Ces insignifiances qui nous pourrissent la vie
Si peu à faire, mais tant de négligences
Bicentenaire.
Et en bonne santé.
Il ne s'agit pas d'une personne mais bien de cet arbre, j'ai compté les années sur la tranche de la souche, au moins deux cents ans, pas de trace de dépérissement visible, alors qu'un arbre malade présente des parties affectées, pas là.
Savoir pourquoi on l'a coupé !
Certes, un arbre de haute taille et impressionnant de prestance ; cela aurait-il inquiété les riverains dans les périodes venteuses ?
Mais alors pourquoi depuis des décennies on ne s'en serait pas soucié !
Encore un mystère qui m'échappe, détruire la nature pour une question de "conformité" urbaine ça interroge, déjà que les maires successifs transforment cette ville de montagne en centre fortement urbanisé, si en plus on supprime les restant de verdure, en dehors de la montagne plus rien ne va attirer nos visiteurs, pas mal d'entre-eux me l'ont déjà dit.
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Douloureuses rencontres.
Que ce soit en voiture, en camion, en moto ou à vélo, les dégâts seront significatifs. (Cliquez sur le lien vidéo ci-dessus)
Pourtant en ces lieux c'est de la responsabilité de la ville, ce qui m'a été dit, je penche plutôt pour la CCB mais ça revient au même, la coutume briançonnaise des trous reste d'actualité.
Il m'arrive de discuter avec des élus, mais aussi des gens des services techniques, c'est impressionnant la déresponsabilisation, chacun renvoie le problèmes sur d'autres qui le renvoient sur d'autres, en finalité il n'y a pas de pilote dans l'avion municipal, on marche à vue et on répare en urgence quand ça devient critique, c'est qu'il n'y a pas d'argent à la ville, ce que m'a laissé entendre un des élus qu'il m'arrive de rencontrer.
Parce que parmis les élus il y en a qui sont lucides, mais surtout désabusés, bien en tendu il n'est pas bien vu qu'ils en fasse état officiellement, la réponse du maire on la connait aussi, on ne peut servir les promoteurs et les investisseurs (contre enveloppes très certainement, du moins c'est mon intime conviction) et en même temps répondre aux demandes des administrés, même si l'on note quelques améliorations ces derniers temps, ces améliorations ne sont pas un effort municipal mais le juste retour de ce que les briançonnais financent.
Sauf que les responsables, tellement habitués à passer outre leurs réels devoirs, considèrent le fonctionnement normal de la ville comme un exploit personnel qu'ils s'empressent d'ailleurs de mettre en avant, comme une victoire à leurs continuelles défaites administratives, le Dauphiné Libéré en tête pour la photo de l'exploit d'avoir enfin fait une partie de leur travail.
J'aimerais qu'on m'ôte un doute.
Va-t-on creuser une tranchée ou est-ce des tracés de travaux précédents, parce que je ne serais pas étonné qu'à peine l'enrobé refait il soit de nouveau dégradé.
Du moins une partie de leur travail.
Les interrogations des briançonnais, mais surtout des riverains, auront-elles la réponse.
Moi j'en ai une, révélée là aussi par quelqu'un de bien placé à la municipalité, il n'y a pas assez d'argent pour financer la totalité de réfection de cette avenue, pourtant ce devrait être financé par le Conseil Général des Hautes-Alpes puisque cet axe est sous sa responsabilité, d'autant qu'il y avait tout sur place, le matériel, le personnel, juste faire amener quelques camions d'enrobé à chaud en plus, ce qui coute le moins cher.
Alors qu'elle est donc cette fantaisie navrante d'un travail mal fait, inachevé plutôt.
On sait qu'à Briançon les travaux se font façon puzzle, là rien de nouveau, mais franchement là ça fait désordre ces pansements d'enrobé qui contrastent sérieusement avec ce qui n'est pas fait, qu'on fera peut-être dans dix ans quand le revêtement sera un peu plus dégradé.
Comme ici.
À l'entrée de la vieille ville en ruine.
Ils n'ont pas honte les responsables de parader comme des coqs alors qu'ils laissent une pareille navrance !
Il est vrai que la vieille ville est classée à l'UNESCO, alors forcément on classe aussi les dégradations, un peu comme des ruines romaines, sauf que là ce sont les ruines municipales, celle que les médias locaux ne révèleront jamais au public, ils sont "graissés" pour se taire et ne montrer de cette ville sacrifiée que les rares images encore vierges de dégradations et de tags, eux aussi en nombre croissant sur presque tous les supports accessibles.
L'intellect grandissant. (Laissez défiler les images où sélectionnez-les)
Maintenant, vu le niveau de quelques futurs briançonnais, on peut comprendre que de négliger ce qu'ils ne comprendront pas peut passer pour de la sauvegarde, d'ailleurs ce support, tout aussi "fleuri" que celui de l'arrêt de bus Porte d'Embrun, est la caractéristique d'une dégradation intellectuelle flagrante, pas la peine de sortir du collège pour étaler à la vue de tous ce genre de littérature de très bas niveau, même si ce ne sont que des jeunes pas encore mûrs.
Maintenant il faut se faire une raison, considérant que l'apprentissage du "français" est plus orienté vers l'informatique et ses supports, dont on peut découvrir la qualité orthographique et grammaticale dans les réseaux sociaux, de réduire une population à revenir aux temps obscurs de l'onomatopée sera certainement le langage des élites de nouvelle génération.
Acceptation et largesse d'esprit.
Notre société moderne s'est exonérée des préceptes dépassés de nos aïeux, ce n'est pas plus mal, on ne peut vivre au passé même si la nostalgie laisse supposer qu'ils n'ont pas été inutiles.
J'ai vécu personnellement des périodes où ma provocation vestimentaire passait pour de la folie douce, surtout dans le milieu du spectacle, encore que dans ce dernier cas c'était en représentation hard pour clientèle choisie et certainement pervertie.
Je considère que chacun est libre de ses choix dès lors que ça n'entrave pas le fonctionnement ni la liberté des autres, chacun exulte ses fantasmes à sa façon, je ne critiquerais pas une tenue excentrique surtout d'en avoir moi-même usé, tant que ça reste dans le domaine privé personne n'a le droit de dénoncer ce qui ne le concerne pas.
L'exemplarité publique et fortement médiatisée.
Là non plus je ne critique pas les excentricités de ces "marionnettes" mises en avant pour faire du médiatique, ce qu'ils exposent de leurs fantasmes leur appartient, j'en aurais certainement fait autant si j'eus été dans le contexte et dans l'âge qu'ils ont.
Se montrer tel qu'on s'imagine, ou tout simplement pour se démarquer d'une sobriété sociétale "obligée", c'est ce que presque tout le monde pense au moins une fois dans sa vie, cet exutoire psychique qui fait du bien au moral quand on sort du formatage social, Nemo (ne pas faire d'amalgame avec le capitaine de Jules Verne) semble aux anges de pouvoir exhiber sa nature, il se dit non binaire, ce qui ne veut rien dire mais il faut bien que jeunesse se passe et ça lui passera certainement plus tard, alors autant qu'il en profite.
Par contre, ce qui me dérange un peu c'est le côté exploitation de ces "êtres" étranges pour faire du spectacle un peu décalé, non que je sois un moraliste, juste que pour les esprits fragiles et peu instruits, ce qui nous ramène au sujet plus avant dans cette page, l'impact est fortement négatif, ce n'est pas en mettant en avant une certaine décadence ponctuelle et individuelle qu'on va préparer des adolescents — en recherche d'autorité et de repères, ce qui n'existe plus dans notre monde occidental en dérive — à créer un avenir solide.
Mais ce n'est pas d'aujourd'hui, raison pour laquelle on se retrouve avec des élus ignares, d'instruction médiocre et d'intelligence interrogative, nous avons l'occasion de nous en rendre compte parmi nos dirigeants actuels, mais ça va aller de pire en pire.
Pauvre France qui était le moteur intellectuel des temps passés, ceux qui nous servaient de repères.
Mais comment en vouloir aux jeunes d'être exubérants et décalés quand ceux qui sont censés représenter la morale et la droiture sont devenus des truants d'État, sans scrupule ni pudeur, menteurs et arnaqueurs ; le parfait exemple pour ceux qui dérivent et se retrouvent à leur tour truants, mais sans les moyens d'État officiel pour en faire une norme et se les autoriser.
À méditer.
Bonne journée à tous
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