'origine des multiples religions c'est un point commun, l'inconnu qui a laissé dans nos cerveaux la conviction qu'il y a autre chose, autre chose qui est bien réel mais absolument inaccessible pas plus que pensable physiquement, là d'ailleurs la raison fondamentale de l'esprit unique qui est à l'origine des religions.

Après, l'humain ayant besoin de sensationnel, de mysticisme, mais aussi de repère impalpable pour que ça reste obscur et insondable, se sont trouvés des messagers divers à travers lesquels ils ont cru, et croient encore, le retour du dieu sauveur.

De là l'élaboration du livre de la Genèse qui sert de socle aux religions les plus répandues, ne connaissant pas ce qui a fait de nous ce que nous sommes il a fallut, dès que le cerveau humain fut assez évolué pour réfléchir, créer un créateur, cette entité dont je fais état plus avant mais certainement d'une autre dimension et de toute façon absolument impossible à cerner, d'où les multiples écritures dont beaucoup douteuses et de toute façon remaniées au fil des siècles suivant que ça sert telle ou telle cause.

Le Christ seraient venu sur terre pour racheter les péchés des hommes, il a bien fait de venir avant, ce serait maintenant que la tâche le ferait abandonner tellement le monde est pourri et les dissensions incalculables. 

Il en est de même pour le prophète musulman, et les autres "envoyés" divers qui n'ont pas laissé de trace.

L'intelligence c'est de l'énergie, rien ne se crée, rien ne se détruit, tout se transforme pour revenir et repartir, que ce soit à la plus petite échelle connue qu'à la plus grande. La conscience, qu'on pourrait assimiler à l'âme de la bible, ne se détruit pas plus que les atome qui nous composent, juste qu'à un moment donné il faut laisser la place à cette transformation pour renaitre de sa disparition ponctuelle à une échelle dite, la seule que nous connaissons puisqu'il nous est impossible d'appréhender les autres.

La mort, telle que nous la définissons, c'est seulement un changement d'état, de la matière mais aussi de l'énergie qui nous compose, surtout sachant que la matière c'est de l'énergie mais concentrée à un tel point que ça devient "rigide", la cohésion des éléments énergétiques qui, du fait de la gravité, ne peuvent se dissocier.

Dans l'univers, si grand d'être si petit, nos connaissances nous ont fait découvrir les trous noirs, ces éléments invisibles qui sont tellement concentrés que même la lumière ne peut s'en échapper, mais il faut savoir que les trous noirs sont la cohésion (le ciment en quelque sorte) de l'énergie à l'échelle cosmique, exactement comme l'énergie qui nous compose ne peut se dissocier.

Sans trous noirs il n'y aurait pas de galaxie, pas d'amas de galaxies, ni cordons d'amas de galaxies, ce serait le chaos. En fait, le chaos ordonné, ce qui est paradoxal alors que cohérent, c'est l'équilibre de l'univers, dans sa dimension unique qui est l'infiniment grand tout en étant l'infiniment petit.

 

L'Église, ses contradictions. (Partie 1)
L'Église, ses contradictions. (Partie 1)
L'Église, ses contradictions. (Partie 1)

Pyramides.

Le fonctionnement humain est pyramidal, mais aussi le fonctionnement religieux, ce qui explique les pyramides de Gizeh mais aussi celles d'autres continents. Dès le début du langage et de la compréhension il y a des humains qui se sont élevés au-dessus des autres, non parce qu'il les ont combattu mais parce que leur fonctionnement les mettait à cette place, il y a donc la base et la pointe, donc le chef, ou le dieu suivant qu'on adapte cette forme parfaite à diverses causes.

De là s'explique aussi le développement de l'intelligence qui défini la place que chacun doit avoir dans une société, pas forcément une société civile formatée mais une société automatique qui place le plus apte au-dessus des autres, même si la complexité des nations actuelles a complètement bouleversé cet ordre.

Il y a des humains pour soumettre et d'autres, nettement plus nombreux, pour être soumis, et ça depuis la nuit des temps, de là une des explications des religions, mais aussi de la place que chacun a dans le fonctionnement humain, la distribution neuronale n'est pas la même pour tout le monde et c'est justement ce qui fait la pyramide sociale et religieuse.

Pour comprendre il faut chercher à comprendre, or une partie très importante de l'humanité ne cherche pas à comprendre, se contentant d'exécuter et d'obéir, on aura beau vouloir tenter faire comprendre que ce sera inutile, c'est aussi ça le fonctionnement de la société, le peu qui réfléchi est submergé par la masse de ceux qui ne réfléchissent pas, refusant de le faire ou n'ayant pas les capacités de le faire. 

C'est ainsi que se créent les disparités et se construit l'échelle sociale, la place de chacun permettant la place des autres, comme un puzzle cohérent.

Les religieux, du moins ceux qui sont nettement plus malins que les autres, ont bien compris ça et en tirent profits, exactement comme en politique, parce qu'en fin de compte la religion c'est d'abord de la politique tout comme la politique est aussi une forme de religion.

La suite dans quelques jours, ce sera plus salé parce qu'on va découvrir qu'à travers ce qui résulte de ce que je viens de développer succinctement se crée une autre religion dans la religion, celle qui mène le monde, celle du fric et de la corruption.

Bonne soirée à tous.

 

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